Goldorak - Box 1 - Épisodes 1 à 12 (1975) : le test complet du DVD

UFO robo: Gurendaizâ

Version non censurée

Réalisé par Masayuki Akihi

Édité par AB Vidéo

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 10/06/2016
Critique

Goldorak Box 1

L’empire guerroyant Vega investit la planète verte Euphor et, lors de la bataille finale, Actarus s’enfuit pour la planète Terre à bord de Goldorak, le robot le plus sophistiqué. Il est recueilli par le professeur Procyon, Directeur du Centre de Recherches Spatiales. Pour mener à bien son nouvel objectif - la conquête de la Terre - Vega installe une base sur la face cachée de la lune. Ses hommes découvrent bientôt que le prince d’Euphor s’est réfugié sur la Terre…

Épisodes 1 à 12 (1ère partie de la saison 1) :
1.01 - Les frères de l’espace
1.02 - Le Prince d’un autre monde
1.03 - La fiesta tragique
1.04 - L’île de la peur
1.05 - Le traquenard de la mort
1.06 - Attaque sur Perlépolis
1.07 - Le festin des loups
1.08 - Les radars se sont tus
1.09 - Le camp de la Lune Noire
1.10 - L’espion qui venait de Véga
1.11 - Le jour où le soleil s’arrêta
1.12 - Du sang sur la neige

Goldorak Box 1

Diffusé pour la première fois au Japon le 5 octobre 1975 et en juillet 1978 en France (sur Antenne 2 dans Récré A2), le premier épisode de Goldorak (UFO Robot Grendizer en version originale), réalisé par la Toei Animation d’après l’auteur Go Nagaï, présente les personnages d’Alcor, pilote d’un OVTerre et par ailleurs héros de la série Mazinger Z, le professeur Procyon, directeur d’un centre spatial, Rigel, le fermier du ranch du Bouleau blanc, Vénusia et Mizar, les enfants de ce dernier, et Actarus, le fils de Procyon, un jeune palefrenier peu bavard, mélancolique, introverti, qui passe ses journées à s’occuper du bétail de la ferme. Alcor est envoyé par la NASA afin d’enquêter sur la prolifération d’OVNI signalés dans la région.

Alors que certaines soucoupes visiblement hostiles apparaissent dans le ciel, Actarus tente de s’interposer quand Alcor souhaite aller à leur rencontre. La Lune devient rouge, Actarus prédit une attaque imminente. En réalité, Actarus est un être venu de l’espace. Il est le Prince d’Euphor, poursuivi par les hommes de Véga, qui ont décimé sa planète et tous ses habitants, et qui ont établi le Camp de la Lune noire derrière la face cachée de notre satellite. Réfugié sur terre depuis deux ans, il a été recueilli par Procyon. Actarus est arrivé sur Terre à bord d’un robot géant ultra-perfectionné, construit à l’origine comme machine de guerre destinée à s’emparer de toutes les planètes de la galaxie. Ce robot porte un nom, il s’agit de Goldorak. Un animé japonais culte vient de naître.

Goldorak Box 1

La première partie de cette saison une, expose donc subtilement tous les personnages que les spectateurs du monde entier suivront au fil de 74 épisodes de 26 minutes. L’épisode un montre Goldorak surgir de sous la terre où Actarus pensait qu’il reposerait à jamais, ne pensant pas que les hommes de Véga, menés par l’infâme Hydargos, s’en prendraient un jour à sa planète d’adoption. Hydargos est lui-même sous les ordres du commandant en chef Minos, second du Grand Stratéguerre, et de Minas qui fait «  partie de lui  » et intervient par l’intermédiaire de sa tête qui s’ouvre comme une porte à double-battant. Dans chaque épisode, Goldorak piloté par Actarus devra alors affronter un Golgoth, robot armé prenant une forme humanoïde créé par Véga, et tel Godzilla contre une autre créature, les deux robots mènent un combat acharné dans les cinq dernières minutes. Evidemment, Goldorak sort chaque fois victorieux du combat final, mais cela n’empêche pas Hydargos d’établir un nouveau plan d’attaque avec l’aide d’un nouveau Golgoth toujours plus perfectionné que le précédent. Les premiers épisodes montrent Alcor et Actarus en venir aux mains, un affrontement viril qui tourne rapidement à l’amitié, d’autant plus qu’Alcor est mis au courant dès le second épisode de la véritable identité d’Actarus. Au milieu de toute cette action, l’humour demeure omniprésent, notamment à travers le personnage du fermier Rigel, plus occupé à observer le ciel, l’oeil rivé à son télescope, à attendre la venue d’aliens qu’à s’occuper de ses champs, et de Banta (qui apparaît dans l’épisode 3), un voisin bedonnant qui n’a pas inventé la machine à cintrer les bananes. Heureusement, il peut compter sur le travail de ses deux enfants. Tandis que Vénusia en pince pour Actarus, Mizar prend ce dernier comme grand frère modèle. Mais Actarus reste fermé aux petites avances de la belle demoiselle et tente d’inculquer les principales valeurs au jeune fils du propriétaire terrien.

Goldorak Box 1

Goldorak Box 1

Chaque épisode fonctionne ainsi en autonomie, tout en développant la psychologie des personnages, sans jamais omettre l’émotion. L’un des plus beaux épisodes, Le Camp de la Lune noire, met en scène Eurydie, de la planète Concordia, une planète inféodée à Véga, qui est obligée de faire exploser Goldorak en kamikaze. Une mission de sacrifice pour sauver les siens. Même chose pour l’épisode 12 - Du sang sur la neige - dans lequel une petite fille perd ses parents le soir du réveillon de Noël suite à une attaque d’un Golgoth. Le final de cet épisode est onirique et a marqué les esprits des fans. Sur une superbe animation, fluide, colorée et dynamique, et des histoires toujours pleines de rebondissements et d’imagination (l’épisode 6 est un sommet dans la série avec l’attaque de Perlépolis, Tokyo en version originale), nous nous intéressons autant à la vie d’Actarus en simple palefrenier, que lorsqu’il revêt la combinaison du prince d’Euphor après une métamorphose instantanée. C’est grâce à ce soin technique et surtout l’attachement immédiat pour les personnages que Goldorak demeure une immense référence et tient encore une place particulière dans le coeur des grands enfants, heureux de pouvoir faire découvrir ce robot géant de 30 mètres (et pesant 280 tonnes pour info) à leurs progénitures. Malgré quelques séquences violentes de la version non censurée (l’attaque d’une école dans l’épisode 9 demeure marquante), parions que ceux-ci seront également euphoriques quand ils verront Actarus courir dans les couloirs du laboratoire en direction de sa trappe qui le mène vers sa rampe de lancement !

Il serait honteux de conclure cette chronique sans évoquer la musique de Shunsuke Kikuchi, qui nous prend toujours aux tripes, ainsi que l’exceptionnel doublage français écrit et supervisé par le comédien Michel Gatineau, lui-même prêtant son inimitable timbre au professeur Procyon. 


Goldorak Box 1

Goldorak Box 1

Présentation - 4,0 / 5

Le premier box de la saga Goldorak, disponible chez AB Vidéo, se présente sous la forme d’un Digipack à quatre volets. Celui de gauche indique la liste des épisodes (en français), quatre par DVD, tandis que les galettes reposent sur les trois suivants, avec un fond représentant l’espace. La sérigraphie des disques est identique et reprend le visuel du fourreau cartonné. Le verso du Digipack est illustré par des portraits d’Alcor, Minos/Minas, Actarus aux commandes de Goldorak, et du robot qui prend la pose. Les menus principaux sont très légèrement animés, sobres et musicaux. Les épisodes sont proposés dans leur version non censurée. Possibilité de lancer l’intégralité du programme disponible sur le DVD (1h45 environ), ou de sélectionner l’épisode voulu. Si votre choix s’est porté sur la version française, le générique - ainsi que celui de la fin - disponible est celui chanté par Noam (écrit par Pierre Delanoë), qui était alors la seconde chanson de la série après celle d’Enriqué Fort.

Bonus - 1,0 / 5

Elément inédit dans nos contrées, après le générique de fin nous trouvons un teaser (en japonais sous-titré français) du prochain épisode. On peut prendre cela comme un supplément à part entière, d’autant plus que nous ne trouvons rien d’autre à se mettre sous la dent.

Goldorak Box 1

Image - 4,0 / 5

Les épisodes sont présentés au format 4/3. Seuls les plus acharnés se rendront compte que l’éditeur a procédé à un léger recadrage. La restauration fait vraiment plaisir, notamment au niveau des couleurs, ravivées, souvent superbes. La stabilité est frappante, le grain original respecté, la propreté de l’image indéniable, malgré quelques petits points et traits qui demeurent visibles. Cela valait le coup d’attendre ! Ce lifting sied à ravir à l’animation old school et Goldorak semble bien retapé pour séduire de nouveaux et jeunes spectateurs. Evidemment, la qualité varie d’un épisode à l’autre, certains étant plus ternes avec une colorimétrie sensiblement fanée ou marqués par divers flous qui semblent d’origine sur les mouvements rapides, mais l’ensemble se tient. Les masters utilisés proviennent directement du Japon, où ils ont été nettoyé, puis ont ensuite subi un nouveau dépoussiérage lors de leur arrivée dans nos contrées. C’est pour cela que les fans français ne retrouveront pas le carton avec le titre dans la langue de Molière. Qu’ils soient rassurés, malgré l’écriture en japonais, le célèbre «  Aujourd’hui, Goldorak dans…  » a heureusement été conservé. L’apparition de chaque Golgoth est également estampillée en japonais du nom du robot de Véga. Les cornes de Goldorak brillent de mille feux et on a l’impression de découvrir la série pour la première fois.

Son - 4,0 / 5

AB Vidéo nous permet de retrouver cette fantastique version française qui nous a tous bercé. La nostalgie nous étreint littéralement en réentendant les merveilleuses voix de Daniel Gall (Actarus), Pierre Guillermo (Alcor), Michel Gatineau (Professeur Procyon), Jacques Ferrière (Rigel), Jane Val (Vénusia), Marc de Georgi (Hydargos), Jean-Claude Michel (Minos), Paule Emanuele (Minas), Claude Bertrand (Banta), et bien d’autres immenses comédiens qui ont participé à l’immense succès de Goldorak en France. La Stéréo française s’en sort admirablement. Si certaines séquences paraissent parfois plus étouffées, le confort acoustique est largement suffisant, les dialogues sont clairs et les ambiances percutantes. C’est ici l’occasion de découvrir la version originale, avec les sous-titres français imposés. Le changement de langue est d’ailleurs verrouillé et impossible à la volée. La traduction suit les dialogues japonais et restitue également les prénoms originaux. Très étonnant d’entendre «  Duke Fleed !!!  », nom du personnage principal, à la place du célèbre «  Métamoprhose !  ». A titre de comparaison, la piste japonaise s’avère plus dynamique que son homologue avec notamment une restitution musicale plus pointue.

Goldorak Box 1

Crédits images : © Toei Animation/Dynamic Planning

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

3,0
5
1
4
0
3
0
2
0
1
1

Je donne mon avis !

Avatar
Franck Brissard
Le 10 juin 2016
Pas de commentaire.
Avatar
jean-marc
Le 2 septembre 2013
trop cher pour 12 épisodes (une demi saison).

Lire les avis »

Multimédia

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)