Quand siffle la dernière balle (1971) : le test complet du DVD

Clay Lomax, pilleur de banques, sort de prison. Il recherche Sam Foley, son complice, qui lui a tiré dans le dos avant de s’enfuir avec le butin. Foley a recruté trois hommes pour espionner celui dont il craint la vengeance. Du train qui doit lui apporter de l’argent de son ex-compagne récemment décédée Lomax voit descendre Decky, presque sept ans. Elle pourrait bien être sa fille…

La présence de la fillette dans Quand siffle la dernière balle (plus simplement Shoot Out, autrement dit « la fusillade ») fait l’originalité de ce western, l’avant-dernier film de Henry Hathaway.

Si ce film n’atteint pas le niveau de qualité de ses deux précédents westerns avec John Wayne en tête d’affiche, Les 4 fils de Katie Elder et 100 dollars pour un shérif (True Grit), il se laisse voir sans le moindre ennui.

La fillette, interprétée par Dawn Lyn (qui mit fin à sa carrière d’actrice à 15 ans, après une trentaine de rôles), fait contraste avec les trois mercenaires qui sont sur les talons de Clay Lomax. Leur brutalité est exprimée par le personnage de Bobby Jay Jones, méchant dans toutes ses fibres. Et puis le charisme de Gregory Peck fait le reste.

Quand siffle la dernière balle appartient au catalogue de Sidonis Calysta, un riche filon où pourront puiser les amateurs de westerns, notamment avec la collection Western de légende, offrant pas loin de 200 titres, dont beaucoup n’avaient jamais été édités sur DVD ou Blu-ray, disponibles à l’unité ou dans quelques coffrets thématiques.

Le boîtier keep-case s’insère dans un étui dans les tons bistre de toute la collection Western de Légende. Le menu animé présente un choix entre la version originale avec sous-titres français imposés ou un doublage en français assez vulgaire. Le changement de langue oblige à repasser par le menu et par le début du film.

En guise de suppléments, une rapide (6’51”) mais intéressante présentation de Patrick Brion, à mon avis un peu trop sévère dans son jugement du film auquel il reproche, à bon escient cependant, d’être trop complaisant dans son exposition de la violence. Puis une bande-annonce en 4/3 et VOST (2’42”). Pour finir, une galerie de 13 photos d’extraits du film et d’affiches.

L’image de Quand siffle la dernière balle a été correctement restaurée : à peine remarque-t-on quelques petites taches et fourmillements occasionnels. La résolution, à défaut d’être exceptionnelle, donne une bonne profondeur aux paysages. Couleurs bien ravivées et contrastes affirmés.

Le son Dolby Digital mono 1.0, pratiquement sans souffle, assure la clarté des dialogues et donne de l’ampleur à la musique et à l’ambiance.

Crédits images : © Sidonis Calysta