Le Métis de Dieu (2013) : le test complet du DVD

Issu d’une famille juive, Jean-Marie Lustiger se convertit à l’âge de 14 ans au catholicisme pendant l’occupation allemande. Homme pressé, fumeur impénitent et parfois sanguin, il va bousculer les règles et s’élever dans la hiérarchie ecclésiastique grâce au nouveau pape, Jean-Paul II, séduit par son dynamisme. Un de ses plus beaux combats survient après sa visite du camp de concentration d’Auschwitz…

Le Métis de Dieu est le deuxième téléfilm réalisé par Ilan Duran Cohen et coécrit avec Chantal Derudder, après Les Amants du Flore sur les relations de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.

Le scénario scrute essentiellement les effets de l’opposition du christianisme et du judaïsme sur Jean-Marie « Aaron » Lustiger, d’autant plus vive, probablement, qu’ils ont une source commune, la bible. Il donne, notamment, une large place au conflit né de l’installation d’un couvent de carmélites polonaises à l’intérieur du camp d’Auschwitz, lieu symbolique de la shoah.

Un scénario bien structuré (un peu trop angélique peut-être), des dialogues travaillés, une réalisation soignée sont les atouts de ce téléfilm également soutenu par un casting généreux avec Laurent Lucas, Aurélien Recoing, Pascal Greggory, Henri Guybet et Bruno Todeschini… À noter, également, parmi les atouts du Métis de Dieu, la belle illustration musicale et la composition originale pour quatuor à corde de Nathaniel Méchaly (Taken et Taken 2).

Test réalisé sur un check disc. Présentation dans le classique keep case. Menu animé et sonorisé. Format audio DD 2.0 stéréo, sous-titres pour malentendants.

Les suppléments se réduisent à un court making of (11’), fait de scènes mises bout à bout et de quelques plans de plateau, sans commentaires, à une biographie de Jean-Marie Lustiger sur 8 pages et à trois teasers dans l’Espace Découverte. Un peu léger.

L’image est lumineuse, avec des couleurs chaudes, de bons contrastes et des noirs denses, mais un peu floue dans les arrière-plans.

Le son stéréo, très propre, donne une belle ampleur à la musique et restitue les dialogues avec clarté.

Crédits images : © Koba Films