Gossip Girl - Saison 6 (2012) : le test complet du DVD

Gossip Girl

Avec Blake Lively, Leighton Meester et Penn Badgley

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 28/11/2013
Critique

Gossip Girl est une sitcom feuilletonnante créée par Stephanie Savage et Josh Schwartz - on doit aussi à ce dernier Newport Beach (The O.C.) et Chuck - qui suit les relations d’élèves d’un lycée huppé de Manhattan, fréquenté par les enfants des familles des quartiers ultra-chics de l’Upper East Side dont celle, recomposée, des Bass et van der Woodsen, et d’autres venant de quartiers populaires : les fenêtres du loft de la famille Humphrey donnent sur le pont de Brooklyn, de l’autre côté de l’East River.

Les jeunes actrices sont remarquables, particulièrement Leighton Meester dans le rôle de Blair « B » Waldorf : « reine du lycée », elle impose ses caprices à un entourage de filles qu’elle appelle ses « mignons » ; et la magnifique Blake Lively, dans le rôle de Serena van der Woodsen, personnage complexe, à la fois vulnérable et dur. D’autres jeunes acteurs ont laissé leur empreinte, notamment la très jeune Taylor Momsen, âgée de 14 ans au début de la série - à peine l’âge du personnage, Jenny Humphrey, stupéfiante de présence et de naturel ; la Française Clémence Poésy est apparue dans quatre épisodes de la saison 4.

Des adultes, aussi, notamment Elizabeth Hurley dans la peau d’une redoutable cougar qui fait son entrée pour 14 épisodes dans la saison 5 et, tout au long de la série, Kelly Rutherford, la belle-mère de Serena.

Mais le personnage le plus important est probablement le smartphone, indispensable pour mettre en ligne les ragots les plus ravageurs, avant toute vérification de leur authenticité, sur le site internet Gossip girl - Kristen Bell, l’héroïne de Veronica Mars, narratrice, nous livre les derniers potins, accompagnés de ses commentaires redirigés sur les téléphones mobiles de toutes les abonnées.

En six ans, tous les personnages ont grandi et sont entrés dans la vie active après un passage à l’université. Marivaudage, chassés-croisés amoureux, rébellion contre les parents ou l’autorité du principal, quiproquos, coups bas et trahisons font les rebondissements d’une série qui n’est pas à l’eau de rose. Elle n’évite pas les sujets délicats : alcoolisme, drogue, violence, sombres secrets de famille… mis en valeur par des dialogues d’une grande tenue.

Un soin particulier a été apporté aux décors des immenses appartements sur plusieurs niveaux de Manhattan, somptueusement décorés, qui font contraste avec le loft de Brooklyn aux murs de briques nues. Les costumes et accessoires, en particulier les robes et bijoux, ont bien pu faire rosir d’envie Carrie Bradshaw, l’héroïne de Sex and the City. Tout ça dans le magnifique écrin des beaux quartiers de Manhattan, joliment photographiés.

« XOXO, Gossip Girl »… Qui se cache derrière le pseudonyme ? Il faudra attendre le 121e et dernier épisode de cette grande sitcom pour connaître l’identité de l’auteur des messages qui ont provoqué tant de drames.

L’intégrale en 30 DVD, sortie au Royaume Uni en février 2013, ne devrait pas tarder à apparaître dans nos bacs.

Édition - 7 / 10

Le boîtier keep case qui contient trois disques de la dernière saison, écourtée à 10 épisodes, se glisse dans un étui cartonné illustré de vignettes d’une vingtaine de photos des personnages.

Le menu musical fixe offre le choix entre trois versions audio : la version originale (DD 5.1) et deux doublages, l’un en français, l’autre en castillan (DD 2.0) et des sous-titres en huit langues, dont le français et l’anglais pour malentendants.

Les suppléments sont, pour l’essentiel, sur le disque 3. A Big Farewell to Our Upper East Siders revient, en 14 minutes, sur les personnages principaux, ce qui sert surtout à donner quelques coups d’encensoir aux acteurs. Du même tabac, mais en beaucoup plus long (30’), Gossip Girl Series Retrospective, souvent redondant avec le document précédent. Pour finir, quelques scènes coupées sur les disques 1 & 2 (3’), un bêtisier de 3 minutes et l’Audiobook, un fichier MP3 téléchargeable du prequel de Gossip Girl : It Had to Be You.

L’image est agréable, avec des couleurs saturées, une bonne résolution, des contrastes affirmés et des noirs denses quelles que soient les conditions d’éclairage.

Le son restitue clairement les dialogues. Si la nature de la série n’est pas propice aux effets spectaculaires, le format multicanal de la version originale (préférable à celui du doublage français) exploite cependant correctement les enceintes surround pour l’accompagnement musical et les bruits d’ambiance, particulièrement pour les séquences filmées dans les rues de New York ou dans les boîtes de nuit.

Crédits images : © Warner Bros.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 28 novembre 2013
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