Les Petits meurtres d'Agatha Christie - Saison 2 - Épisode 04 : Pourquoi pas Martin ? (2013) : le test complet du DVD

Alors qu’Avril se promène sur une falaise, un inconnu fait une chute et meurt dans ses bras. Elle trouve dans sa poche la photo d’une très belle femme. Accident banal ou assassinat ? Peu après, Avril échappe à une tentative de meurtre. Le commissaire Laurence enquête : qui était cet homme ? Et cette femme mystérieuse sur la photo ?

L’adaptation française de romans d’Agatha Christie commence avec Petits meurtres en famille, une minisérie diffusée fin 2006, avec Antoine Duléry incarnant le commissaire Larosière et Marius Collucci dans le rôle de son compère Lampion (et aussi Robert Hossein, Bruno Todeschini et Elsa Zylberstein). Tous sont réunis dans un feuilleton en quatre épisodes de 90 minutes, diffusé par France 2 fin 2006, adapté du roman Le Noël d’Hercule Poirot.

Après une éclipse de deux ans, Larosière et Lampion reprennent du service, à partir de janvier 2009, pour les onze chapitres de la série Les Petits meurtres d’Agatha Christie. Cette fois, chacune des affaires criminelles est entièrement dénouée à la fin de chaque épisode.

Nouvelle période de sommeil avant que la série ne reparte, mais avec un nouveau tandem, Samuel Labarthe dans la peau du commissaire divisionnaire Laurence et, dans celle de la journaliste Alice Avril, Blandine Bellavoir (qui tenait le rôle d’Angèle dans les deux saisons de Maison close et, en 2008 et 2009, celui de Sonia Larousse dans Plus belle la vie).

Les acteurs changent, mais les ingrédients de la série sont conservés. L’action est toujours située dans le passé, avec un assez grand soin apporté aux décors, aux costumes et aux accessoires. L’épisode Les Petits meurtres d’Agatha Christie - Pourquoi pas Martin ? nous ramène, d’après les voitures et les costumes, à la deuxième moitié des années 50. Ce qui n’empêche pas quelques anachronismes dans les dialogues, avec la locution « le pronostic vital est engagé » qui n’avait sûrement pas cours à l’époque.

L’autre ingrédient est l’opposition du profil des personnages principaux, Larosière-Lampion dans les premières moutures, maintenant Laurence-Avril. Laurence est à cheval sur les bonnes manières et un rien macho. Avril, gouailleuse et sans gêne, se fait systématiquement remettre à sa place par le commissaire. Les prises de becs dues à ces différences irréconciliables sont le principal ressort comique de la série.

Çà et là, on peut reprocher quelques facilités dans la structure du scénario, surtout dans le dénouement abrupt des enquêtes. Le nom du coupable est trop souvent sorti du chapeau par un tour de passe-passe quand on préférerait qu’il soit logiquement déduit. Un peu de complaisance aussi dans les décors et costumes : le décor du bureau de Laurence et le look vestimentaire de sa secrétaire sont tout à fait surréalistes. Les séries comparables réalisées outre-Manche sont, à cet égard, plus cohérentes.

Malgré quelques réserves dans sa structure narrative, l’épisode Pourquoi pas Martin ? de la saga Les Petits meurtres d’Agatha Christie reste un plaisant divertissement, agrémenté par l’agréable accompagnement musical de Stéphane Moucha. Le test a été effectué sur check disc. Menu musical et animé. Sous-titres pour malentendants, trop haut placés.

En guise de supplément, un bêtisier pas drôle de 5 minutes.

L’image est bien définie, lumineuse, bien contrastée, dans une palette de couleurs acidulées. On relève toutefois quelques faiblesses d’étalonnage.

Le son DD 2.0 stéréo, limpide, assure une parfaite clarté des dialogues. L’ambiance et l’accompagnement musical profitent d’une bonne séparation des deux voies.

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