Un havre de paix (2013) : le test complet du DVD

Safe Haven

Réalisé par Lasse Hallström
Avec Josh Duhamel, Julianne Hough et Cobie Smulders

Édité par Metropolitan Film & Video

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 23/01/2014
Critique

Une mystérieuse femme emménage dans la petite ville côtière de Southport. Sa rencontre avec le séduisant Alex, un homme brisé, marque le début d’une idylle romantique, mais le sombre passé de la jeune femme a tôt fait de les rattraper.

Les livres du romancier Nicholas Sparks transposés sur grand écran ont fait le bonheur de certains spectateurs amateurs d’histoires à l’eau de rose, ainsi qu’aux heureux producteurs puisqu’Une bouteille à la Mer (1999), Le Temps d’un automne (2001), N’oublie Jamais (2004), Nights in Rodanthe (2008, pas sorti en France), Cher John (2010), The Last Song (2010), The Lucky One (2012) et le film qui nous intéresse, Un havre de paix, qui n’a pas connu de sortie dans les salles françaises, ont tous été d’immenses succès commerciaux. Pour ce dernier, Lasse Hallström, qui avait déjà signé Cher John, le premier film qui avait réussi à détrôner Avatar de la première place au box-office américain en février 2010, repasse derrière la caméra.

Un havre de paix s’apparente à une relecture du film de Joseph Ruben Les Nuits avec mon ennemi mâtiné du roman Rose Madder de Stephen King. Nous retrouvons ce qui fait la griffe de l’écrivain plébiscité Nicholas Sparks, également producteur sur Un havre de paix, à savoir un couple qui tombe amoureux, mais dont la passion est contrariée par le passé de la jeune femme, dans le cadre paradisiaque de la Caroline du Nord.

Le couple est interprété par Josh Duhamel, qui délaisse la carrosserie des Transformers pour s’occuper de celle de la mignonne Julianne Hough, deux fois lauréate de l’émission Dancing with the Stars et vue dans Rock Forever. A leurs côtés, la belle Cobie Smulders (Avengers) promène gentiment sa belle silhouette et ses yeux bleus renversants. Les personnages sont évidemment attachants dès leur apparition, le récit se déroule tranquillement avec les bons sentiments attendus, tout reste prévisible jusqu’au twist final amusant qui aurait plu à Marc Levy.

En ce qui concerne l’histoire, on reste dans le domaine du classique. Ce n’est pas désagréable ni marquant, c’est complètement inoffensif et typiquement le genre de film que l’on regarde en amoureux, sans se forcer… en espérant être récompensé après. Si l’on regarde les transpositions de roman de Nicholas Sparks, nous pouvons dire qu’Un havre de paix l’emporte aisément devant le largement surestimé N’oublie Jamais et surtout Cher John.

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est animé et musical.

Bonus - 2,5 / 5

Quelques séquences coupées (9’) introduisent cette section. Rien ne retient vraiment l’attention, si ce n’est une fin alternative, sensiblement différente qui présente la piquante Cobie Smulders face à la caméra pour dicter sa lettre.

Nous trouvons ensuite l’incontournable making of promotionnel (9’), mixant les propos du réalisateur Lasse Hallström, des comédiens et de l’auteur Nicholas Sparks, avec de nombreuses images du tournage. Evidemment, les propos tenus ici ne vont guère au-delà des sempiternels « amazing » et « terrific », mais ce petit documentaire remplit parfaitement son contrat. Attention, le twist final y est révélé sans qu’on s’y attende.

S’ensuivent un petit module rigolo où Josh Duhamel tente de pêcher le crabe à plusieurs reprises (3’), ainsi qu’une rapide présentation des lieux de tournage par Nicholas Sparks.

L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces et des liens internet.

Image - 3,5 / 5

Ce master offre des conditions de visionnage banales et sans esbroufe. Le cadre large est plutôt élégant, la colorimétrie est bien agencée, chatoyante et vive, mais la définition demeure passable, même sur les nombreux plans rapprochés. La clarté est de mise, les contrastes corrects, cependant le piqué manque de précision, un bruit vidéo demeure constatable et certaines séquences apparaissent plus ternes que d’autres. Néanmoins, ce DTV chez un autre éditeur n’aurait pas connu le même traitement technique ou même une sortie dans les bacs.

Son - 3,5 / 5

Un havre de paix n’est pas à proprement parler d’un film à effets, mais les pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1 parviennent à distiller ici et là quelques ambiances. La plupart des séquences reposent sur les dialogues et les mixages se concentrent souvent sur les enceintes avant. Il ne faut pas vous attendre à des effets explosifs, la spatialisation est essentiellement musicale, les effets latéraux sont rares et il faut attendre la fin du film avec le feu d’artifice et l’incendie pour que le caisson de basses prenne la peine de distiller quelques vibrations. Les voix des comédiens sont ardentes en version originale, tout comme en français, même si cette piste les met un peu trop à l’avant. Le confort acoustique est assuré tout du long.

Crédits images : © Metropolitan

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm