Réalisé par Bernard Schmitt
Avec
Johnny Hallyday, Lionel Richie et Pascal Obispo
Édité par Mercury Records
Polygram démarre fort : un boîtier maxi-jewel bien packagé, un livret du concert assez luxueux, un disque double couche sérigraphié en tons sépia. Mais ensuite le travail devient bâclé. L’ergonomie des menus laisse à désirer (combien de secondes vous faut-il pour sélectionner la chanson 34 ou 35 via le Menu ?). Un erreur sur la jaquette (qui indique MPEG au lieu de Dolby) est assez pardonnable. Mais il l’est beaucoup moins un bug qui déphase la numérotation des chansons, lors du passage à la deuxième couche. Exemple : si vous voulez accéder au duo Hallyday/Pagny (la chanson 21), il faudra taper « 22 » sur la télécommande.
Minimalistes. C’est le moins qu’on puisse dire. Des photos du concert, et c’est tout. Un tel spectacle aurait amplement mérité un making of, le sous-titrage des chansons, voire une discographie de Johnny. Polygram laisse les fans de Johnny Hallyday au régime sec.
Des images spectaculaires, bien saturées, avec peu de défauts. Cependant, vu les énormes moyens à disposition de Schmitt et Pullicino, la décision de ne pas avoir voulu tourner le concert en 16/9 est plus que discutable. Johnny en écran large aurait convaincu certains de ses fans à acheter des écrans 16/9 ! Ce DVD montre aussi que la numérisation de l’image doit encore faire du chemin pour restituer de façon détaillée les images (quoique rares) baignées par une lumière « fluo ».
Une piste DD 5.1 (et non pas MPEG, comme indique la jaquette) ample et riche en détail. Et c’est ça le problème. Le rendu de la piste ne se prête pas du tout à la conversion automatique en 2.0 du lecteur DVD, et il perd irrémédiablement la puissance du canal central. Polygram aurait mieux fait d’ajouter une bande Surround isolée ou une piste PCM pour les consommateurs dépourvus d’une installation Dolby Digital.