Tchernobyl (2012) : le test complet du DVD

Motylki

Réalisé par Vitaly Vorobyov
Avec Andrid Haddad, Maria Poezhaeva et Yuriy Borisov

Édité par Filmedia

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Le 27/11/2014
Critique

Alya, une lycéenne turbulente, arrive de Kiev avec sa soeur pour rendre visite à leur père, un officier cantonné à Pripyat, la petite ville industrielle construite à proximité de la centrale nucléaire de Tchernobyl, au moment précis où le réacteur 4 explose, dans la soirée du 26 avril 1986.

Là, Alya fait la rencontre de Pavel, un jeune soldat qui a dû monter sur le toit du réacteur pour déblayer les débris éparpillés par l’explosion…

N’attendez pas, en regardant Tchernobyl, comme pourrait le laisser supposer le texte au dos de la jaquette, une relation détaillée de la catastrophe, à l’heure où les projecteurs de l’actualité sont à nouveau tournés vers l’Ukraine.

Le titre original « Motylki », papillons dans notre langue, renvoie à un court plan dans lequel deux officiers remarquent des papillons morts sur le seuil d’une fenêtre ouvrant sur les ruines de la centrale.

Ce titre (les papillons) donne une meilleure idée de l’approche choisie par le scénariste Valeri Muharyamov : montrer, comme un défi à la mort, les brèves amours des deux jeunes gens, virevoltant, comme des papillons, dans la petite ville désertée par ses habitants. Hormis quelques flashs, notamment de brûlés extraits de l’enfer, la catastrophe n’apparaît qu’en toile de fond de l’histoire d’amour entre Alya et Pavel.

L’émotion dégagée par le film doit beaucoup à ce choix scénaristique et, aussi, à la présence des deux jeunes acteurs, Yuriy Borisov et de Maria Poezhaeva dont la fraîche beauté illumine tout le film.

Tchernobyl, d’après les rares informations aisément disponibles, est une minisérie en quatre épisodes d’une durée totale de 200 minutes. Or, elle nous est ici proposée par Filmedia en continu et dans une version limitée à 120 minutes, sans le moindre avertissement !

Édition - 6,5 / 10

La jaquette est illustrée d’une photo d’un  » liquidateur « , le nom donné à ceux qui, habillés d’une protection dérisoire, ont été sacrifiés pour tenter de nettoyer le site des débris radioactifs.

Un menu spartiate, propose le choix entre trois versions audio : la version russe originale LPCM stéréo (avec sous-titres français optionnels) et un doublage en français dans deux formats, LPCM stéréo et 5.1.

Aucun supplément.

L’image est assez précise, propre, bien contrastée et avec un bon étalonnage des couleurs.

On peut regretter que le son multicanal, assez efficace dans les quelques scènes spectaculaires du début du film, n’ait pas été réservé en priorité à la version originale. Les dialogues sont clairement restitués dans les deux versions. Un peu trop en avant toutefois dans le doublage en français, assez médiocre.

Crédits images : © Film.ua

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
6,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 27 novembre 2014
L’émouvant récit des amours éphémères de deux jeunes Ukrainiens juste après la catastrophe nucléaire.

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