NCIS : Los Angeles - Saison 5 (2013) : le test complet du DVD

NCIS: Los Angeles

Avec Chris O'Donnell, Daniela Ruah et Barrett Foa

Édité par CBS

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Le 22/04/2015
Critique

Photo NCIS LA S5

Deeks et Callen, à l’ouverture de cette nouvelle saison, sont tirés in extremis des sales draps dans lesquels ils étaient tombés au dernier épisode de la saison 4, fortement déconseillé à celles et ceux qui ont peur du dentiste…

Lors du test de la saison 1, il y a quatre ans, nous nous demandions si NCIS : Los Angeles aurait l’exceptionnelle longévité de la saga NCIS : Enquêtes spéciales dont elle est dérivée et qui s’apprêtait alors à repartir pour une neuvième saison.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis : La saison 12 de NCIS : Enquêtes spéciales et la saison 6 de NCIS : Los Angeles sont en cours de diffusion (sur M6 en France). La bonne tenue de l’audimat semble conforter l’annonce du tournage d’une saison 7.

Pourquoi alors modifier la recette d’un plat qui se vend bien ?

La formule reste, dans ses grandes lignes, inchangée. Chaque affaire se dénoue, sauf exception, dans le cadre d’un épisode. Et les épisodes sont reliés entre eux par plusieurs arcs narratifs. L’un d’eux : la quête d’identité de Callen, introduite au tout début de la série, trouve une réponse au cours de la saison 5.

NCIS : Los Angeles est résolument une série d’action, plutôt violente, qui place les principaux personnages dans des situations extrêmes dont ils ressortent passablement amochés, là où on aurait pu les imaginer finir en petits morceaux. Mais leur conscience professionnelle reprend tout de suite le dessus : à peine sortis d’un état quasi-comateux, ils arrachent le goutte-à-goutte et quittent précipitamment les soins intensifs pour repartir à la poursuite des malfrats de tout poil, souvent de dangereux terroristes, sur différents théâtres d’opérations, jusqu’en Afghanistan !

Pas très réaliste, certes, mais efficace ! Il faut bien, pour nous faire rêver, que des héros, à l’instar de Jack Bauer, mettent leur vie en jeu à chaque épisode pour contrecarrer tous les plans funestes qui menacent notre sécurité.

L’humour garde ses droits, ici grâce à deux geeks hi-tech, Eric et Nell. Et aussi grâce au personnage de Hetty. Du haut de son mètre quarante-cinq (le rôle est tenu par Linda Hunt), elle régente chaque membre de l’équipe, y compris dans leur façon de s’habiller ! Elle améliore même ses moyens de supervision dans la saison 5 en utilisant un robot de  » télé-présence  » qui lui permet de tout voir, dans tous les recoins du centre, sans quitter son bureau !

Photo NCIS LA S5

Édition - 7 / 10

Présentation spartiate : les 24 épisodes de 41 minutes sont répartis sur 6 DVD logés dans trois slim cases insérés dans un étui cartonné. Un menu fixe et muet offre le choix entre la version originale ou deux doublages, en français et en allemand et sous-titres en français, allemand, néerlandais et anglais pour malentendants.

Les trois versions sont au format Dolby Digital 5.1, un progrès sur les premières saisons.

Photo NCIS LA S5

Dans la section des suppléments, des scènes coupées de douze épisodes d’une durée totale de 20 minutes réparties sur tous les disques.

Puis, sur le disque 1, La joyeuse 100e (10’), un documentaire très promotionnel ( » an honour to be part of it! « , etc… vous connaissez la musique !) célébrant l’épisode 100, avec les acteurs et le créateur, Shane Brennan. C’est dans cet épisode que Callen voit, pour la première fois, son père. Puis, interprété par LL Cool J, un rap song à la gloire de la série (4’) intitulé No Crew Is Superior.

Sur le disque 6, Développements inattendus (30’) passe en revue les personnages récurrents de la série, toujours en mode promotionnel. On y apprend que la grossesse de Daniela Ruah, l’interprète de Kensi, l’agent féminin de tous les coups durs, a entraîné des ajustements du scénario. Au lieu de la faire s’absenter sous un prétexte ou un autre, sa présence a été maintenue par quelques artifices scénaristiques, des plans tournés à l’avance et stockés et, plus prosaïquement, des vêtements estompant ses formes.

Suit Les scénaristes (22’) dont la multiplicité assure une certaine variété du récit. Des séances de lecture du scénario sont organisées entre scénaristes et acteurs avant le tournage de chaque épisode.

Pour finir, Dépeindre l’Afghanistan (12’) détaille les moyens mis en oeuvre pour reconstituer les montagnes afghanes en Californie. On s’y croirait, grâce au choix du site, un ancien camp militaire, aux décors et à des effets visuels plutôt réussis.

L’image, comme celle des saisons précédentes, est trop douce, avec des arrière-plans manquant de netteté. L’étalonnage des tons de peaux est aléatoire, avec une tendance des visages à virer au rouge.

Le son s’en tire mieux, avec un spectre assez ouvert. Bonne utilisation des cinq canaux et du caisson de basse. Mais le son aurait pu avoir plus de peps dans certaines scènes d’action. Le mixage restitue avec clarté les dialogues, tout comme le flot ininterrompu de musique d’ascenseur qui accompagne les épisodes et même les bonus !

Photo NCIS LA S5

Crédits images : © CBS Television

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 22 avril 2015
Une série d’action qui tient la route, bien ficelée, avec des durs à cuire sympathiques. Un engagement sans faille dans leur boulot ne leur fait pas perdre leur sens de l’humour !

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