The Mindy Project - Saison 1 et 2 (2012) : le test complet du DVD

Mindy Lahiri, d’origine indienne, est obstétricienne dans un hôpital californien. Son rêve de prince charmant se termine par un mariage, pas le sien, mais celui d’une autre que son ex petit ami lui a préférée…

The Mindy Project est l’enfant de Mindy Kaling, créateur, showrunner, coscénariste et titulaire du rôle-titre de la série. Elle s’était fait connaître par une très active contribution à la série The Office, le remake américain de la série britannique créée et réalisée par Ricky Gervais et Stephen Merchant.

Mindy Lahiri est névrosée, grande gueule, gaffeuse. Elle parle beaucoup et très vite, d’une voix nasillarde. Elle met son nez partout et a des avis bien tranchés sur tout, cette attitude cachant manifestement un manque de confiance en elle.

Mindy brille plus par sa vivacité intellectuelle que par son physique : la nature l’a faite petite et boulotte. Il y a évidemment dans Mindy Lahiri beaucoup de Mindy Kaling, auteur du bestseller Is Everyone Hanging Out Without Me? (And Other Concerns) et scénariste de nombreux épisodes de The Office.

Les complexes de Mindy ne l’empêchent pas de se fourrer dans des situations paradoxales, par exemple de côtoyer des géants de la NBA, ses canons de beauté ! Définitivement fleur bleue - son film préféré est Nuits blanches à Seattle -, elle est portée à aider les autres : « I’m not good at saying no » avoue-t-elle volontiers.

Bien entourée par six ou sept acteurs, ses collègues de l’hôpital, Mindy Kaling occupe largement le devant de la scène, brocardant sans complaisance, mais avec une certaine tendresse, les travers de son personnage.

Mindy parle beaucoup, même seule dans le calme de son appartement. De plus, elle commente de nombreuses séquences en voix off.

Filmée avec une seule caméra, avec son lot de gags visuels, The Mindy Project est une comédie pleine de fraîcheur et bien enlevée qui peut faire penser, dans un registre un peu moins acide, à Girls, une autre série dans laquelle une fille étale ses états d’âme.

Test effectué sur check discs. Les 46 épisodes de 20 minutes des deux premières saisons de la série (qui en comprend trois) tiennent sur 8 DVD logés dans un coffret.

Un menu fixe et musical à pictogrammes propose le choix entre la version originale et un doublage en français, les deux au format Dolby Digital 5.1.

Sous-titres en français, néerlandais et anglais pour malentendants pour la saison 1. Sous-titres additionnels en danois, finnois, norvégien et suédois pour la saison 2.

En supplément, un généreux lot de scènes coupées, plutôt réussies, d’une durée totale de 55 minutes et un bêtisier de 11 minutes sur le dernier disque.

L’image (1.78:1) bénéficie d’une bonne résolution, de couleurs franches et joliment saturées, de bons contrastes avec des noirs denses.

Le son, concentré sur les voies avant, délivre les dialogues avec une grande clarté. L’accompagnement musical et les bruits d’ambiance dans les scènes tournées en extérieur ou dans des boîtes de nuit sont raisonnablement enveloppants.

Crédits images : © Kaling International, 3 Arts Entertainment, Universal Television