Arletty, une passion coupable

Arletty, une passion coupable (2015) : le test complet du DVD

Réalisé par Arnaud Sélignac
Avec Laetitia Casta, Ken Duken et Marie-Josée Croze

Édité par Koba Films

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Le 21/05/2015
Critique

Photo Arletty, une passion coupable

Pendant le tournage du film de Marcel Carné, Les Enfants du paradis, Arletty tombe amoureuse d’un officier allemand, sans tenir compte de la réprobation que suscite cette liaison.

Arletty, une passion coupable a été dirigé par Arnaud Sélignac, réalisateur d’une bonne quarantaine de téléfilms, dont Weekend (1998) et Aurélien (2003), l’adaptation du roman de Louis Aragon.

La réalisation, conventionnelle, reconstitue avec élégance la vie des milieux aisés de l’époque avec une grande attention portée aux décors, costumes et accessoires.

Laetitia Casta s’en sort plutôt bien dans son incarnation d’Arletty dont elle copie, sans outrance, l’accent gouailleur. Et revivent, le temps du film, beaucoup de ceux qui l’ont côtoyée ou accompagnée dans sa carrière. Si Marc Citti est un Jacques Prévert aussi vrai que nature, Michel Fau a toutefois bien du mal à nous faire croire qu’il est Sacha Guitry.

En toile de fond, le tournage chaotique des Enfants du Paradis, commencé aux studios de la Victorine à Nice, terminé à Paris : deux scènes sont reconstituées, dont celle où Garance est montrée nue dans son puits.

Ce joli coup de projecteur, salué par le Prix de la Presse au Festival de Luchon, sur un personnage haut en couleurs de notre cinéma fera penser à revoir Arletty, la vraie, dans ses meilleurs films : Hôtel du Nord et, récemment testés pour vous, Les Enfants du paradis, Les Visiteurs du soir et Le Jour se lève.

Édition - 7 / 10

Présenté dans un keep-case couleur bronze, joliment sérigraphié, le DVD s’ouvre sur un menu animé et musical proposant des sous-titres pour malentendants.

Les bonus sont très chiches : une notice biographique d’Arletty en 10 pages, sa filmographie sélective, ainsi que celles de Laetitia Casta, Marie-José Croze (Antoinette d’Harcourt, l’autre amour d’Arletty) et Ken Duken (l’officier allemand).

Et l’habituel Espace Découverte de Koba Films qui propose les bandes annonces de La Vallée des mensonges, de La Bicyclette bleue et, testés pour vous, de Richelieu, la pourpre et le sang et de la série espagnole Le Grand Hôtel.

L’image (1.78:1) est lumineuse, dans des teintes délicatement adoucies. Elle est bien contrastée dans toutes les conditions d’éclairage.

Le son Dolby Digital 2.0, très propre, restitue clairement les dialogues et les ambiances.

Photo Arletty, une passion coupable

Crédits images : © Koba Films

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
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Philippe Gautreau
Le 22 mai 2015
« Mon cœur est français, mais mon cul est international » disait Arletty à ceux qui lui reprochaient sa liaison avec un officier allemand pendant l’occupation. Laetitia Casta fait revivre l’une des icônes du cinéma français à l’époque où elle tournait Les Enfants du paradis.

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