Réalisé par Tom Gormican
Avec
Zac Efron, Miles Teller et Michael B. Jordan
Édité par M6 Vidéo
New York. Pour Mikey, médecin, rien ne va plus : Vera, sa jeune épouse, vient de reprendre sa liberté. Ses deux amis Jason et Daniel, publicitaires, lui proposent un pacte de solidarité : avec les filles, désormais, ce sera le sexe… et rien d’autre !
Célibataires… ou presque (That Awkward Moment) est le premier film réalisé par Tom Gormican, également auteur du scénario et des dialogues. Il a pris le risque de s’attaquer à un genre difficile, la comédie.
Le thème de l’homme qui fait voeu de célibat pour papillonner en toute liberté et finit par être touché en plein coeur par une flèche de Cupidon n’est pas un mauvais choix choix. Le film ne tient malheureusement pas les promesses de la première scène, celle de la rupture de Jason avec une fille, rencontrée une fois par semaine depuis un mois et demi, qui surprend agréablement par la qualité de ses dialogues.
Hélas, la suite n’est pas souvent à la hauteur, les réparties tendant à s’enliser dans des situations et un humour lourdingues, très en dessous de la ceinture. Invité à une soirée » habillée » (dressed up) chez les parents de sa petite amie, Jason, pensant à une soirée costumée, fait son entrée devant tous les invités tirés à quatre épingles avec un incommensurable phallus en silicone sortant de sa braguette.
Célibataires… ou presque souffre d’un autre mal : le manque de rythme, l’écueil sur lequel beaucoup de comédies s’échouent avant de sombrer. Un accompagnement bouche-trou sans âme n’arrange rien.
Dommage, car il y a, çà et là, des bonnes idées et quelques scènes qui font mouche. Et les trois garçons, Zac Efron, Miles Teller et Michael B. Jordan s’acquittent de leur rôle avec assez de naturel. Côté filles, on remarque surtout l’Anglaise Imogen Poots que nous avions déjà appréciée dans Le Choix de Jane.
Le film de 90 minutes tient sur un DVD-9 présenté dans un keep-case. Le menu animé et musical propose le choix entre trois versions : DTS 5.1 ou Dolby Digital 5.1 pour la version originale, avec sous-titres français optionnels. Dolby Digital 5.1 pour le doublage en français.
Aucun supplément.
L’image (2.35:1 et non 1.85:1 comme indiqué sur la jaquette) offre des couleurs agréablement saturées, mais une définition trop douce, des noirs manquant de densité avec une tendance à se boucher dans les séquences sombres.
Le son DTS 5.1 de la version originale, plus dynamique mais manquant d’aération, est à préférer au Dolby Digital 5.1 alternatif de la VO et au doublage en français qui ajoute encore à la lourdeur des dialogues originaux.
Crédits images : © M6 Vidéo