The Mentalist - Saison 7 (2014) : le test complet du DVD

The Mentalist

Réalisé par Chris Long
Avec Simon Baker, Robin Tunney et Tim Kang

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 17/12/2015
Critique

The Mentalist - Saison 7

Patrick Jane a été appelé comme consultant du FBI et a obtenu que Teresa Lisbon le rejoigne après son exclusion du California Bureau of Investigation. Ils sont placés sous les ordres l’agent Dennis Abbott. Patrick Jane doit faire face à la menace d’un nouvel adversaire : Lazarus.

La série The Mentalist a été créée en 2009 par Bruno Heller, l’un des principaux scénaristes de la remarquable série Rome, fastueuse coproduction britannico-américano-italienne.

The Mentalist s’arrête au terme de cette saison 7, réduite à 12 épisodes. Au moment où Jane et Lisbon tirent leur révérence, le moment est venu de rechercher ce qui a fait le succès de cette série, diffusée mondialement avec une forte part de marché en France.

Le premier atout est l’originalité du personnage principal, Patrick Jane, qui passe aux yeux de certains pour être doté de pouvoirs surnaturels alors que s’ajoutent seulement à son intelligence d’autres qualités. C’est un fin observateur : il n’a pas son pareil pour repérer sur une scène de crime le petit détail révélateur qui a échappé à tous. Il est, de plus, un redoutable manipulateur, capable de dresser d’habiles pièges pour pousser aux aveux les plus réticents. Adroit de ses mains, il est capable de crocheter une serrure en un clin d’oeil. Mais ce qui fait sa marque, ce sont ses capacités d’analyse psychomotrice, à distinguer le mensonge de la vérité en décryptant les plus infimes réactions corporelles des sujets. Cerise sur le gâteau : son impertinence est l’essentiel ressort comique de la série.

The Mentalist a, d’autre part, su exploiter finement la relation semi-professionnelle, semi-amoureuse entre Patrick Jane/Simon Baker et Teresa Lisbon/Robin Tunney. On sentait bien, dès le début de la série, qu’il y avait anguille sous roche entre ces deux-là. Mais les scénaristes réussissaient, épisode après épisode, à défaut de démentir complètement nos intuitions, au moins à instiller le doute.

Ce qui amène, inévitablement, à rapprocher The Mentalist de Castle. Comme William Castle, Patrick Jane n’est qu’un consultant du California Bureau of Investigation (CBI) installé à Sacramento, en Californie. Tous les deux sont placés sous les ordres d’une femme, le lieutenant Kate Beckett au NYPD, l’agent Teresa Lisbon au CBI. Ce qui ne les empêche pas, sur le terrain, de prendre presque systématiquement les rênes. Et le duo Simon Baker/Robin Tunney fonctionne aussi bien que celui formé par Nathan Fillion et Stana Katic.

Une autre force de The Mentalist est l’habile usage fait de l’arc narratif qui relie tous les épisodes, du premier au dernier : le jeu mortel du chat et de la souris auquel se livrent Patrick Jane et Red John, le tueur en série assassin de la femme et la fille de Patrick Jane qui signe ses forfaits d’un smiley dessiné avec le sang de ses victimes. Un psychopathe d’autant plus dangereux qu’il est d’une intelligence hors norme. Là encore, un rapprochement s’impose avec Castle : Kate Beckett cherche, saison après saison, l’assassin de sa mère.

Beaucoup de fans regretteront que la série s’arrête. Mais ne vaut-il pas mieux que le rideau tombe maintenant sans laisser aucune chance à la lassitude de pointer le bout de son nez ?

The Mentalist - Saison 7

Édition - 7,5 / 10

La saison 7 de The Mentalist est écourtée à 13 épisodes (le dernier en deux parties), d’une quarantaine de minutes chacun, tenant sur trois DVD-9. Un menu à pictogrammes, fixe et muet, propose le choix entre la version originale au format Dolby Digital 5.1 et deux doublages, en français et en castillan, au format Dolby Digital 2.0 stéréo.

Côté bonus, Warner n’a pas mis les petits plats dans les grands pour la finale de la série. Régime jockey avec des scènes coupées des épisodes 4 et 11, d’une durée totale de moins de trois minutes et, sur le disque 3, Patrick Jane, un homme hors du commun (11’), une suite de courtes déclarations des acteurs sur le personnage n’ajoutant rien à la connaissance de la série.

L’image (1.78:1) est au niveau de qualité maintenu saison après saison avec des couleurs naturelles, délicatement saturées et une définition précise allant de pair avec une texture agréable.

Le son Dolby Digital 5.1 de la version originale offre une bonne dynamique, une spatialisation cohérente et assure l’équilibre entre ambiance, accompagnement musical et dialogues, toujours distincts. Plus présent, il est préférable au doublage en français, par ailleurs assez monotone.

The Mentalist - Saison 7

Crédits images : © Primrose Hill Productions, Warner Bros. Television

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 17 décembre 2015
The Mentalist, c’est le solide alliage entre un acteur, Simon Baker, et son personnage, Patrick Jane, charmeur, insolent, manipulateur, transgresseur. Il va nous manquer : il tire en effet sa révérence à la fin de cette septième saison qui clôt en beauté une remarquable série associant mystère, humour et violence.

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