Independence Day (1996) : le test complet du DVD

Édition Spéciale

Réalisé par Roland Emmerich
Avec Will Smith, Bill Pullman et Jeff Goldblum

Édité par 20th Century Fox

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Le 15/11/2001
Critique

Un jour calme sur la Terre. Soudain, des engins extraterrestres prennent position sur les grandes villes de tous les pays et les détruisent méthodiquement, puis, lentement ils s’acheminent vers une autre cité dans le but de rayer toute présence humaine de la Terre. Aucune arme conventionnelle n’est efficace contre leur bouclier magnétique, même pas l’arme atomique. Un groupe de scientifiques et de militaires s’atèle à trouver une parade, mais rien n’y fait. Finalement, un simple petit virus aura raison de la menace extraterrestre.

Les plus perspicaces d’entre vous auront remarqué que l’auteur de ces lignes ne s’est pas creusé les méninges et, en guise de résumé, s’est fendu d’un simple copier-coller du résumé de La Guerre des mondes. Eh bien, à notre décharge, avouons que les auteurs d‘« Independence Day » ne se sont pas foulés non plus pour nous concocter cette histoire.

Le film de Roland Emmerich et Dean Devlin fait partie de ces films que l’on regarde avec jubilation, mais que l’on conserve sur une étagère caché derrière les films coquins, eux-mêmes cachés derrière des livres de philosophie les plus hermétiques possible.

Car, voyez-vous, « Independence Day » est un film stupide, l’équivalent américain d’une production Luc Besson : un scénario qui tient sur une demi-page, écrit du pied gauche, du plagiat en veux-tu, en voilà et des personnages juste assez intelligents pour différencier une assiette d’un pot de chambre.

En revanche, quel spectacle, et c’est là que se trouve la (seule) réussite du film : la pyrotechnie.

Présentation - 4,0 / 5

Edition jumelle de celle d’Abyss, « Independence Day » souffre des mêmes défauts de finition : le fourreau en carton et le second disque dans une pochette à part.

A part cela, Fox nous livre une belle édition, à la jaquette claire et précise (même si la VO indiquée en Dolby Surround est, heureusement, en 5.1).

Les deux disques sont sérigraphiés, et animés de façon différente : celui du film nous accueille avec les soucoupes géantes qui finissent par détruire la maison blanche. On peut choisir entre la version longue et la version cinéma. Les menus chapitre et audio vous entraînent dans les jardins de la résidence présidentielle ; le disque des suppléments vous entraîne dans la zone 5.1, où chaque section vous ouvre les portes d’un compartiment différent : le hangar principal, la galerie des bocaux et le bureau de Jeff Goldblum. Vraiment sympa.

Bonus - 5,0 / 5

Sur le premier disque, deux commentaires audio (sous- titrés) agrémentent le film de plein d’anecdotes sur le casting, le tournage et sur les effets spéciaux. On prend conscience de l’ampleur du film et de la façon souvent artisanale dont il a été mené à bien. Un vrai catalogue de la débrouille.

Sur le deuxième disque on a droit à une fin alternative, dont le ridicule colle bien avec l’ambiance du film.

Suivent ensuite trois reportages : un sur les effets spéciaux - « De la fiction à la réalité », très bien conçu et fourmillant de détails ; HBO First Look », dont le seul intérêt est la présence de Jeff Goldblum ; et enfin « ID4 Invasion », un faux journal de vingt-deux minutes, qui rend hommage aux Mercury Theater d’Orson Welles et son adaptation de La Guerre des mondes de HG Wells.

Enfin, toute une section sur les dessins préparatoires, qui permettent de juger d’un oeil admiratif le travail de Patrick Tatopoulos ; suivent ensuite des story-boards et des photos de tournages.

Toujours dans cette section vous irez vous placer sur le LED vert de l’ordinateur, à droite des story-boards, et vous validez : le LED devient rouge et le chiffre 74 apparaît à l’écran..

Revenez sur le menu principal et tapez 74, apparaît alors un menu caché qui vous permet de visualiser les scènes d’effets spéciaux du film, ou de voir l’intégralité des mini-reportages qui peuplent les divers écrans de télévision tout au long du film.

Image - 5,0 / 5

On remarquera un panoramique pixélisé, le temps d’un clin d’oeil, au début du film (juste après le survol de la statue de la liberté), sinon une image parfaite.

Le contraste, la lumière très pop du film (qui fait penser à une BD) sont rendus avec justesse et précision. Ouf, l’image est 16/9 anamorphique, on n’a pas commis l’affront du 4/3 comme sur Abyss.

Un must.

Son - 4,5 / 5

Voilà un mixage qui est à la finesse ce que son scénario est à la subtilité : connaît pas ! On aura donc droit à deux heures et demi de rentre-dedans sonore, des explosions à tout va, des effets arrière à gogo. Si vous aimez la confrontation avec vos voisins, n’hésitez pas !

La note maximale n’est pas atteinte à cause de l’inversion des canaux arrière sur la VF et qui pose de gros problèmes de spatialisation. Ce défaut à été constaté dés le début de la commercialisation du DVD et n’a pas encore été corrigé.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Samsung 16/9 70 cm
  • Sharp DV-560S
  • Pioneer 609 RDS
  • Pack JBL SCS 75
Note du disque
Avis

Moyenne

3,9
5
2
4
4
3
0
2
0
1
1

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P. de Melun
Le 27 février 2021
Roland Eimerich nous embarque dans une fantastique aventure qui plaira aux fans de SF. Le film n'a presque pas vieilli, les effets spéciaux sont impressionnants et le suspense est bien distillé avec de l'action et de la peur, c'est bien fait, on passe un très bon moment avec un super final. Oublions les clichés et le patriotisme Américain qui débordent et qui le décrédibilise un peu, le reste le vaut bien.
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ouioui
Le 24 mars 2017
Pas de commentaire.
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Franck Brissard
Le 26 juillet 2016
ID4, est une valeur sûre, un film devant lequel on ne s’ennuie pas. On le revoie toujours avec plaisir en citant les répliques de Will Smith (qui sortait tout juste du prince de Bel-air), Bill Pullman, Jeff Goldblum, Judd Hirsch, Robert Loggia et Randy Quaid (« Hello Boys ! I’m back ! »), en pouffant de rire devant les effets téléphonés, devant le fait que 3 milliards de personnes périssent dans le monde et que les américains se marrent à la fin en fumant le cigare, bref, c’est très bête, ça l’a toujours été, mais Independence Day est et restera un des plus grands divertissements des années 1990 !

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