Le Signe des renégats (1951) : le test complet du DVD

Mark of the Renegade

Édition Spéciale

Réalisé par Hugo Fregonese
Avec Ricardo Montalbán, Cyd Charisse et J. Carrol Naish

Édité par Sidonis Calysta

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Le 30/05/2016
Critique

Le signe des renégats

En 1825, lors de l’avènement de la République du Mexique, Marcos Zappa est victime d’un odieux chantage au terme d’un exil forcé de plusieurs années. En échange du silence de Don Pedro Garcia sur son passé, il doit séduire la belle Manuela de Vasquez et l’épouser pour mieux porter le discrédit sur son père, un homme politique influent. Si ses sentiments sont sincères et partagés, Marcos Zappa n’en demeure pas moins dans une situation délicate, menacé par un Don Pedro qui ne soupçonne pas encore la véritable identité de celui qu’il croit manipuler.

Le Signe des renégats, The Mark of the Renegade, est un film d’aventures réalisé par Hugo Fregonese en 1951. Adapté de l’oeuvre de Johnston McCulley, on y retrouve l’atmosphère, les décors, les péripéties, l’ambiance, l’humour et le souffle des aventures du héros le plus célèbre né sous la plume de l’écrivain, Zorro. Attention, il ne s’agit pas d’une nouvelle histoire du « Renard rusé qui fait sa loi », mais nous avons souvent l’impression de regarder un épisode de la série Disney avec Guy Williams. Les ingrédients du western sont mélangés et l’action combine un héros fougueux interprété par un bondissant, charmant et charmeur Ricardo Montalban (Mr. Roarke de L’Ile fantastique), une jeune demoiselle convoitée (la magnifique Cyd Charisse), un méchant sournois et comploteur (vénéneux Gilbert Roland), dans des décors cartons-pâte filmés en Technicolor. La mise en scène d’Hugo Fregonese (Les Cavaliers rouges, L’affaire de Buenos Aires, Quand les tambours s’arrêteront) ne manque pas de soin et d’entrain, la musique du grand compositeur Frank Skinner (Harvey, Ecrit sur du vent) apporte une légèreté non négligeable.

Le Signe des renégats est un divertissement désuet, mais bourré de charme. L’humour est présent, l’action également et les duels sont d’ailleurs bien réglé. Malgré sa gratuité, la séquence de danse endiablée entre Cyd Charisse et Ricardo Montalban est très séduisante et rappelle celle d’Antonio Banderas et de Catherine Zeta-Jones dans… Le Masque de Zorro, curieux hasard. Les rebondissements s’enchaînent sur un rythme endiablé pendant 1h15, l’énergie des comédiens est contagieuse et Le Signe des renégats nous ramène à ces spectacles que l’on regardait quand on était gamins avant d’aller au lit de bonne heure parce qu’il y avait école le lendemain.

Le signe des renégats

Présentation - 3,5 / 5

Le test du DVD du Signe des renégats, édité chez Sidonis Calysta, a été réalisé sur un check-disc. Le menu principal est animé et musical.

Bonus - 2,0 / 5

Il semble que Le Signe des renégats n’ait inspiré que Patrick Brion, qui une fois n’est pas coutume se retrouve seul à bord pour présenter le film d’Hugo Fregonese (10’). Notre critique favori évoque le roman de Johnston McCulley, créateur du personnage de Zorro, et les similitudes du personnage incarné par Ricardo Montalban avec le célèbre héros masqué. S’il avoue que ce petit film demeure anecdotique, Patrick Brion ajoute cependant qu’on aurait tort de le dénigrer.

Image - 3,0 / 5

Déjà édité en 2014 chez le même éditeur, Le Signe des renégats, apparaît à nouveau mais intègre cette fois la collection Westerns, mais il s’agit du même master. Cependant, quelques scories, dépôts résiduels, poussières, points blancs sont encore de la partie. L’image affiche une belle stabilité et un grain maîtrisé. Seulement le Technicolor est encore terne, la colorimétrie saumonée n’est guère reluisante et certaines séquences apparaissent moins définies. Seul l’éclat des costumes est réellement convaincant. La copie n’est pas honteuse, mais on sent que la restauration et l’étalonnage n’ont pas été révisé comme pour un titre plus prestigieux.

Son - 3,0 / 5

La version française s’accompagne d’un souffle chronique et des dialogues peu poussés. La piste anglaise est bien mieux nettoyée, souvent vive et instaure un confort acoustique largement suffisant à l’instar des envolées de la musique signée Frank Skinner. Le changement de langue est verrouillé et les sous-titres français imposés sur la version originale.

Le signe des renégats

Crédits images : © Sidonis Calysta

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm