Les 12 coups de minuit (2015) : le test complet du DVD

Kate, fraîchement diplômée, cherche un emploi de styliste dans la haute couture. Sa candidature est systématiquement rejetée du fait de la mauvaise réputation de son père, directeur de Kassel, une maison qui copie les autres créateurs. Elle finit par se résigner à se faire embaucher par Kassel. Mais la nouvelle épouse de son père et les deux filles de celle-ci, installées dans la maison, complotent pour la faire licencier. Kate revient par la grande porte, travestie en homme, en se faisant passer, sous le nom de Nate, pour un brillant styliste.

Les 12 coups de minuit (After the Ball) est le sixième long métrage du Canadien Sean Garrity et le premier à nous arriver sur DVD. Quatre de ses premiers films ont été primés au Canada. Comme le laisse entendre le titre français, le scénario est inspiré de Cendrillon, un conte populaire passé à la postérité grâce à la plume de Charles Perrault en 1697, puis à celle des frères Grimm en 1850.

Ce petit film, pas inoubliable, joue sur deux tableaux, sur l’histoire d’amour calquée sur celle de Cendrillon et du Prince Charmant et sur la mode. Ce qui pourrait le rendre populaire auprès des jeunes filles. D’autant plus qu’il évite la mièvrerie en épiçant l’histoire traditionnelle de situations comiques nées de l’ambiguïté sexuelle de l’héroïne quand elle apparaît sous les traits de Nate.

Portia Doubleday dans le rôle de Kate/Nate (déjà remarquée dans Be Bad !, Youth in Revolt, 2009, dans Carrie - La vengeance en 2013 et qu’on reverra en tête d’affiche de Mr. Robot, la série tant attendue, disponible au Royaume Uni depuis un mois) confirme son talent : elle sait jouer avec beaucoup de naturel… et aussi bouger, ce qu’elle démontre dans quelques gags exploitant la maladresse du personnage. Lui donnent la réplique Chris Noth, le Mr. Big de la série Sex and the City (Série), Lauren Holly, le Dr. Betty Rogers de la série Motive, convaincante en méchante belle-mère.

Les 12 coups de minuit (98 minutes) tient sur un DVD-9 logé dans un boîtier de 14 mm. Un beau menu animé et musical (où domine le rose !) propose la version originale dans deux formats, DTS Digital Surround 5.1 ou Dolby Digital 5.1 et un doublage en français dans ce dernier format.

Aucun supplément.

L’image (1.78:1), aux couleurs chaudes et saturées, solidement contrastée, est bien définie dans toutes les conditions d’éclairage.

Le son DTS Digital Surround 5.1 de la version originale, centré sur les voies avant, assure un grain en dynamique sur la version Dolby Digital 5.1 du doublage en français qui, comme souvent, place les dialogues trop en avant.

Crédits images : © Factoris Films