Deathgasm : le test complet du DVD

Réalisé par Jason Lei Howden
Avec Milo Cawthorne, James Blake et Kimberley Crossman

Édité par Factoris Films

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Le 29/07/2016
Critique

Deathgasm

Brodie, lycéen, est confié à la garde de son oncle dans la petite ville de Greypoint, au milieu de nulle part. Metalhead 24 carats, Brodie se sent isolé dans son nouvel environnement jusqu’au jour où il rencontre Zakk, un autre fan de heavy metal. Les deux partent à la recherche du graal, une partition écrite en signes cabalistiques par Rikki Daggers, une idole disparue. L’exécution par le petit groupe de Brodie et Zakk de la partition retrouvée va réveiller Aeloth, le roi des démons de l’enfer…

Deathgasm (contraction de death/mort et orgasme) annonce la couleur de ce film néozélandais, qui fait dans l’horreur, souvent au-dessous de la ceinture. Il est écrit et réalisé par Jason Lei Howden qui avait jusque-là contribué aux effets visuels de plusieurs blockbusters, dont Ghost Rider 2 : L’esprit de vengeance, Abraham Lincoln, Vampire Hunter, la trilogie Le Hobbit, Wolverine : Le combat de l’immortel, Gods of Egypt

Ce premier film, une comédie horrifique, donne une large place aux effets visuels. Les notes de la partition magique ont libéré les démons de l’enfer dont l’esprit a possédé les paisibles habitants de Greypoint pour les transformer en monstres sanguinaires aux allures de zombis. S’impose alors aux jeunes musiciens, épargnés par la malédiction, une lutte pour la survie. Avec les moyens du bord, allant de la très classique tronçonneuse à des armes plus inhabituelles, telles des godemichés, ils font voler ou éclater les têtes, se répandre les tripes sur le sol, jaillir l’hémoglobine.

Cette curiosité devrait trouver sa clientèle parmi les amateurs de heavy metal (du lourd), mais aussi auprès des amateurs de cinéma fantastique : Deathgasm, sélectionné dans une dizaine de festivals de cinéma fantastique, a raflé pas moins de huit prix au Toronto After Dark Film Festival.

Les trois jeunes acteurs néozélandais, Milo Cawthorne/Brodie, James Blake/Zakk et Kimberley Crossman/Medina (elle manie la hache avec grâce et efficacité) contribuent énergiquement à soutenir le rythme du film qui s’essouffle parfois.

Deathgasm est une fantaisie de potache qui tire sans vergogne ses atouts d’un mauvais goût affiché et aussi de quelques trouvailles dans la mise en scène d’un genre tant exploité, celui du cinéma d’horreur. À voir entre amis quand l’humeur est à la rigolade.

Deathgasm

Édition - 7 / 10

Deathgasm (82 minutes) tient avec ses suppléments sur un DVD-9 logé dans un boîtier noir épais de 14 mm. Le menu animé et musical offre le choix entre trois versions audio : deux pour la version originale, avec sous-titres français optionnels, (DTS Digital Surround 5.1 ou Dolby Digital 5.1) et Dolby Digital 5.1 pour le doublage en français.

L’édition française est un clone de l’édition américaine. Mais nous sommes, une fois de plus, privés du format Blu-ray !

En supplément sont repris les bonus de l’édition US. Dans les coulisses du film (15’) commence par un aperçu des effets spéciaux avec essais de décapitations, de projections de sang, du maquillage d’un démon cornu, se poursuit par une revue détaillée des armes, puis par les commentaires des acteurs sur leur personnage et par un entretien avec Jason Lei Howden qui nous dit que le film a été tourné à Auckland en seulement 20 jours. Rien de passionnant… et pas de sous-titres ! Suit un clip vidéo (4’) du morceau (heavy metal of course) qui accompagne la fin du film et les crédits. Pour finir, un commentaire du film par le réalisateur, pas inintéressant mais que l’absence de sous-titres réserve aux anglophones.

L’image (2.35:1) est précise et bien contrastée, avec des couleurs vives… à l’exception toutefois de certaines scènes en basse lumière affectées par des noirs poreux tendant à se boucher.

Le son donne à la musique une belle ampleur pour remplir le local d’écoute. Le format DTS Digital Surround 5.1 de la version originale est sensiblement plus dynamique que le Dolby Digital 5.1, autre format de la VO, et le seul disponible pour le doublage en français, pas très naturel. Les dialogues de la version originale sont occasionnellement un peu étouffés.

Deathgasm

Crédits images : © Metalheads, MPI Media Group, New Zealand Film Commission, Timpson Films

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 2 août 2016
Deathgasm est une fantaisie de potache qui tire sans vergogne ses atouts d’un mauvais goût affiché et aussi de quelques trouvailles dans la mise en scène d’un genre tant exploité, celui du cinéma d’horreur. À voir entre amis quand l’humeur est à la rigolade.
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tilouv
Le 13 juin 2016
Ah oui là franchement top! La jaquette ne ment pas, ça va "charcler" dans tous les sens sur fond de musique heavy metal bien "bourine"!
Et bien alors voilà, c'est tout ce qu'il nous faut. Nos héros geeks font un voyage entre "Tucker et Dale fightent le mal" et "bienvenue à zombieland", nous offrant de bonnes tranches de rires et pas mal d'hectolitre de boyaux et de confiture à la fraise. A noter les FX très réussis, normal vous me direz, c'est le responsable des effets spéciaux de Peter Jackson.
A voir absolument!

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