Réalisé par Susanne Bier
Avec
Nikolaj Coster-Waldau, Maria Bonnevie et Ulrich Thomsen
Édité par KMBO
Simon et Andreas, tous deux policiers, sont appelés pour une violente dispute conjugale. Arrivés chez un couple de drogués, ils découvrent sur place un bébé laissé à l’abandon dans un placard. Cette découverte traumatise Andreas, lui-même jeune père. Elle aura des répercutions dramatiques et inattendues sur sa vie privée.
A Second Chance (En chance til) est le quinzième film de la Danoise Susanne Bier, réalisatrice de Open Hearts (Elsker dig for evigt, 2002), Brothers (Brødre, 2004) et After the Wedding (Efter brylluppet, 2006).
Si A Seconde Chance a déçu nos attentes, les acteurs n’y sont pour rien. Nikolaj Coster-Waldau, le Jaime Lannister de Game of Thrones (Le Trône de Fer), revenu pour le tournage dans sa terre natale, confirme sa présence face à la caméra et Maria Bonnevie, pour le rôle qu’elle tient à ses côtés, a même décroché un prix d’interprétation à… Abu Dhabi.
A Second Chance réussit à user la patience du spectateur : il faut attendre plus d’une heure (et supporter l’écriture agitée de la réalisatrice) pour que le drame commence vraiment à se nouer. Et là commence une autre désillusion provoquée par le manque de crédibilité du scénario, encore accentuée par une série d’improbables rebondissements que rien n’annonce, comme des lapins sortis d’un chapeau.
Serena, sorti dans nos salles trois mois plus tôt, n’avait pas convaincu. S’agit-il seulement d’un passage à vide pour Susanne Bier ? C’est vers cette hypothèse que semble pousser l’accueil très favorable que la critique a réservé à la minisérie coproduite par la BBC qu’elle vient de réaliser, avec Hugh Laurie à l’affiche, The Night Manager, dont on attend que le Blu-ray et le DVD traversent le Channel.
A Second Chance (98 minutes) est gravé sur un DVD-9 logé dans un boîtier de 14 mm avec une affiche en couverture. Le menu fixe et musical propose version originale et doublage en français avec le choix entre deux formats audio, Dolby Digital 5.1 ou 2.0 stéréo.
Les sous-titres, optionnels, sont affectés d’un mal bizarre, une allergie à l’accent circonflexe !
Deux miettes de bonus : huit projets d’affiche et une bande-annonce en VF.
L’image (2.35:1), trop douce, manque de netteté dans les scènes les moins éclairées, parfois un peu granuleuses. Couleurs soigneusement étalonnées.
Le son est propre en bien équilibré, avec des dialogues clairement restitués dans les deux versions, un peu plus en avant dans le doublage. Peu de différence entre les formats Dolby Digital stéréo et 5.1, avec lequel l’image sonore reste essentiellement centrée sur les voies frontales.
Crédits images : © KMBO