The Good Wife - Saison 6 (2014) : le test complet du DVD

Alicia Florrick voit sa vie bouleversée par l’incarcération de son mari Peter, alors procureur de Chicago, à la suite d’un scandale sexuel et d’une affaire de corruption. Pour subvenir aux besoins de ses enfants, elle se fait embaucher dans le cabinet d’avocats de son ami Will. Après 15 ans loin du barreau, Alicia réalise que la compétition va être rude avec de jeunes recrues ambitieuses et déterminées. Les choses ont évolué depuis : Peter est maintenant gouverneur de l’Illinois et Alicia, après s’être fait une solide réputation, a ouvert son propre cabinet.

The Good Wife, créée par Michelle et Robert King, a reçu un excellent accueil critique et remporté de nombreux prix dont cinq prestigieux Prime Time Awards. Une des séries les plus suivies aux USA, elle a aussi été diffusée sur presque toute la planète (sous le titre Une femme exemplaire au Québec !) et aura tenu l’antenne pendant sept saisons de chacune 22 épisodes.

CBS a récemment annoncé que le 22e épisode de la saison 7, en première diffusion le 8 mai 2016, serait le dernier de la série. Mais, telle le phénix, elle pourrait renaître de ses cendres : un spin off aurait été commandé à Michelle et Robert King, dans lequel Christine Baranski reprendrait le rôle de Diane Lockhart.

The Good Wife a plusieurs atouts dans sa main, des scénarios soigneusement structurés et des dialogues bien écrits pour chacun des cas traités par l’équipe d’avocats, généralement dénoués dans le cadre d’un, voire de deux épisodes. S’y entremêlent les histoires personnelles, riches en rebondissements, des sept personnages principaux, constituant un arc narratif assez solide pour fidéliser l’audience.

Pour faire bonne mesure, il faut ajouter une intéressante galerie de personnages dans laquelle se place, en tête d’affiche, Alicia Florrick (The Good Wife en personne), un rôle encore plus important pour Julianna Margulies que celui qu’elle a tenu au long de 135 épisodes de la saga de Michael Crichton, Urgences (ER, 15 saisons, de 1995 à 2009).

À ses côtés, Chris Noth, le Mr Big de Sex and the City (Série), dans le rôle de son mari Peter, Alan Cumming, fascinant dans son emploi de directeur de campagne machiavélique, et Archie Panjabi, dans la peau d’une enquêtrice à la solde du cabinet d’avocats mettant au service d’une redoutable efficacité ses charmes universels (elle est bisexuelle) et tout autre moyen adapté, légal… ou pas ! On ne la verra plus dans la saison 7 : le torchon a brûlé entre elle et Julianna Margulies et on dit même qu’elles ont refusé d’être filmées ensemble à la fin de la saison 6 ! Des heures sup’ pour la post-production.

Si les saisons 4 et 5 sont généralement considérées comme les meilleures de la série, la saison 6, d’une excellente tenue, s’ouvre sur un événement surprenant, l’arrestation brutale pour trafic d’héroïne de Cary Agos, l’un des sept personnages principaux.

La saison 6 de The Good Wife (22 x 42 minutes) tient sur six DVD (cinq DVD-9 et un DVD-5) logés dans un coffret, non fourni pour le test effectué sur check discs. Le menu fixe et muet propose la version originale au format Dolby Digital 5.1 et deux doublages, en français et en allemand, au format Dolby Digitak 2.0 stéréo.

Sous-titres, trop haut placés, en français, allemand, néerlandais et anglais pour malentendants.

En complément, un généreux lot de scènes coupées, sous-titrées en quatre langues, d’une durée cumulée de 95 minutes.

Les autres bonus sont sur le disque 6.

Suivez le guide : dans les coulisses du final de la saison (25’). Robert et Michelle King, créateurs de la série et les producteurs nous font visiter les bureaux occupés par l’équipe à Culver City : la grande salle des scénaristes, avec un tableau blanc où est inscrit le plan d’un épisode et un tableau de liège sur lequel sont épinglées des feuilles avec, sur chacune, le résumé de l’action, scène par scène. Trois avocats font partie de l’équipe qui sollicite aussi l’assistance de consultants au fait de la législation de l’Illinois. L’activité des scénaristes, des équipes de tournage (huit jours par épisode) et de post-production est régie par un strict planning. Julianne Margulies est présente à temps plein. Si le documentaire n’évite pas les ornières de la promotion, il donne cependant une bonne idée de l’importance de l’entreprise et du professionnalisme des équipes.

La tentation d’Alicia Florrick (22’). Julianne Margulies évoque les rebondissements de la série, une des raisons de son succès. La saison 6 s’ouvre sur l’arrestation de Cary Agos et se centrera ensuite sur les aspirations politiques d’Alicia Florrick et les douloureuses épreuves qu’elles entraîneront.

Les estimables femmes du dimanche soir (4’). Julianna Margulies et Christine Baranski livrent leurs réflexions sur leur personnage.

Pour finir, un bêtisier (4’).

L’image (1.78:1) est assez bien définie, lumineuse, avec des couleurs agréablement saturées, correctement étalonnées, dans des tonalités chaudes, avec des contrastes fermes et des noirs denses.

La version originale (Dolby Digital 5.1) donne à l’accompagnement musical une belle ampleur, même si elle ne tire pas grand parti des possibilités du multicanal, ce qui est normal pour une série faite de dialogues. Ceux-ci sont clairement restitués par toutes les versions, mais trop en avant dans le doublage en français.

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