Goldorak - Box 3 - Épisodes 25 à 36 (1976) : le test complet du DVD

UFO robo: Gurendaizâ

Version non censurée

Réalisé par Masayuki Akihi

Édité par AB Vidéo

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Le 21/12/2016
Critique

Goldorak Box 3

Les forces de Vega réussissent à endommager sérieusement Goldorak. Fort heureusement, celui-ci est réparé et parvient à causer des dégâts à l’ennemi. Hydargos est mort, le Commandant Horos le remplace, bien décidé à se montrer invincible. Mais Actarus ne se laisse pas impressionner par ses leurres (notamment une fausse reine Astrida) et le professeur Procyon renforce le point faible de Goldorak…

Diffusé pour la première fois au Japon le 5 octobre 1975 et en juillet 1978 en France (sur Antenne 2 dans Récré A2), le premier épisode de Goldorak (UFO Robot Grendizer en version originale), réalisé par la Toei Animation d’après l’auteur Go Nagaï, présente les personnages d’Alcor, pilote d’un OVTerre et par ailleurs héros de la série Mazinger Z, le professeur Procyon, directeur d’un centre spatial, Rigel, le fermier du ranch du Bouleau blanc, Vénusia et Mizar, les enfants de ce dernier, et Actarus, le fils de Procyon, un jeune palefrenier peu bavard, mélancolique, introverti, qui passe ses journées à s’occuper du bétail de la ferme. Alcor est envoyé par la NASA afin d’enquêter sur la prolifération d’OVNI signalés dans la région.

Alors que certaines soucoupes visiblement hostiles apparaissent dans le ciel, Actarus tente de s’interposer quand Alcor souhaite aller à leur rencontre. La Lune devient rouge, Actarus prédit une attaque imminente. En réalité, Actarus est un être venu de l’espace. Il est le Prince d’Euphor, poursuivi par les hommes de Véga, qui ont décimé sa planète et tous ses habitants, et qui ont établi le Camp de la Lune noire derrière la face cachée de notre satellite. Réfugié sur terre depuis deux ans, il a été recueilli par Procyon. Actarus est arrivé sur Terre à bord d’un robot géant ultra-perfectionné, construit à l’origine comme machine de guerre destinée à s’emparer de toutes les planètes de la galaxie. Ce robot porte un nom, il s’agit de Goldorak. Un animé japonais culte vient de naître.

Au début de ce coffret, après qu’une soucoupe se soit écrasée à proximité du Centre spatial, des soldats de Vega poursuivent une jeune femme, Aphélie. Elle se révèle être une habitante d’Euphor, la planète d’Actarus. Elle lui apprend qu’il existait des survivants d’Euphor, réduits en esclaves ou cobayes. Actarus, est stupéfait quand il comprend que chaque Golgoth combattu renfermait en réalité le cerveau d’un habitant d’Euphor. Aphélie, manipulée par les forces de Vega, est persuadée qu’Actarus a trahi sa planète et qu’elle doit donc le tuer. Actarus démasque ses intentions quand elle s’introduit dans le hangar de Goldorak pour le détruire, mais Aphélie l’accuse alors d’avoir fui Euphor en laissant les survivants derrière lui, ne pensant qu’à sauver sa propre vie. Il s’agit d’un des meilleurs épisodes de la saga. De même, le dernier épisode de la saison 1, scindé en deux parties avec le premier épisode de la saison 2, est absolument dantesque. Actarus donne son sang à Vénusia, blessée, dont la transfusion engendrera la mutation du métabolisme de la jeune femme, qui sera ensuite dotée de capacités physiques qu’elle pourra mettre à profit et prendre part à l’action. l’OVTerre d’Alcor est détruit, ce qui marque la fin d’un cycle. Une armada attaque le Centre comme jamais auparavant, Hydargos parvient à infiltrer le repaire de Procyon (et à le torturer) tout en prenant le personnel en otage. La fin des Bords de l’abîme est aussi phénoménal quand Goldorak parvient à détruire une soucoupe amirale avec à son bord le terrible Hydargos. C’est la mort du plus redoutable et emblématique adversaire d’Actarus. Minos parvient à s’en sortir, mais s’échappe en ayant le visage brûlé et défiguré. La deuxième saison peut réellement commencer.

Au fil des épisodes suivants, Minos est finalement soigné, mais Minas, son alter ego féminin, change du tout au tout. Plutôt que d’apparaître dans le visage scindé de Minos, le visage de Minas se superpose cette fois à celui de Minos. Rigel, qui a failli être assassiné par Hydargos, met fin à son Comité d’accueil des hommes de l’espace et devient président du Comité Anti-extraterrestres. C’est aussi l’apparition du commandant Horos, avec son oeil électronique, nommé par le Grand Stratéguerre aux côtés de Minos, lui-même nommé commandant direct des forces d’attaque, tout en restant général du Camp de la Lune noire. La suite se contente d’exploiter efficacement la même recette avec souvent un être venu d’une autre planète (comme Ergastule, Prince de Vestalie dans Le Mercenaire de l’oppression), qui accepte de combattre le prince d’Euphor et dont le prix de la victoire sera l’indépendance de sa planète d’origine. Horos et Minos ne cessent de chercher la base de lancement de Goldorak, tout en perfectionnant leurs Golgoths et en analysant les points faibles du robot, à savoir le temps de la récupération de la navette et celui mis entre le transfert et l’autolargue.

Dans La pierre de foudre, un affrontement ranime une vieille blessure d’Actarus, des suites d’une bombe au lasernium qui l’avait presque tué sur sa planète. Ce qui fragilise le personnage. L’épisode Don Quichotte de l’espace est un peu à part puisqu’il fait la part belle au Béliorak, déjà apparu dans la série, avec un ton placé sous le signe de l’humour. Actarus n’apparaît que la moitié de l’épisode et même l’animation au style plus crayonné détonne par rapport à d’habitude. Il s’agit également de la dernière apparition de Banta. Dans La Reine fantôme, Actarus affronte un de ses plus redoutables adversaires et se retrouve face au fantôme de sa mère, ce qui nous vaut quelques vues de la planète Euphor. Parallèlement, Alcor détruit un Golgoth pour la première fois dans la série. Dans Le Premier raid, Goldorak combat sous-terre et s’unit enfin à l’Alcorak pour renforcer leurs chances face aux forces de Vega. Les scènes d’essais du jumelage font parties des meilleures de la série.

À suivre…

Goldorak Box 3

Présentation - 4,5 / 5

Le troisième box de la saga Goldorak, disponible chez AB Vidéo, se présente sous la forme d’un Digipack à quatre volets. Celui de gauche indique la liste des épisodes (en français), quatre par DVD, tandis que les galettes reposent sur les trois suivants, avec un fond représentant l’espace. La sérigraphie des disques est identique et reprend le visuel du fourreau cartonné. Le verso du Digipack est illustré par des portraits de Golgoths, d’Alcor, d’Aphélie et de Goldorak couplé à l’Alcorak. Les menus principaux sont très légèrement animés, sobres et musicaux. Les épisodes sont proposés dans leur version non censurée. Possibilité de lancer l’intégralité du programme disponible sur le DVD (1h45 environ), ou de sélectionner l’épisode voulu. Si votre choix s’est porté sur la version française, le générique - ainsi que celui de la fin - disponible est celui chanté par Noam (écrit par Pierre Delanoë), qui était alors la seconde chanson de la série après celle d’Enriqué Fort.

Goldorak Box 3

Bonus - 1,5 / 5

Élément inédit dans nos contrées, après le générique de fin nous trouvons un teaser (en japonais sous-titré français) du prochain épisode. Cette fois, l’éditeur a glissé dans le Digipack, un petit livret proposant quelques esquisses du robot Goldorak lui-même et d’Alcorak. Celles-ci ont été nettoyées des traces laissées par les années afin de les rendre plus lisibles. Comme l’indique une note au début de ce livret, il subsiste quelques témoignages du temps, à l’instar des annotations originales, traduites en français pour l’occasion. Sous chaque image, AB Vidéo propose la traduction des références et commentaires manuscrits de l’auteur, en respectant les noms japonais des personnages.

Goldorak Box 3

Image - 4,0 / 5

La qualité technique est équivalente aux épisodes présents sur le premier coffret. Les épisodes sont présentés au format 4/3. Seuls les plus acharnés se rendront compte que l’éditeur a procédé à un léger recadrage. La restauration fait vraiment plaisir, notamment au niveau des couleurs, ravivées, souvent superbes. La stabilité est frappante, le grain original respecté, la propreté de l’image indéniable, malgré quelques petits points et traits qui demeurent visibles. Cela valait le coup d’attendre ! Ce lifting sied à ravir à l’animation old school et Goldorak semble bien retapé pour séduire de nouveaux et jeunes spectateurs. Evidemment, la qualité varie d’un épisode à l’autre, certains étant plus ternes avec une colorimétrie sensiblement fanée ou marqués par divers flous qui semblent d’origine sur les mouvements rapides, mais l’ensemble se tient. Les masters utilisés proviennent directement du Japon, où ils ont été nettoyés, puis ont ensuite subi un nouveau dépoussiérage lors de leur arrivée dans nos contrées. C’est pour cela que les fans français ne retrouveront pas le carton avec le titre dans la langue de Molière. Qu’ils soient rassurés, malgré l’écriture en japonais, le célèbre « Aujourd’hui, Goldorak dans… » a heureusement été conservé. L’apparition de chaque Golgoth est également estampillée en japonais du nom du robot de Véga. Les cornes de Goldorak brillent de mille feux et on a l’impression de découvrir la série pour la première fois.

Goldorak Box 3

Son - 4,0 / 5

AB Vidéo nous permet de retrouver cette fantastique version française qui nous a tous bercé. La nostalgie nous étreint littéralement en réentendant les merveilleuses voix de Daniel Gall (Actarus), Pierre Guillermo (Alcor), Michel Gatineau (Professeur Procyon), Jacques Ferrière (Rigel), Jane Val (Vénusia), Marc de Georgi (Hydargos), Jean-Claude Michel (Minos), Paule Emanuele (Minas), Claude Bertrand (Banta), et bien d’autres immenses comédiens qui ont participé à l’immense succès de Goldorak en France. La Stéréo française s’en sort admirablement. Si certaines séquences paraissent parfois plus étouffées, le confort acoustique est largement suffisant, les dialogues sont clairs et les ambiances percutantes. C’est ici l’occasion de découvrir la version originale, avec les sous-titres français imposés. Le changement de langue est d’ailleurs verrouillé et impossible à la volée. La traduction suit les dialogues japonais et restitue également les prénoms originaux. Très étonnant d’entendre « Duke Fleed !!! », nom du personnage principal, à la place du célèbre « Métamoprhose ! ». À titre de comparaison, la piste japonaise s’avère plus dynamique que son homologue avec notamment une restitution musicale plus pointue.

Goldorak Box 3

Crédits images : © Toei Animation/Dynamic Planning

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm