Goldorak - Box 4 - Épisodes 37 à 49 (1976) : le test complet du DVD

UFO robo: Gurendaizâ

Version non censurée

Réalisé par Masayuki Akihi

Édité par AB Vidéo

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Le 18/08/2017
Critique

Goldorak Box 4

Au cours d’un affrontement avec un Golgoth, Alcor est blessé. Vénusia prend les commandes de l’Alcorak et sauve Actarus. Puis elle récidive, prouvant ainsi sa capacité à piloter avec dextérité. Procyon lui met au point le Vénusiak, engin auquel Actarus peut s’arrimer et intervenir en milieux aquatiques. Bientôt le professeur crée une nouvelle machine qui va élargir encore le champ d’action d’Actarus puisqu’elle sera efficace sous terre !

Épisodes 37 à 49 (13 épisodes de la Saison 2) :

2.10 - Une étoile est morte

2.11 - Les Faiseurs de ténèbres

2.12 - La Patrouille des aigles

2.13 - Le Réveil des volcans

2.14 - Le Baptême du feu

2.15 - Péril en la demeure

2.16 - La Victoire des aigles

2.17 - Quand les chiens sont lâchés

2.18 - Des fourmis et des hommes

2.19 - Le Ballet des requins

2.20 - Le Lac embrasé

2.21 - Un monde en fusion
2.21 - La Dernière survivante

Diffusé pour la première fois au Japon le 5 octobre 1975 et en juillet 1978 en France (sur Antenne 2 dans Récré A2), le premier épisode de Goldorak (UFO Robot Grendizer en version originale), réalisé par la Toei Animation d’après l’auteur Go Nagaï, présente les personnages d’Alcor, pilote d’un OVTerre et par ailleurs héros de la série Mazinger Z, le professeur Procyon, directeur d’un centre spatial, Rigel, le fermier du ranch du Bouleau blanc, Vénusia et Mizar, les enfants de ce dernier, et Actarus, le fils de Procyon, un jeune palefrenier peu bavard, mélancolique, introverti, qui passe ses journées à s’occuper du bétail de la ferme. Alcor est envoyé par la NASA afin d’enquêter sur la prolifération d’OVNI signalés dans la région.

Alors que certaines soucoupes visiblement hostiles apparaissent dans le ciel, Actarus tente de s’interposer quand Alcor souhaite aller à leur rencontre. La Lune devient rouge, Actarus prédit une attaque imminente. En réalité, Actarus est un être venu de l’espace. Il est le Prince d’Euphor, poursuivi par les hommes de Véga, qui ont décimé sa planète et tous ses habitants, et qui ont établi le Camp de la Lune noire derrière la face cachée de notre satellite. Réfugié sur terre depuis deux ans, il a été recueilli par Procyon. Actarus est arrivé sur Terre à bord d’un robot géant ultra-perfectionné, construit à l’origine comme machine de guerre destinée à s’emparer de toutes les planètes de la galaxie. Ce robot porte un nom, il s’agit de Goldorak. Un animé japonais culte vient de naître.

Goldorak Box 4

Nous sommes exactement à mi-parcours et le moins que l’on puisse dire c’est que ces épisodes 37 à 49 sont très mouvementés et ne manquent pas de rebondissements ! Tout d’abord, Actarus et Vénusia changent enfin de costume, c’est peut-être anecdotique, mais cela donne un côté plus moderne aux personnages. Le premier arbore les mêmes couleurs, jaunes-orangées et brunes, mais son gilet et son sweat-shirt sont différents et lui donnent un côté bad-ass, tandis que la seconde apparaît moins sage et plus sexy. Quelques changements apparaissent également au niveau de l’animation au trait plus fin. Ce rafraîchissement apparaît au bon moment et mine de rien contribue au renouvellement de la série.

Le gros bouleversement provient de l’arrivée de Vénusia aux côtés d’Actarus et d’Alcor. Après qu’Actarus lui ait donné son sang d’alien pour la sauver à la fin de la saison 1, Vénusia démontre de nouvelles capacités physiques, à l’instar du concours de gymnastique dans l’épisode 39 La Patrouille des aigles. Son agilité, ses sens aiguisés et surtout sa détermination à aider l’homme dont elle est secrètement amoureuse la poussent à vouloir montrer à tous ce dont elle est capable. De leur côté, les hommes de Véga conduits par le Grand Stratéguerre (qui apparaît très peu dans cette poignée d’épisodes), font tout pour détruire le centre de recherche de Procyon qui est désormais leur cible principale. Minos et Horos (alliés, mais rivaux) ne manquent pas d’idées (et de Golgoths) pour asservir la planète bleue, y compris pour survivre puisqu’ils sont eux-mêmes à la recherche de nouvelles énergies (notamment le plutonium terrestre dans plusieurs opus), quitte à tourner en rond, d’où l’impression de voir un peu la même histoire durant quelques épisodes.

Goldorak Box 4

Probablement poussés par les marchands de jouets, les scénaristes donnent deux nouvelles machines pour accompagner Actarus et son Goldorak. Après quelques passages dans le simulateur de vol, Vénusia hérite du Vénusiak, qui jumelé à Goldorak permet à Actarus de se battre dans les profondeurs des océans (puisque la consommation énergétique de Goldorak double lorsqu’il est en plongée), tandis qu’Alcor, en plus de l’Alcorak, hérite du Fossoirak (épisode Des Fourmis et des hommes), équivalent du Vénusiak mais qui permet à Goldorak d’explorer les entrailles de la Terre. Désormais, chacun se rend à son vaisseau par l’intermédiaire d’une navette sphérique (La Victoire des aigles). Les combats sont multipliés dans les épisodes 37 à 49. Si Horos ne possède pas le charisme et la force de l’infâme Hydargos, Minos (avec quelques rares apparitions de Minas) relève le niveau des bad-guys, même si lui-même apparaît plus en retrait, la production misant avant tout sur l’héroïsme de son trio, notamment de la jeune femme qui détruit même son premier Golgoth dans Une étoile est morte.

Si Goldorak sort chaque fois victorieux du combat final, cela ne l’empêche pas d’être souvent mis en fâcheuse posture et d’être heureusement secouru par ses amis, tout aussi courageux que lui. L’humour est toujours aussi omniprésent grâce à la présence du génial Rigel, qui arbore quant à lui un maillot de bain très élégant dans Le Ballet des requins, mais qui ne peut rivaliser avec le bikini osé de Vénusia. Alcor est quant à lui chamboulé par ses propres sentiments, notamment envers Vénusia, et rentre malgré lui en compétition avec Actarus (Le Lac embrasé). Quant au petit Mizar, c’est à son tour d’apprendre la véritable identité d’Actarus (Une étoile est morte), très vite suivi par Rigel dans Les Faiseurs des ténèbres, épisode se déroulant d’ailleurs principalement dans l’espace.

Menés tambours battants, ces épisodes qui montrent un Goldorak - ainsi que le centre de recherche grâce au cérébro-ordinateur - toujours plus perfectionné, s’avèrent extrêmement généreux en terme d’émotions (Quand les chiens sont lâchés notamment) et d’action. Ce coffret se clôt sur l’apparition surprise de Phénicia, princesse d’Euphor, qui n’est autre que la sœur d’Actarus, qui a pu elle aussi échapper à la destruction de leur planète et qui a trouvé refuge sur Terre. Dans La Dernière survivante, elle apprend ses origines et retrouve son frère. Mais va-t-elle néanmoins rejoindre l’escadrille ?

À suivre…

Goldorak Box 4

Présentation - 4,0 / 5

Le quatrième box de la saga Goldorak, disponible chez AB Vidéo, se présente sous la forme d’un Digipack à quatre volets. Celui de gauche indique la liste des épisodes (en français), cinq sur les deux premiers et trois sur le troisième (qui comprend aussi les suppléments), tandis que les galettes reposent sur les trois suivants, avec un fond représentant l’espace. La sérigraphie des disques est identique et reprend le visuel du fourreau cartonné. Le verso du Digipack est illustré par les portraits de Rigel, Vénusia, de Goldorak et de Minas. Les menus principaux sont très légèrement animés, sobres et musicaux. Les épisodes sont proposés dans leur version non censurée. Possibilité de lancer l’intégralité du programme disponible sur le DVD (1h45 environ), ou de sélectionner l’épisode voulu. Si votre choix s’est porté sur la version française, le générique - ainsi que celui de la fin - disponible est celui chanté par Noam (écrit par Pierre Delanoë), qui était alors la seconde chanson de la série après celle d’Enriqué Fort.

Goldorak Box 4

Bonus - 1,5 / 5

Elément inédit dans nos contrées, après le générique de fin nous trouvons un teaser (en japonais sous-titré français) du prochain épisode. Exit le petit livret proposant quelques esquisses originales glissé dans le Digipack. Les seuls suppléments ici s’avèrent les quelques génériques français proposés en version audio avec une photo récente du chanteur original : Le Prince de l’espace (2’30) et Va combattre ton ennemi (2’45) par Enriqué Fort, deux horribles reprises modernisées de La Légende de Goldorak (3’35) et Prince de l’espace (3’30) par Jean-Pierre Savelli, Le Retour de Goldorak ((3’) et Goldorak, oui c’est son nom (2’35) par Bernard Minet.

Goldorak Box 4

Image - 4,0 / 5

La qualité technique est équivalente aux épisodes présents sur le premier coffret. Les épisodes sont présentés au format 4/3. Seuls les plus acharnés se rendront compte que l’éditeur a procédé à un léger recadrage. La restauration fait vraiment plaisir, notamment au niveau des couleurs, ravivées, souvent superbes. La stabilité est frappante, le grain original respecté, la propreté de l’image indéniable, malgré quelques petits points et traits qui demeurent visibles. Cela valait le coup d’attendre ! Ce lifting sied à ravir à l’animation old school et Goldorak semble bien retapé pour séduire de nouveaux et jeunes spectateurs. Evidemment, la qualité varie d’un épisode à l’autre, certains étant plus ternes avec une colorimétrie sensiblement fanée ou marqués par divers flous qui semblent d’origine sur les mouvements rapides, mais l’ensemble se tient. Les masters utilisés proviennent directement du Japon, où ils ont été nettoyés, puis ont ensuite subi un nouveau dépoussiérage lors de leur arrivée dans nos contrées. C’est pour cela que les fans français ne retrouveront pas le carton avec le titre dans la langue de Molière. Qu’ils soient rassurés, malgré l’écriture en japonais, le célèbre « Aujourd’hui, Goldorak dans… » a heureusement été conservé. L’apparition de chaque Golgoth est également estampillée en japonais du nom du robot de Véga. Les cornes de Goldorak brillent de mille feux et on a l’impression de découvrir la série pour la première fois.

Goldorak Box 4

Son - 4,0 / 5

AB Vidéo nous permet de retrouver cette fantastique version française qui nous a tous bercé. La nostalgie nous étreint littéralement en réentendant les merveilleuses voix de Daniel Gall (Actarus), Pierre Guillermo (Alcor), Michel Gatineau (Professeur Procyon), Jacques Ferrière (Rigel), Jane Val (Vénusia), Marc de Georgi (Hydargos), Jean-Claude Michel (Minos), Paule Emanuele (Minas), Claude Chantal (Phénicia) et bien d’autres immenses comédiens qui ont participé à l’immense succès de Goldorak en France. La Stéréo française s’en sort admirablement. Si certaines séquences paraissent parfois plus étouffées, le confort acoustique est largement suffisant, les dialogues sont clairs et les ambiances percutantes. C’est ici l’occasion de découvrir la version originale, avec les sous-titres français imposés. Le changement de langue est d’ailleurs verrouillé et impossible à la volée. La traduction suit les dialogues japonais et restitue également les prénoms originaux. Très étonnant d’entendre « Duke Fleed !!! », nom du personnage principal, à la place du célèbre « Métamorphose ! ». A titre de comparaison, la piste japonaise s’avère plus dynamique que son homologue avec notamment une restitution musicale plus pointue.

Goldorak Box 4

Crédits images : © Toei Animation

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm