Goldorak - Box 6 - Épisodes 62 à 74 (1976) : le test complet du DVD

UFO robo: Gurendaizâ

Version non censurée

Réalisé par Masayuki Akihi

Édité par AB Vidéo

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Le 18/08/2017
Critique

Goldorak Box 6

Les échecs successifs de Véga accroissent son agressivité. Ses attaques sont de plus en plus violentes au point qu’Actarus et ses amis manquent de rester à sa merci ! Heureusement, le professeur Procyon poursuit ses recherches et ses nouveaux engins (comme l’Aquarak, entre autres) sont toujours prêts à point nommé.

Épisodes 62 à 74 (Fin de la saison 3) :

3.10 - Les Cygnes

3.11 - L’Ours polaire

3.12- Cinq minutes pour mourir

3.13 - Un grand entre les grands

3.14 - La mort vient de la mer

3.15 - Opération plongée

3.16 - La Grande douleur

3.17 - Tel père, tel fils

3.18- L’Imposture

3.19 - Le Meilleur ami

3.20- La Princesse amoureuse

3.21 - Pour l’amour de la Terre
3.22 - Ce n’est qu’un au revoir

Diffusé pour la première fois au Japon le 5 octobre 1975 et en juillet 1978 en France (sur Antenne 2 dans Récré A2), le premier épisode de Goldorak (UFO Robot Grendizer en version originale), réalisé par la Toei Animation d’après l’auteur Go Nagaï, présente les personnages d’Alcor, pilote d’un OVTerre et par ailleurs héros de la série Mazinger Z, le professeur Procyon, directeur d’un centre spatial, Rigel, le fermier du ranch du Bouleau blanc, Vénusia et Mizar, les enfants de ce dernier, et Actarus, le fils de Procyon, un jeune palefrenier peu bavard, mélancolique, introverti, qui passe ses journées à s’occuper du bétail de la ferme. Alcor est envoyé par la NASA afin d’enquêter sur la prolifération d’OVNI signalés dans la région. Alors que certaines soucoupes visiblement hostiles apparaissent dans le ciel, Actarus tente de s’interposer quand Alcor souhaite aller à leur rencontre. La Lune devient rouge, Actarus prédit une attaque imminente. En réalité, Actarus est un être venu de l’espace. Il est le Prince d’Euphor, poursuivi par les hommes de Véga, qui ont décimé sa planète et tous ses habitants, et qui ont établi le Camp de la Lune noire derrière la face cachée de notre satellite. Réfugié sur terre depuis deux ans, il a été recueilli par Procyon. Actarus est arrivé sur Terre à bord d’un robot géant ultra-perfectionné, construit à l’origine comme machine de guerre destinée à s’emparer de toutes les planètes de la galaxie. Ce robot porte un nom, il s’agit de Goldorak. Un animé japonais culte vient de naître.

Goldorak Box 6

Cette fois, nous y sommes. C’est la dernière ligne droite pour Actarus, sa soeur Phénicia et leurs amis Alcor et Vénusia. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les scénaristes commencent sérieusement à racler les fonds de tiroir dans cette troisième saison. Les épisodes deviennent redondants et la série entre en pilotage automatique. Du moins dans la première partie de cette poignée de derniers épisodes. Même les sbires de Véga ont l’air de tourner en rond et ne plus croire à leur prochaine victoire, il faut dire qu’ils sont restés longtemps optimistes après plus de soixante défaites, ils enchaînent la construction de nouveaux Golgoths en espérant toujours que le dernier saura enfin anéantir Goldorak. Le temps presse puisque la planète mère des forces de Véga étant morte, la seule chance de survie demeure la Terre. Le Grand Stratéguerre se rend compte que Minos et Horos ne parviennent pas à annexer la planète bleue et qu’Actarus aura toujours le dessus. Les pièges s’enchaînent pourtant, à l’instar de cygnes cybernétisés explosifs dans l’épisode 62 du même nom, qui contiennent du lasernium, élément beaucoup plus présent dans la dernière partie de la saison 3, ou bien encore des requins robotisés dans La Mort vient de la mer.

Goldorak Box 6

Alcorak, Vénusiak et Fossoirak participent systématiquement à l’aventure et ont fort à faire aux côtés de Goldorak, et on se demande comment le robot géant avait pu jusqu’alors survivre sans bénéficier de leur aide. Seul bémol de ces épisodes, Vénusia ne semble plus intéresser les scénaristes et se voit reléguer au second plan au profit de Phénicia, de ses sentiments pour Alcor et de son côté tête brûlée qui met parfois en danger son frère et ses partenaires. A côté des aventures de nos héros, Mizar et Rigel ne font plus que quelques apparitions sporadiques histoire qu’on ne les oublie pas, mais leur participation demeure anecdotique. Certains épisodes parviennent évidemment à sortir du lot, à l’instar de L’Ours polaire, dont l’esthétique particulière s’avère magnifique avec ces flocons de neige qui tombent sans discontinuer. Les morts s’accumulent également dans ces opus, en particulier celles des fils (Tel père, tel fils), filles (La Princesse amoureuse), anciens amours (La Grande douleur, La Princesse amoureuse) et anciens amis (Le Meilleur ami, épisode qui explique enfin la blessure au bras d’Actarus) de toute la clique, y compris des badguys, plus particulièrement Horos qui apparaît étrangement plus humain, peut-être parce qu’il ne se fait plus d’illusions sur le sort réservé aux forces de Véga. Horos disparaît dans l’épisode clé La Princesse amoureuse. Même chose pour le Grand Sratéguerre, dont la fille unique, la princesse Végalia, dont on apprend qu’elle devait épouser Actarus afin de sceller une alliance entre les peuples (bien avant les désirs de conquête du Grand Stratéguerre et la destruction d’Euphor), permettra à nos héros de voler vers la victoire. De son côté, Minos rentre en opposition… avec Minas.

Après d’autres vaisseaux de combats, les scénaristes ont encore repoussé leur imagination avec la création de l’Aquarak, un appareil amphibie piloté non pas par un humain, mais par Goldorak lui-même ! Pouvant aller à 3000 mètres de profondeur, l’Aquarak (qui n’apparaît que dans cet épisode) permettra ainsi à Goldorak de rayer une bonne fois pour toutes les deux bases sous-marines de Véga de la carte - à l’aide de ses missiles Epsilon - dans l’épisode Opération Plongée, un des meilleurs opus de la série. Dans l’avant-dernier épisode Pour l’amour de la Terre, le professeur Procyon dévoile la création du Cosmorak, qui permettra à Goldorak de parvenir jusqu’au cap de la Lune Noire, dont les coordonnées exactes ont été révélées par Végalia. Cet opus scindé en deux parties, se clôt dans l’ultime épisode Ce n’est qu’un au revoir. Epique, mené à cent à l’heure, cet épisode résout enfin toutes les énigmes et se clôt sur une note étrange qui a fait et continue de faire jaser les fans de Goldorak avec Actarus qui décide de repartir sur Euphor, qui renaît de ses cendres, avec sa soeur Phénicia, afin de la repeupler, sans savoir s’il existe encore des survivants… Toujours est-il que Goldorak reste et restera une immense série d’animation, une valeur sûre, que l’on regardera toujours avec nostalgie et beaucoup d’amour.

Goldorak Box 6

Présentation - 4,0 / 5

Le dernier box de la saga Goldorak, disponible chez AB Vidéo, se présente comme les précédents sous la forme d’un Digipack à quatre volets. Celui de gauche indique la liste des épisodes (en français), cinq sur les deux premiers disques, trois sur le troisième qui contient également le supplément, tandis que les galettes reposent sur les trois suivants, avec un fond représentant l’espace. La sérigraphie des disques est identique et reprend le visuel du fourreau cartonné. Le verso du Digipack est illustré par des portraits de Phénicia, le Grand Stratéguerre, Goldorak et Syrus. Les menus principaux sont très légèrement animés, sobres et musicaux. Les épisodes sont proposés dans leur version non censurée. Possibilité de lancer l’intégralité du programme disponible sur le DVD, ou de sélectionner l’épisode voulu. Si votre choix s’est porté sur la version française, le générique - ainsi que celui de la fin - disponible est celui chanté par Noam (écrit par Pierre Delanoë), qui était alors la seconde chanson de la série après celle d’Enriqué Fort.

Goldorak Box 6

Bonus - 1,5 / 5

Elément inédit dans nos contrées, après le générique de fin nous trouvons un teaser (en japonais sous-titré français) du prochain épisode. Cette édition propose également une interview (20’) de l’immense Gō Nagai, diffusée sur Actu Mangas lors d’un de ses passages en France. Auteur de près de 400 titres, Gō Nagai demeure principalement célèbre chez nous pour Goldorak et dans une moindre mesure pour la série qui l’a précédée Mazinger Z, dont le héros n’était autre qu’Alcor ! Il revient sur son enfance, sur ses premières oeuvres et celles qui l’ont rendu célèbre (Devilman, L’Ecole impudique). Le mangaka répond également à la question que tous les fans de Goldorak se posent, pourquoi Actarus se retourne-t-il lors de son transfert ? Nous pourrions vous dévoiler la raison, mais ce serait gâcher la surprise !

Goldorak Box 6

Image - 4,0 / 5

Les épisodes sont présentés au format 4/3. Seuls les plus acharnés se rendront compte que l’éditeur a procédé à un léger recadrage. La restauration fait vraiment plaisir, notamment au niveau des couleurs, ravivées, souvent superbes. La stabilité est frappante, le grain original respecté, la propreté de l’image indéniable, malgré quelques petits points et traits qui demeurent visibles. Cela valait le coup d’attendre ! Ce lifting sied à ravir à l’animation old school et Goldorak semble bien retapé pour séduire de nouveaux et jeunes spectateurs. Evidemment, la qualité varie d’un épisode à l’autre, certains étant plus ternes avec une colorimétrie sensiblement fanée ou marqués par divers flous qui semblent d’origine sur les mouvements rapides, mais l’ensemble se tient. Les masters utilisés proviennent directement du Japon, où ils ont été nettoyé, puis ont ensuite subi un nouveau dépoussiérage lors de leur arrivée dans nos contrées. C’est pour cela que les fans français ne retrouveront pas le carton avec le titre dans la langue de Molière. Qu’ils soient rassurés, malgré l’écriture en japonais, le célèbre « Aujourd’hui, Goldorak dans… » a heureusement été conservé. L’apparition de chaque Golgoth est également estampillée en japonais du nom du robot de Véga. Les cornes de Goldorak brillent de mille feux et on a l’impression de découvrir la série pour la première fois.

Goldorak Box 6

Son - 4,0 / 5

AB Vidéo nous permet de retrouver cette fantastique version française qui nous a tous bercé. La nostalgie nous étreint littéralement en réentendant les merveilleuses voix de Daniel Gall (Actarus), Pierre Guillermo (Alcor), Michel Gatineau (Professeur Procyon), Jacques Ferrière (Rigel), Jane Val (Vénusia), Marc de Georgi (Hydargos), Jean-Claude Michel (Minos), Paule Emanuele (Minas), Claude Bertrand (Banta), et bien d’autres immenses comédiens qui ont participé à l’immense succès de Goldorak en France. La Stéréo française s’en sort admirablement. Si certaines séquences paraissent parfois plus étouffées, le confort acoustique est largement suffisant, les dialogues sont clairs et les ambiances percutantes. C’est ici l’occasion de découvrir la version originale, avec les sous-titres français imposés. Le changement de langue est d’ailleurs verrouillé et impossible à la volée. La traduction suit les dialogues japonais et restitue également les prénoms originaux. Très étonnant d’entendre « Duke Fleed !!! », nom du personnage principal, à la place du célèbre « Métamoprhose ! ». A titre de comparaison, la piste japonaise s’avère plus dynamique que son homologue avec notamment une restitution musicale plus pointue.

Goldorak Box 6

Crédits images : © Toei Animation

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm