Cape Town - Saison 1 (2016) : le test complet du DVD

Mat Joubert, capitaine de police à Cape Town, Afrique de Sud, s’est mal remis du meurtre de sa femme Lara, engagée dans les Hawks, la brigade antigang. Alors que Mat dirigeait seul ses enquêtes, son nouveau supérieur, doutant de sa fiabilité, affecte à ses côtés Sanct Snook, un ex des Hawks. Plusieurs meurtres sont commis avec un antique pistolet Mauser ; le masque d’une célébrité recouvre le visage des victimes, sans qu’apparaisse un lien entre elles…

Cape Town, créée par les scénaristes Mark Needham et Annette Reeker, l’adaptation d’un roman sud-africain Dead Before Dying de Deon Meyer, est une production allemande, filmée en Afrique du Sud, avec une distribution internationale. Peut-être cette mixité explique-t-elle le manque d’âme de la série qui ne réussit pas à créer une ambiance particulière.

Sa seule particularité, le tournage en Afrique du Sud, est peu et maladroitement exploitée par quelques vues de la spectaculaire Table Mountain artificiellement insérées dans le fil du récit et par quelques furtives allusions à des tensions raciales.

Le manque de rythme du découpage et la banalité de la réalisation (tournage à plusieurs caméras avec abus de champs/contrechamps) ne sont d’aucun secours.

Le dénouement de l’intrigue, abruptement déballé au dernier épisode, n’augure probablement pas d’une suite…

La saison 1 de Cape Town (6 x 46 minutes) et ses maigres suppléments (9 minutes) tiennent sur deux DVD-9 logés dans un digipack, non fourni pour le test. Le menu fixe et musical propose version originale, avec sous-titres optionnels, et doublage en français, les deux au format Dolby Digital stéréo.

En bonus, un making of (7’) avec des séquences de tournage et des commentaires partagés entre description des personnages et promotion de la série. Puis une bande-annonce, et c’est tout.

L’image (1.78:1) est lumineuse et bien contrastée, mais avec un étalonnage des couleurs un peu fluctuant.

Le son (Dolby Digital stéréo pour version originale et doublage) laisse à désirer : un timbre caverneux et une désagréable réverbération affectent la clarté des dialogues. Ceux du doublage en français, peu naturels, échappent à ce reproche.

Crédits images : DOOKPHOTO © All in production