The Good Wife - Saison 7 (2015) : le test complet du DVD

The Good Wife

Avec Julianna Margulies, Matt Czuchry et Archie Panjabi

Édité par CBS

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Le 04/10/2017
Critique

The Good Wife - Saison 7

Alicia Florrick doit repartir à zéro et se faire une clientèle en commençant par chercher à obtenir des commissions d’office pour la défense d’auteurs de menus délits…

The Good Wife, créée par Michelle et Robert King, saluée, notamment pour la performance de Julianna Margulies, par de nombreux prix dont cinq prestigieux Prime Time Awards et un Golden Globe, fut une des séries les plus suivies aux USA, et diffusée sur presque toute la planète. Le rideau tombe maintenant après sept saisons de 22 épisodes !

Cette saison finale, dans laquelle fait son entrée une nouvelle actrice, Cush Jumbo, pour compenser le départ d’Archie Penjabi, permet de confirmer l’impression laissée par la série depuis 6 saisons : The Good Wife est, dans le genre courtroom drama ou procedural drama, l’une des meilleures jamais réalisées.

The Good Wife, imprégnée des problèmes de société (la vente libre des armes, la peine de mort… sont évoqués dans la saison 7), aura réussi à soutenir l’intérêt du spectateur pendant sept années, par la qualité de scénarios solidement construits, par des rebondissements habilement amenés, par l’alternance de gravité et d’humour, d’heureux moments et de tragédies, par l’élégance de ses dialogues et par la richesse de sa distribution, avec Christine Baranski, Matt Czuchry, Archie Panjabi, Alan Cumming, Chris Noth, l’inoubliable Mr Big de Sex and the City (Série)… et, surtout, Julianna Margulies.

The Good Wife - Saison 7

L’atout principal de la série, ce qui la hisse un cran au-dessus de Suits, avocats sur mesure, est de montrer comment le personnage complexe d’Alicia Florrick, une véritable icône du féminisme, résolue à affronter ses propres démons et à franchir les obstacles qui tendent à joncher le parcours professionnel des femmes, s’adapte progressivement à son environnement dans une lente métamorphose qui va la rendre plus forte… et aussi plus redoutable.

The Good Wife, une remarquable réussite de ses créateurs et showrunners, Michelle et Robert King, attise notre impatience à découvrir leurs séries ultérieures. D’abord, BrainDead, mélangeant politique et science-fiction, dont la première saison de 13 épisodes a été diffusée sur les écrans de CBS au printemps, dans laquelle on retrouvera avec plaisir une vieille connaissance, Tony Shalhoub, le pittoresque inspecteur de la série Monk. Puis, diffusée parallèlement, The Good Fight, un spin off de The Good Wife, avec Christine Baranski, alias Diane Lockhart, en tête de distribution.

Et pourquoi ne pourrions-nous pas voir aussi In Justice (13 épisodes), diffusée par la Fox en 2016, avec Kyle MacLachlan en tête d’affiche ?

The Good Wife - Saison 7

Présentation - 3,5 / 5

La saison 7 de The Good Wife (22 x 42 minutes) tient sur six DVD-9 logés dans trois slim cases glissés dans un bel étui au titre embossé et d’une épaisseur raisonnable, 22 mm.

Le menu fixe et muet propose la version originale au format Dolby Digital 5.1 et deux doublages, en français et en allemand, au format Dolby Digital 2.0 stéréo.

Sous-titres, trop haut placés, en français, allemand, néerlandais, et anglais pour malentendants.

Bonus - 3,0 / 5

En complément, avec des sous-titres en quatre langues, un lot de scènes coupées d’une durée cumulée de 49 minutes. Le reste est logé sur le disque 6.

Toutes les bonnes choses ont une fin : Adieu, Alicia Florrick (24’). Producteurs, acteurs et créateurs, sur fond d’extraits de plusieurs saisons et de scènes de tournage, reviennent sur la série (qui s’est ouverte et close avec une gifle !), sur l’évolution des personnages au long des sept années et sur la conception de l’épisode final, avant que les bouchons des mathusalems de champagne ne sautent pour arroser le clap de fin.

Suit, La musique finale de The Good Wife (9’) : le compositeur David Buckley souligne que l’accompagnement musical de la série est discret, jamais invasif. Quelques changements furent apportés dans le paysage sonore de la dernière saison, avec des illustrations de facture classique, en forme de fugue, par exemple.

Pour finir, Fête finale de The Good Wife et tapis rouge (3’) avec un petit mot des principaux contributeurs et, à nouveau, des flots de champagne, The Good Wife : c’est dans la boîte (3’), un rapide regard des principaux acteurs sur l’évolution de leur personnage, et le bêtisier (4’), avec un effort de montage plutôt rare pour ce type de bonus.

Image - 4,5 / 5

L’image (1.78:1) est assez bien définie, lumineuse, avec des couleurs agréablement saturées, correctement étalonnées, dans des tonalités chaudes, avec des contrastes fermes et des noirs denses.

Son - 4,0 / 5

La version originale (Dolby Digital 5.1) donne à l’accompagnement musical une belle ampleur, même si elle ne tire pas grand parti des possibilités du multicanal, ce qui ne choque pas pour une série qui donne la première place aux dialogues. Ceux-ci sont clairement restitués par toutes les versions, mais trop en avant dans le doublage en français.

The Good Wife - Saison 7

Crédits images : © 2015 CBS Broadcasting, Inc. All Rights Reserved

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 5 octobre 2017
Le rideau tombe sur The Good Wife, l’une des meilleures jamais réalisées dans le genre courtroom drama, pour la qualité de scénarios solidement construits, les rebondissements habilement amenés, l’alternance de gravité et d’humour, l’élégance de ses dialogues et la richesse de sa distribution, en tête de laquelle rayonne Julianna Margulies.

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