Réalisé par Mark Cendrowski
Avec
Johnny Galecki, Jim Parsons et Kaley Cuoco
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Le dérèglement climatique de la planète n’est rien à côté des relations chaotiques entre Leonard Hofstadter, Sheldon Cooper, Howard Wolowitz et Raj Koothrappali qui aimeraient bien que les choses de la vie obéissent à des lois scientifiques. Les affaires de coeur ont pris une place grandissante dans leur quotidien, ce qui complique encore un peu plus leur existence…
The Big Bang Theory a été créée en 2007 par Bill Prady et Chuck Lorre, un routier du genre, à qui l’on doit notamment Roseanne (1988-1997) et Mon oncle Charlie (Two and a Half Men). Infatigable, il vient de lancer Young Sheldon, sur les années d’enfance du futur génie Sheldon Cooper, dont la diffusion sur les écrans de CBS a commencé le 25 septembre 2017. Un mois avant, jour pour jour, débutait la diffusion par Netflix d’une autre de ses créations, Disjointed, une comédie dans laquelle Kathy Bates, sur les pas de Mary-Louise Parker/Nancy Botwin, l’héroïne de Weeds, incarne le personnage de Ruth Whitefeather Feldman, gérante d’un magasin spécialisé dans la vente de cannabis, Ruth’s Alternative Caring.
Les saisons de The Big Bang Theory nous arrivent avec un décalage, quatre ans pour la saison 1, qui s’est réduit à deux qui pour la saison 9. La saison 11 est actuellement en cours de diffusion et celle de la saison 12 est annoncée pour l’automne 2018. Les rumeurs selon lesquelles la saison 10 serait la dernière n’étaient qu’une théorie… qui n’a pas résisté aux faits !
The Big Bang Theory, une buddy series, reprend les codes du genre, ceux de Friends, de How I Met Your Mother ou, encore, de Philadelphia (It’s Always Sunny in Philadelphia), dans une suite des scènes de la vie de tous les jours d’une bande de copains réunis dans un même lieu.
L’originalité de The Big Bang Theory, c’est d’exploiter l’inadaptation définitive à la vie en société de ses quatre personnages principaux, réfugiés dans une bulle scientifique où tout est simple (sauf pour nous !), où tout doit avoir une raison, où tout doit donc être prévisible. Impossible, pour eux, de ne pas se compliquer la vie en se lançant dans des débats échappant à la compréhension du commun des mortels pour tenter de trouver une explication logique, même aux choses les plus futiles.
Le caractère insolite de chacun des quatre lascars et de leurs petites amies et l’imagination fertile des deux showrunners et d’une trentaine de scénaristes créent le terreau propice à un perpétuel renouvellement des situations cocasses, à des associations d’idées inattendues et à des dialogues farfelus. Ils ont aussi eu la bonne idée de maintenir des points de repère immuables, tels que l’ascenseur, toujours en panne depuis le pilote !
The Big Bang Theory, saison 9 (20 x 19 minutes) et ses suppléments (68 minutes) tiennent sur trois DVD-9, logés dans un boîtier glissé dans un étui.
Le menu fixe et musical propose le choix entre version originale au format Dolby Digital 5.1 et doublage en français et en castillan au format DD 2.0 stéréo.
Sous-titres en huit langues, dont le français (et l’anglais pour malentendants).
Les suppléments, intégralement repris de l’édition américaine, sont répartis sur les trois disques.
The Big Bang Theory au Comic-Con de 2015 (26’), enregistré avant la diffusion de la saison 9, rassemble autour des deux créateurs : David Salzberg, consultant scientifique, des scénaristes, et deux acteurs, Mayim Bialik (Amy) et Kunal Nayyar (Raj) qui se lancent dans une parodie de la série sur le thème de Fifty Shades of… Brown !
Suivent #JustAskBBT (12’) où sont données les réponses à quatre questions posées sur Twitter et où Chuck Lorre annonce qu’une bourse BBT a été créée à UCLA pour les étudiants STEM (Science, Technology, Engineering, Math), L’amour, c’est compliqué (11’) sur l’impossibilité de définir clairement l’amour et d’appréhender ses lois, surtout s’il touche aux relations entre Leonard et Penny, entre Howard et Bernadette et entre Sheldon et Amy. On y voit juste un peu plus clair avec Raj qui collectionne les petites amies.
Pour finir, Le 200ème ! (5’) où l’équipe au grand complet célèbre le tournage du 200ème épisode de la série et un bêtisier (8’).
Intégralement photographié en studio, la série propose une image (1.78:1), précise, lumineuse, sans défaut de compression, dans une palette de couleurs chaudes, soigneusement étalonnées.
Même constat que celui dressé pour les saisons précédentes : le format Dolby Digital 5.1 de la version originale délivre un son propre, avec un spectre ouvert et une dynamique satisfaisante, mais une exploitation minimale des possibilités du multicanal. L’image sonore est centrée sur les voies frontales, les voies latérales étant surtout sollicitées par l’accompagnement musical, ce qui réduit, techniquement, les différences avec le doublage en français (Dolby Digital stéréo).
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