La Cité de Dieu (2002) : le test complet du DVD

Cidade de Deus

Réalisé par Fernando Meirelles
Avec Alexandre Rodrigues, Leandro Firmino da Hora et Philippe Haagensen

Édité par H2F

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Le 24/11/2003
Critique

La Cité de Dieu est le nom que porte ce quartier pauvre et déshérité de la banlieue de Rio de Janeiro. Un quartier comme 100 autres, comme 1000 autres qui répondent à l’appellation douloureusement familière de favelas. La misère et le désoeuvrement y côtoient la violence et la haine. Une haine qu’a engendrée le système gouvernemental consistant à séparer les riches des pauvres et à abandonner ces indésirables et ces mal nés dans des lotissements pouilleux, construits à la va-vite, insalubres, destinés à devenir d’inexorables ghettos. Les favelas, c’est l’enfer auquel les nantis condamnent ceux qui risquent de troubler la vision idyllique que les touristes peuvent avoir du Brésil.

Elles sont un lieu où la peur, le danger, le trafic et l’omerta règnent en maître. Un lieu où la vie ne vaut rien, un lieu d’où chacun rêve de partir sans toutefois se faire beaucoup d’illusions. Une fois qu’on y est, on y reste, on y survit et on y meurt ! Le drame est partout, les histoires à demi légendaires, à demi réelles envahissent les ruelles de ces quartiers et la poudre des armes se mêle à l’odeur du sang versé. Chaque jour voit naître un nouvel épisode de cette guerilla urbaine dans lequel les héros deviennent des truands et les innocents des tombeaux. La Cité de Dieu se nourrit de chair humaine et broie les misérables vies de ces habitants. De choix, il n’y en a pas. De loi non plus ! Chaque homme, chaque femme, chaque enfant est une cible potentielle, un tueur en puissance et un candidat certain à la rubrique des faits divers.

Une fois le décor planté, nul n’est besoin de s’apesantir sur l’intensité dramatique que peut engendrer les rapports entre habitants de ces quartiers (zonards ou galériens dirait-on en banlieue). Ils s’entraident, se déchirent, s’aiment puis se détestent avec une rage et une passion décuplée tant leur espérance de vie si courte peut les motiver à vivre en quelques minutes ce que d’autres vivent en jour, en année voire ne vivront jamais. Pour tout observateur un peu curieux et vaguement ouvert d’esprit, ces quartiers, ce monde, cet univers est un puit d’inspiration, une mine d’idées de nature à nourrir un film, un série, une saga. Il y a eu Boyz N the Hood déscription sans concession de l’univers des banlieues de L.A, La Haine délire narratif sur le mal être des cités à la périphérie de Paris, récemment 8 Mile sur la carrière d’un chanteur issu des quartiers oubliés (lire populaires) de Détroit. Les adaptations, variations, analyses romancées sont nombreuses.

Toutefois, aucune n’arrive à la hauteur de « La Cité de Dieu ». Tout d’abord parce qu’à la base se trouve une narration forte qui puise ses racines dans le vécu. La construction du film est à ce titre remarquablement judicieuse puisque, au lieu de nous asséner dès le début le fait que ce soit inspiré d’une histoire vraie (comme pour justifier de l’intérêt de son film), Fernando Meirelles s’en émeut en toute fin. Dernière images, celle du véritable Manu le Tombeur, chef de gang estimé de cette Cité, donnant une interview à peu de chose près identique à celle retranscrite dans le film. C’est un point d’orgue, une note finale, une manière d’interpeller le spectateur et de lui dire « voilà…et vous voulez connaître le meilleur, c’est que cela s’est réellement passé ! ! ! ». Toutefois, la grande originalité de Fernando Meirelles est d’avoir su conserver l’esprit du roman de Paulo Lins (alias Fusée dans le film) suffisamment bien ciselé pour nouer de fils en fils une trame riche en sensations fortes et en rebondissements.

Un roman qui a su décrire l’atmosphère de la Cité non pas avec des mots de médecin légiste mais avec ceux d’un poète, s’attachant à l’humanité de chacun des acteurs du drame. Le montage, faussement chronologique, emprunte les accents lyriques de Paulo Lins (le romancier) et fait la part belle aux prolepses (flashs forward ou anticipations) et analepses (flashs-back) afin de nous plonger dans une lecture organique de cette Cité. Petit Zé, Béné, Manu le Tombeur, Nabot…et bien évidemment Fusée (le narrateur) sont omniprésents tout au long de la narration et même si on en perd certains de vue, ils influencent la suite et marquent de leur passage le destin (la fatalité) de leurs camarades, ennemis et successeurs. Les morts viennent à nouveau hanter les vivants, les blessés éclabousser de leur sang les rares habitants encore indemnes et les truands corrompre les honnêtes et les innocents. Jamais atmosphère n’aura été si dense pour ne pas dire irrespirable et pourtant si fascinante et spectaculaire.

Certains d’entre vous seront tentés de comparer le film aux Affranchis, à Pulp Fiction ou bien encore à Scarface tant il est vrai que les clins d’yeux (conscients ou inconscients) et les similtudes sont frappantes. Une narration découpée à la Tarantino, un souci du détail et du réalisme proche de l’insoutenable à la De Palma (cf. le flinguage des Minus par Petit Zé ou la folie meurtière de Petit Dé), une acuité ainsi qu’une amplitude narrative à la Scorcese…oui oui et oui ! Cependant, vous y verrez ce que vous n’avez encore vu chez aucun d’entre eux. Le choc de vies qui ont à peine eu le temps de sortir de l’enfance. Le fracas de la haine qui habite ces personnalités à la fois si lointaines et si proches de nous. Le quotidien de ces desperados des Cités paumées qu’on a singulièrement l’impression de partager. Ce n’est pas un tableau comme 100 autres, comme 1000 autres, c’est une tranche de vie qui nous gifle, nous réveille, ouvre nos yeux assoupis par le confort et par les tracas futiles.

La Cité de Dieu est l’essence de la vie, de la passion, de l’amour, de la haine. Ses habitants sont des martyrs et son histoire un incontestable chemin de croix. Le désespoir de ces (con)damnés est ici filmé comme aucun autre réalisateur n’aurait pu les filmer. Peut-être parce que « La Cité de Dieu » surpasse les ambitions de ces créateurs. Et Fernando Meirelles d’ajouter  » à ce moment, nous (l’équipe technique) perdons le contrôle du film « . Rien de surprenant ! ! ! On se sent très rapidement emporté, submergé par des répliques frappantes (« un truand ne s’arrête pas, il marque une pause »), des images saisissantes, une bande-son palpitante, des situations poignantes et des personnalités bouleversantes. De quoi marteler les esprits et sensibiliser les gouvernements (des Etats-Unis, de Colombie, de France, de Hong-Kong…) aux sorts de ceux qu’ils négligent trop fréquemment dans leur course au développement et à la croissance.

Les projecteurs braqués sur cette autre humanité, la lumière découvre ces visages de nouveaux nés, miraculés de l’existence dans cette Cité où ni police, ni politique, ni journaliste n’a pu encore pénétrer. Fernando Meirelles est le premier. Pionnier parmi les pionniers, caméra à l’épaule, à rapporter avec le concours de 200 jeunes issus de ces quartiers la turbulence de ces destins semblables à ceux des comètes. Mieux qu’un documentaire, c’est la vérité toute nue que les artisans de ce tableau vivant nous livrent à travers leur rage, leur expérience de la rue, leur fraîcheur et leur attachement à faire vivre l’oeuvre. Non, « La Cité de Dieu » ne ressemble à aucun autre film. Il est à part, hors catégorie et vous n’aurez qu’une hâte après l’avoir fini, c’est de vous le passer en boucle !

C’est inédit, c’est parlant, c’est criant…et purement époustouflant ! ! ! Ne serait-ce pas la définition d’un chef d’oeuvre ?

Présentation - 5,0 / 5

A l’image du film, le DVD regorge d’inventivité et du producteur à l’éditeur, tous ont apporté un soin particulier pour nous faire revivre l’aventure (au vu du making of, c’est peu dire) qu’a été « La Cité de Dieu ». Encore une fois, H2F montre ici son très grand professionnalisme et son immense attachement aux particularismes de chacune des oeuvres dont l’éditeur a les droits.

Un emballage haut de gamme renferme deux DVD aux couleurs du film. Sur le premier, l’éditeur y a inclus le long-métrage en Dolby Digital et DTS 5.1 pour la V.O, Dolby Digital 5.1 et Dolby Surround 2.0 pour la V.F. Vous y trouverez également 3 bandes-annonces de films à venir et un commentaire audio des plus instructifs dans lequel le réalisateur, le scénariste et le chef opérateur nous décortiquent la narration et livrent quelques uns des secrets de fabrication de « La Cité de Dieu ». Vous en voulez encore ? ? ?

Aucun problème pour cette édition pleine de ressources. Un deuxième DVD est là pour vous satisfaire avec un making of d’1 heure (hé oui quand on a à peine le droit à 15 minutes de featurettes pour d’autres), de nombreuses scènes coupées, un sujet sur le romancier, un clip, un court-métrage, une bande-annonce…bref on sent bien dès l’introduction de la galette qu’on est devant un DVD d’exception, voire même un DVD exemplaire (n’ayons pas peur des mots).

Une seule question reste en suspend. Pourquoi la sortie cinéma n’a-t-elle pas bénéficié de cette même énergie et de ce même soin apporté à la promotion d’une oeuvre qu’il est indécent d’avoir distribué dans la plus grande confidentialité ? Le DVD rend ici hommage de bien belle façon à un film qui, s’il avait été correctement distribué, aurait dû franchir le million d’entrées en salles.

Bonus - 5,0 / 5

Tout est à voir et à revoir ! Rien n’est inutile, superflu ou redondant ! ! ! Il y avait beaucoup à dire et à montrer sur l’univers de  » La Cité de Dieu  » et les multiples suppléments sont là pour satisfaire entièrement notre curiosité. Toutefois, loin d’être un amas d’archives hétéroclites (comme c’est très souvent le cas), les bonus couvergent tous vers un seul et même objectif : nous placer au coeur du processus de fabrication de « La Cité de Dieu ». Annoncés à grands renforts de transitions hypra-léchées (avec images et punchlines du film à l’appui), ils prolongent parfaitement l’atmosphère du film et nous explique avec force d’arguments et de détails ce que cette communauté (producteurs, réalisateur, auteur, acteurs, techniciens…) a voulu dire et montrer. La preuve en images…

Le Making of (52’37 – VOST)
C’est la pièce de résistance du DVD. Il se complètera parfaitement avec le commentaire audio du trio (réalisateur, scénariste et chef op). Ici, il est question du travail d’acteur et de l’approche personnel de chacun d’eux face à son personnage et aux situations décrites dans le film. Inutile de tergiverser…c’est une véritable leçon de cinéma ! Le making of propose, grâce à un montage lui aussi faussement chronologique (exactement comme dans le film), de remonter les étapes du processus de fabrication. Rien n’y est laissé aux hasards, vous aurez même le droit à l’insertion de petits effets astucieux pour observer la manière dont s’est déroulé le casting. 4 intervenants-clés, Fernando Meirelles (le réalisateur), Katia Lund (la Co-réalisatrice), Guti Fraga (le directeur de casting) et Fatima Toledo (la directrice des répétitions) s’y partagent la parole et décortiquent à l’aide d’images, les méthodes de travail employées par cet  » Actors Studio  » brésilien. Quelques unes des têtes d’affiche de  » La Cité de Dieu  » s’expriment ensuite sur l’expérience qu’ils en ont retiré. Qu’ils soient professionnels ou amateurs, tous nous font part des obstacles rencontrés et du plaisir qu’ils ont eu à les surmonter. Fascinant et immanquable ! ! !

Scènes coupées (12’37 - VOST)
Première excellente surprise est de voir qu’elles ont été montées et affichent un taux de compression infaillible qui aurait pu leur assurer d’être présentes dans le film. Deuxième excellente surprise est d’entendre qu’elles ont été bruitées, mises en musique et restituées en Dolby Surround. Troisième excellent surprise est de voir qu’elles suivent le découpage du film (des cartons en tout début sont là pour nous l’indiquer). Au nombre de 14, certaines sont de simples extensions de scènes déjà présentes dans le final cut (montage final). Toutefois, la plupart d’entre elles sont inédites et apportent de nouveaux éléments que le réalisateur (narrateur omniscient) a judicieusement passés sous silence. Seule très légère critique ; On peut regretter qu’aucune d’entre elles ne soient commentées par le réalisateur. Il nous aurait peut-être éclairé sur ses ambitions au montage et les raisons pour lesquelles ils les a tournées. Mais c’est histoire de pinailler un peu !

Interview de Paulo Lins (15’01 – VOST)
Là encore, l’interview va au fond des choses. Avalanche d’exemples, de mises en situations, de chiffres et de dates. Paulo Lins n’est pas bavard mais lorsqu’il parle, c’est à bon escient. Tout y passe, de la conception du film à la projection devant Messieurs les Président du Brésil. Petite autopomotion vers la fin qui ne vient toutefois pas parasiter ce très intéressant témoignage et nous fait espérer que les deux scénarii dont il a le projet soient à la hauteur du roman de « La Cité de Dieu ».

Révolte à la Cité de Dieu (1’02 – VOST)
Séquence  » bonus bien sympathique « . Le film n’a pas été nominé parmi les meilleurs films étrangers aux Oscars 2003. Les gangstas de la Cité de Dieu se demandent bien pourquoi. Ils ont donc conçu un court-métrage d’animation dont je ne vous révélerai rien. C’est drôle, cinglant (type South Park) et ça se laisse regarder avec beaucoup de jubilation. Joli plus ! ! !

Clip (3’59 – VOST)
C’est le seul et unique bonus qui déçoit. Certes il y a de belles images (celles du film et celles du groupe), certes c’est rythmé (c’est même frénétique), certes ça n’a aucune prétention commerciale (pas de nom d’artistes, ni de maison de disques citée) mais on n’en a un peu rien à faire ! ! ! Une bande de gugus qui passent de la musique techno pour illustrer l’ambiance des favelas, c’est un peu comme si Yvette Horner venait souligner musicalement l’univers d’Iggy Pop. Non qu’aucun des deux ne soit ridicule dans son art mais à les mélanger, on frise le grotesque.

Bande-annonce (3’59 – VOST)
C’est pour moi ! Dîtes que c’est pour moi que vous l’avez mise ! ! ! Ha c’est pour tout le monde. Bon tant pis…c’est bien quand même. On ne répétera jamais assez combien il est agréable de visionner (même après l’avoir vu et revu) la bande-annonce d’un film. Tout spécialement quand la qualité est au rendez-vous et qu’elle est aussi bien réalisée que celle de  » la Cité de Dieu « . Allez, on se la repasse une dernière fois…promis c’est la dernière…

Le Commentaire audio du réalisateur, scéanriste et chef-opérateur (VOST)
Exceptionnellement, je vous en dis 3 mots. D’abord parce que ce commentaire est extraordinairement riche et fuse d’anecdotes sur le tournage, les acteurs, les choix scénaristiques…ensuite parce qu’il vient parachever le making of et rend caduque tout exposition plus ou moins illustrée de la méthode de tournage et de montage. Certains d’entre vous n’auront pas le courage de se visionner une nouvelle fois le film afin d’accéder à ce commentaire. Laissez-moi simplement vous dire qu’ils passeront à côté d’un authentique making of audio. Jetez-y même un bref coup d’oeil, vous serez captivés par ce que vous apprendrez.

Image - 5,0 / 5

Comment qualifier cette image autrement qu’en employant une foultitude de superlatifs ? Elle est contrastée, chaleureuse, colorée, charismatique…en un mot un seul…irréprochable ! ! ! Si les tons utilisés pour dépeindre les différentes périodes de l’action ont été scrupuleusement respectées, le DVD apporte un indéniable plus dans le retranscription quasi onyrique du jeu de lumières autour duquel certaines séquences sont entièrement bâties. (cf la séance photo sur la plage et la disparition du visage de Tiago ou bien encore les gigantesques Dance Parties organisées dans La Cité de Dieu).

Mais cette édition ne se borne pas à un respectable travail de gentil petit écolier. Elle va bien au-delà en gommant définitivement (et quand il le faut) les différences de contrastes entre les lieux aux ambiances disparâtes. Je m’explique ! ! ! Vous apprendrez tout au long du commentaire audio (un peu de retap ne fait jamais de mal) que les scènes du film ont été tournées dans différentes Cités. Inutile de préciser que chacune de ces cités, compte tenu de l’architecture, de l’agencement des bâtiments, de la personnalité des habitants affichent de très nettes différences, perceptibles lorsque le réalisateur les pointe.

Le DVD les adoucit en softisant habilement la lumière écrue présente à partir des années 70, et en offrant de subtiles dégradés à la surexposition filtrée des années 60. C’est du travail d’artiste qui montre une fois de plus tout le crédit qu’accorde l’éditeur au travail des techniciens et qui comblera les attentes des dévédénautes les plus exigeants.

Son - 4,5 / 5

Techniquement, c’est un sans faute ! Le bruitage vous offrira une palette de sonorités diverses et adaptées à la nervosité et aux sensationnalisme du montage. C’est précis (cf les saccades du générique), c’est enveloppant (cf le mitraillage de la maison de Manu le Tombeur), c’est bien présent dans les basses (cf la Dance Party) et faite montre d’une prodigieuse netteté dans les aigüs (cf les pleurs des enfants)…bref c’est tout ce qu’il faut faire en termes de son. Spécialement quand l’audio participe autant à l’ambiance du film.

L’éditeur livre pour l’occasion plusieurs mixages parmi lesquels le DTS 5.1 VOST est à préférer. Nuances et contrastes sont en rendez-vous et confère à la piste DTS une redoutable suprématie par rapport à ses consoeurs. Toutefois, le Dolby Digital 5.1 VOST, un ton en-dessous, vous offrira la précision nécessaire pour savourer les différentes atmosphères de  » La Cité de Dieu « . Néanmoins, si vous n’êtes pas un linguiste distingué et que la VO vous horripile, vous supporterez avec plus ou moins de bonheur le mixage tout en force de la piste VF Dolby Digital 5.1. Ce que vous perdrez en nuances, vous le gagnerez en puissance. Mais il ne faudra pas en attendre de miracle…le doublage affadissant considérablement le sens et la délicatesse enveloppante du film.

Quant à la piste Dolby Surround, même si elle a le mérite d’exister, elle justifie pleinement le demi-point en moins de par son manque cruel de présence, de nuance et son peu d’efficacité (notamment lors des scènes d’action). C’est toutefois le seul talon d’Achilles de ce DVD qui n’en finira pas de vous éblouir. Petite suggestion d’accompagnement : un système 5.1 qui aura le bon goût de vous faire pleinement savourer la multiplicité des ambiances visuelles et sonores.

La Cité de Dieu vous ouvre ses portes…bonne immersion à toutes et tous !

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Rétroprojecteur Toshiba 43PH14P
  • Toshiba SD-330ES
  • Onkyo TX-DS797
  • système d'enceinte 5.1 Triangle
Note du disque
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Marc
Le 12 novembre 2009
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Robin
Le 4 mars 2004
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Jean-Pierre
Le 28 décembre 2003
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