Réalisé par Fernando Meirelles
Avec
Alexandre Rodrigues, Leandro Firmino da Hora et Philippe Haagensen
Édité par H2F
La Cité de Dieu est le nom que porte ce quartier pauvre et
déshérité de la banlieue de Rio de Janeiro. Un quartier comme
100 autres, comme 1000 autres qui répondent à l’appellation
douloureusement familière de favelas. La misère et le
désoeuvrement y côtoient la violence et la haine. Une haine
qu’a engendrée le système gouvernemental consistant à séparer
les riches des pauvres et à abandonner ces indésirables et
ces mal nés dans des lotissements pouilleux, construits à la
va-vite, insalubres, destinés à devenir d’inexorables
ghettos. Les favelas, c’est l’enfer auquel les nantis
condamnent ceux qui risquent de troubler la vision idyllique
que les touristes peuvent avoir du Brésil.
Elles sont un lieu où la peur, le danger, le trafic et
l’omerta règnent en maître. Un lieu où la vie ne vaut rien,
un lieu d’où chacun rêve de partir sans toutefois se faire
beaucoup d’illusions. Une fois qu’on y est, on y reste, on y
survit et on y meurt ! Le drame est partout, les
histoires à demi légendaires, à demi réelles envahissent les
ruelles de ces quartiers et la poudre des armes se mêle à
l’odeur du sang versé. Chaque jour voit naître un nouvel
épisode de cette guerilla urbaine dans lequel les héros
deviennent des truands et les innocents des tombeaux. La Cité
de Dieu se nourrit de chair humaine et broie les misérables
vies de ces habitants. De choix, il n’y en a pas. De loi non
plus ! Chaque homme, chaque femme, chaque enfant est une
cible potentielle, un tueur en puissance et un candidat
certain à la rubrique des faits divers.
Une fois le décor planté, nul n’est besoin de s’apesantir sur
l’intensité dramatique que peut engendrer les rapports entre
habitants de ces quartiers (zonards ou galériens dirait-on en
banlieue). Ils s’entraident, se déchirent, s’aiment puis se
détestent avec une rage et une passion décuplée tant leur
espérance de vie si courte peut les motiver à vivre en
quelques minutes ce que d’autres vivent en jour, en année
voire ne vivront jamais. Pour tout observateur un peu curieux
et vaguement ouvert d’esprit, ces quartiers, ce monde, cet
univers est un puit d’inspiration, une mine d’idées de nature
à nourrir un film, un série, une saga. Il y a eu
Boyz N the Hood déscription sans
concession de l’univers des banlieues de L.A,
La Haine délire narratif sur le mal être des cités
à la périphérie de Paris, récemment 8 Mile sur la
carrière d’un chanteur issu des quartiers oubliés (lire
populaires) de Détroit. Les adaptations, variations, analyses
romancées sont nombreuses.
Toutefois, aucune n’arrive à la hauteur de « La Cité de Dieu ».
Tout d’abord parce qu’à la base se trouve une narration
forte qui puise ses racines dans le vécu. La construction du
film est à ce titre remarquablement judicieuse puisque, au
lieu de nous asséner dès le début le fait que ce soit inspiré
d’une histoire vraie (comme pour justifier de l’intérêt de
son film), Fernando Meirelles s’en émeut en toute fin.
Dernière images, celle du véritable Manu le Tombeur, chef de
gang estimé de cette Cité, donnant une interview à peu de
chose près identique à celle retranscrite dans le film. C’est
un point d’orgue, une note finale, une manière d’interpeller
le spectateur et de lui dire « voilà…et vous voulez
connaître le meilleur, c’est que cela s’est réellement
passé ! ! ! ». Toutefois, la grande
originalité de Fernando Meirelles est d’avoir su conserver
l’esprit du roman de Paulo Lins (alias Fusée dans le film)
suffisamment bien ciselé pour nouer de fils en fils une trame
riche en sensations fortes et en rebondissements.
Un roman qui a su décrire l’atmosphère de la Cité non pas
avec des mots de médecin légiste mais avec ceux d’un poète,
s’attachant à l’humanité de chacun des acteurs du drame. Le
montage, faussement chronologique, emprunte les accents
lyriques de Paulo Lins (le romancier) et fait la part belle
aux prolepses (flashs forward ou anticipations) et analepses
(flashs-back) afin de nous plonger dans une lecture organique
de cette Cité. Petit Zé, Béné, Manu le Tombeur, Nabot…et
bien évidemment Fusée (le narrateur) sont omniprésents tout
au long de la narration et même si on en perd certains de
vue, ils influencent la suite et marquent de leur passage le
destin (la fatalité) de leurs camarades, ennemis et
successeurs. Les morts viennent à nouveau hanter les vivants,
les blessés éclabousser de leur sang les rares habitants
encore indemnes et les truands corrompre les honnêtes et les
innocents. Jamais atmosphère n’aura été si dense pour ne pas
dire irrespirable et pourtant si fascinante et
spectaculaire.
Certains d’entre vous seront tentés de comparer le film aux
Affranchis, à
Pulp Fiction ou bien encore à
Scarface tant il est vrai que les clins d’yeux
(conscients ou inconscients) et les similtudes sont
frappantes. Une narration découpée à la Tarantino, un souci
du détail et du réalisme proche de l’insoutenable à la De
Palma (cf. le flinguage des Minus par Petit Zé ou la folie
meurtière de Petit Dé), une acuité ainsi qu’une amplitude
narrative à la Scorcese…oui oui et oui ! Cependant,
vous y verrez ce que vous n’avez encore vu chez aucun d’entre
eux. Le choc de vies qui ont à peine eu le temps de sortir de
l’enfance. Le fracas de la haine qui habite ces personnalités
à la fois si lointaines et si proches de nous. Le quotidien
de ces desperados des Cités paumées qu’on a singulièrement
l’impression de partager. Ce n’est pas un tableau comme 100
autres, comme 1000 autres, c’est une tranche de vie qui nous
gifle, nous réveille, ouvre nos yeux assoupis par le confort
et par les tracas futiles.
La Cité de Dieu est l’essence de la vie, de la passion, de
l’amour, de la haine. Ses habitants sont des martyrs et son
histoire un incontestable chemin de croix. Le désespoir de
ces (con)damnés est ici filmé comme aucun autre réalisateur
n’aurait pu les filmer. Peut-être parce que « La Cité de Dieu »
surpasse les ambitions de ces créateurs. Et Fernando
Meirelles d’ajouter » à ce moment, nous (l’équipe
technique) perdons le contrôle du film « . Rien de
surprenant ! ! ! On se sent très rapidement
emporté, submergé par des répliques frappantes (« un
truand ne s’arrête pas, il marque une pause »), des
images saisissantes, une bande-son palpitante, des situations
poignantes et des personnalités bouleversantes. De quoi
marteler les esprits et sensibiliser les gouvernements (des
Etats-Unis, de Colombie, de France, de Hong-Kong…) aux
sorts de ceux qu’ils négligent trop fréquemment dans leur
course au développement et à la croissance.
Les projecteurs braqués sur cette autre humanité, la lumière
découvre ces visages de nouveaux nés, miraculés de
l’existence dans cette Cité où ni police, ni politique, ni
journaliste n’a pu encore pénétrer. Fernando Meirelles est le
premier. Pionnier parmi les pionniers, caméra à l’épaule, à
rapporter avec le concours de 200 jeunes issus de ces
quartiers la turbulence de ces destins semblables à ceux des
comètes. Mieux qu’un documentaire, c’est la vérité toute nue
que les artisans de ce tableau vivant nous livrent à travers
leur rage, leur expérience de la rue, leur fraîcheur et leur
attachement à faire vivre l’oeuvre. Non, « La Cité de Dieu »
ne ressemble à aucun autre film. Il est à part, hors
catégorie et vous n’aurez qu’une hâte après l’avoir fini,
c’est de vous le passer en boucle !
C’est inédit, c’est parlant, c’est criant…et purement
époustouflant ! ! ! Ne serait-ce pas la
définition d’un chef d’oeuvre ?
A l’image du film, le DVD regorge d’inventivité et du
producteur à l’éditeur, tous ont apporté un soin particulier
pour nous faire revivre l’aventure (au vu du making of, c’est
peu dire) qu’a été « La Cité de Dieu ». Encore une fois, H2F
montre ici son très grand professionnalisme et son immense
attachement aux particularismes de chacune des oeuvres dont
l’éditeur a les droits.
Un emballage haut de gamme renferme deux DVD aux couleurs du
film. Sur le premier, l’éditeur y a inclus le long-métrage en
Dolby Digital et DTS 5.1 pour la V.O, Dolby Digital 5.1 et
Dolby Surround 2.0 pour la V.F. Vous y trouverez également 3
bandes-annonces de films à venir et un commentaire audio des
plus instructifs dans lequel le réalisateur, le scénariste et
le chef opérateur nous décortiquent la narration et livrent
quelques uns des secrets de fabrication de « La Cité de Dieu ».
Vous en voulez encore ? ? ?
Aucun problème pour cette édition pleine de ressources. Un
deuxième DVD est là pour vous satisfaire avec un making of
d’1 heure (hé oui quand on a à peine le droit à 15 minutes de
featurettes pour d’autres), de nombreuses scènes coupées, un
sujet sur le romancier, un clip, un court-métrage, une
bande-annonce…bref on sent bien dès l’introduction de la
galette qu’on est devant un DVD d’exception, voire même un
DVD exemplaire (n’ayons pas peur des mots).
Une seule question reste en suspend. Pourquoi la sortie
cinéma n’a-t-elle pas bénéficié de cette même énergie et de
ce même soin apporté à la promotion d’une oeuvre qu’il est
indécent d’avoir distribué dans la plus grande
confidentialité ? Le DVD rend ici hommage de bien belle
façon à un film qui, s’il avait été correctement distribué,
aurait dû franchir le million d’entrées en salles.
Tout est à voir et à revoir ! Rien n’est inutile,
superflu ou redondant ! ! ! Il y avait
beaucoup à dire et à montrer sur l’univers de » La Cité de
Dieu » et les multiples suppléments sont là pour satisfaire
entièrement notre curiosité. Toutefois, loin d’être un amas
d’archives hétéroclites (comme c’est très souvent le cas),
les bonus couvergent tous vers un seul et même
objectif : nous placer au coeur du processus de
fabrication de « La Cité de Dieu ». Annoncés à grands
renforts de transitions hypra-léchées (avec images et
punchlines du film à l’appui), ils prolongent parfaitement
l’atmosphère du film et nous explique avec force d’arguments
et de détails ce que cette communauté (producteurs,
réalisateur, auteur, acteurs, techniciens…) a voulu dire et
montrer. La preuve en images…
Le Making of (52’37 VOST)
C’est la pièce de résistance du DVD. Il se complètera
parfaitement avec le commentaire audio du trio (réalisateur,
scénariste et chef op). Ici, il est question du travail
d’acteur et de l’approche personnel de chacun d’eux face à
son personnage et aux situations décrites dans le film.
Inutile de tergiverser…c’est une véritable leçon de
cinéma ! Le making of propose, grâce à un montage lui
aussi faussement chronologique (exactement comme dans le
film), de remonter les étapes du processus de fabrication.
Rien n’y est laissé aux hasards, vous aurez même le droit à
l’insertion de petits effets astucieux pour observer la
manière dont s’est déroulé le casting. 4 intervenants-clés,
Fernando Meirelles (le réalisateur), Katia Lund (la
Co-réalisatrice), Guti Fraga (le directeur de casting) et
Fatima Toledo (la directrice des répétitions) s’y partagent
la parole et décortiquent à l’aide d’images, les méthodes de
travail employées par cet » Actors Studio » brésilien.
Quelques unes des têtes d’affiche de » La Cité de Dieu »
s’expriment ensuite sur l’expérience qu’ils en ont retiré.
Qu’ils soient professionnels ou amateurs, tous nous font part
des obstacles rencontrés et du plaisir qu’ils ont eu à les
surmonter. Fascinant et immanquable ! ! !
Scènes coupées (12’37 - VOST)
Première excellente surprise est de voir qu’elles ont été
montées et affichent un taux de compression infaillible qui
aurait pu leur assurer d’être présentes dans le film.
Deuxième excellente surprise est d’entendre qu’elles ont été
bruitées, mises en musique et restituées en Dolby Surround.
Troisième excellent surprise est de voir qu’elles suivent le
découpage du film (des cartons en tout début sont là pour
nous l’indiquer). Au nombre de 14, certaines sont de simples
extensions de scènes déjà présentes dans le final cut
(montage final). Toutefois, la plupart d’entre elles sont
inédites et apportent de nouveaux éléments que le réalisateur
(narrateur omniscient) a judicieusement passés sous silence.
Seule très légère critique ; On peut regretter qu’aucune
d’entre elles ne soient commentées par le réalisateur. Il
nous aurait peut-être éclairé sur ses ambitions au montage et
les raisons pour lesquelles ils les a tournées. Mais c’est
histoire de pinailler un peu !
Interview de Paulo Lins (15’01 VOST)
Là encore, l’interview va au fond des choses. Avalanche
d’exemples, de mises en situations, de chiffres et de dates.
Paulo Lins n’est pas bavard mais lorsqu’il parle, c’est à bon
escient. Tout y passe, de la conception du film à la
projection devant Messieurs les Président du Brésil. Petite
autopomotion vers la fin qui ne vient toutefois pas parasiter
ce très intéressant témoignage et nous fait espérer que les
deux scénarii dont il a le projet soient à la hauteur du
roman de « La Cité de Dieu ».
Révolte à la Cité de Dieu (1’02 VOST)
Séquence » bonus bien sympathique « . Le film n’a pas été
nominé parmi les meilleurs films étrangers aux Oscars 2003.
Les gangstas de la Cité de Dieu se demandent bien pourquoi.
Ils ont donc conçu un court-métrage d’animation dont je ne
vous révélerai rien. C’est drôle, cinglant (type South Park)
et ça se laisse regarder avec beaucoup de jubilation. Joli
plus ! ! !
Clip (3’59 VOST)
C’est le seul et unique bonus qui déçoit. Certes il y a de
belles images (celles du film et celles du groupe), certes
c’est rythmé (c’est même frénétique), certes ça n’a aucune
prétention commerciale (pas de nom d’artistes, ni de maison
de disques citée) mais on n’en a un peu rien à
faire ! ! ! Une bande de gugus qui passent de
la musique techno pour illustrer l’ambiance des favelas,
c’est un peu comme si Yvette Horner venait souligner
musicalement l’univers d’Iggy Pop. Non qu’aucun des deux ne
soit ridicule dans son art mais à les mélanger, on frise le
grotesque.
Bande-annonce (3’59 VOST)
C’est pour moi ! Dîtes que c’est pour moi que vous
l’avez mise ! ! ! Ha c’est pour tout le monde.
Bon tant pis…c’est bien quand même. On ne répétera jamais
assez combien il est agréable de visionner (même après
l’avoir vu et revu) la bande-annonce d’un film. Tout
spécialement quand la qualité est au rendez-vous et qu’elle
est aussi bien réalisée que celle de » la Cité de Dieu « .
Allez, on se la repasse une dernière fois…promis c’est la
dernière…
Le Commentaire audio du réalisateur, scéanriste et
chef-opérateur (VOST)
Exceptionnellement, je vous en dis 3 mots. D’abord parce que
ce commentaire est extraordinairement riche et fuse
d’anecdotes sur le tournage, les acteurs, les choix
scénaristiques…ensuite parce qu’il vient parachever le
making of et rend caduque tout exposition plus ou moins
illustrée de la méthode de tournage et de montage. Certains
d’entre vous n’auront pas le courage de se visionner une
nouvelle fois le film afin d’accéder à ce commentaire.
Laissez-moi simplement vous dire qu’ils passeront à côté d’un
authentique making of audio. Jetez-y même un bref coup
d’oeil, vous serez captivés par ce que vous apprendrez.
Comment qualifier cette image autrement qu’en employant une
foultitude de superlatifs ? Elle est contrastée,
chaleureuse, colorée, charismatique…en un mot un
seul…irréprochable ! ! ! Si les tons
utilisés pour dépeindre les différentes périodes de l’action
ont été scrupuleusement respectées, le DVD apporte un
indéniable plus dans le retranscription quasi onyrique du jeu
de lumières autour duquel certaines séquences sont
entièrement bâties. (cf la séance photo sur la plage et la
disparition du visage de Tiago ou bien encore les
gigantesques Dance Parties organisées dans La Cité de
Dieu).
Mais cette édition ne se borne pas à un respectable travail
de gentil petit écolier. Elle va bien au-delà en gommant
définitivement (et quand il le faut) les différences de
contrastes entre les lieux aux ambiances disparâtes. Je
m’explique ! ! ! Vous apprendrez tout au long
du commentaire audio (un peu de retap ne fait jamais de mal)
que les scènes du film ont été tournées dans différentes
Cités. Inutile de préciser que chacune de ces cités, compte
tenu de l’architecture, de l’agencement des bâtiments, de la
personnalité des habitants affichent de très nettes
différences, perceptibles lorsque le réalisateur les
pointe.
Le DVD les adoucit en softisant habilement la lumière écrue
présente à partir des années 70, et en offrant de subtiles
dégradés à la surexposition filtrée des années 60. C’est du
travail d’artiste qui montre une fois de plus tout le crédit
qu’accorde l’éditeur au travail des techniciens et qui
comblera les attentes des dévédénautes les plus exigeants.
Techniquement, c’est un sans faute ! Le bruitage vous
offrira une palette de sonorités diverses et adaptées à la
nervosité et aux sensationnalisme du montage. C’est précis
(cf les saccades du générique), c’est enveloppant (cf le
mitraillage de la maison de Manu le Tombeur), c’est bien
présent dans les basses (cf la Dance Party) et faite montre
d’une prodigieuse netteté dans les aigüs (cf les pleurs des
enfants)…bref c’est tout ce qu’il faut faire en termes de
son. Spécialement quand l’audio participe autant à l’ambiance
du film.
L’éditeur livre pour l’occasion plusieurs mixages parmi
lesquels le DTS 5.1 VOST est à préférer. Nuances et
contrastes sont en rendez-vous et confère à la piste DTS une
redoutable suprématie par rapport à ses consoeurs. Toutefois,
le Dolby Digital 5.1 VOST, un ton en-dessous, vous offrira la
précision nécessaire pour savourer les différentes
atmosphères de » La Cité de Dieu « . Néanmoins, si vous n’êtes
pas un linguiste distingué et que la VO vous horripile, vous
supporterez avec plus ou moins de bonheur le mixage tout en
force de la piste VF Dolby Digital 5.1. Ce que vous perdrez
en nuances, vous le gagnerez en puissance. Mais il ne faudra
pas en attendre de miracle…le doublage affadissant
considérablement le sens et la délicatesse enveloppante du
film.
Quant à la piste Dolby Surround, même si elle a le mérite
d’exister, elle justifie pleinement le demi-point en moins de
par son manque cruel de présence, de nuance et son peu
d’efficacité (notamment lors des scènes d’action). C’est
toutefois le seul talon d’Achilles de ce DVD qui n’en finira
pas de vous éblouir. Petite suggestion
d’accompagnement : un système 5.1 qui aura le bon goût
de vous faire pleinement savourer la multiplicité des
ambiances visuelles et sonores.
La Cité de Dieu vous ouvre ses portes…bonne immersion à
toutes et tous !