Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6 (2019) : le test complet du DVD

Strike Back

Avec Daniel MacPherson, Warren Brown et Alin Sumarwata

Édité par HBO

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Le 03/10/2019
Critique

La Section 20, une redoutable unité secrète du contre-espionnage militaire britannique, recherche une tête nucléaires dérobée à la Russie…

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Lorsqu’un bombardier russe s’écrase en Mer de Chine, la section 20 est envoyée sur place pour enquêter. Au cours de sa mission, l’équipe va devoir travailler avec la police malaysienne pour faire face à de puissants seigneurs de guerre. Mais ils vont découvrir qu’un complot d’une plus grande ampleur pourrait menacer l’équilibre mondial.

Strike Back créée en 2010, coproduite et distribuée par HBO, est une adaptation du roman éponyme publié en 2007 par Chris Ryan, consultant de la série depuis son origine. Il connaît la musique pour avoir appartenu pendant une dizaine d’années au Special Air Service (SAS), en qualité de médecin et tireur d’élite. Il l’a quitté en 1994 pour se consacrer à l’écriture de plus d’une trentaine de romans, tous sur l’action du SAS.

Strike Back suit dans ses missions un petit groupe d’agents de la Section 20, une unité secrète du contre-espionnage militaire britannique, le MI-6. Les personnages ont changé au fil du temps. Dans la saison 1, une production britannique, John Porter était interprété par Richard Armitage (MI-5, Berlin Station) et Hugh Collinson par Andrew Lincoln, le Rick Grimes de la série The Walking Dead. Ils furent remplacés, à partir de la saison 2, Strike Back: Project Dawn, produite aux USA, par les sergents Michael Stonebridge et Damien Scott, respectivement interprétés par Philip Winchester et Sullivan Stapleton qui resteront actifs tout au long des saisons suivantes, Strike Back: Vengeance, Strike Back: Shadow Warfare, Strike Back: Legacy et Strike Back: Retribution.

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Ils seront relayés, à partir de la saison 6 (souvent désignée saison 7), Strike Back: Revolution, par les sergents Thomas ‘Mac’ McAllister et Samuel Wyatt, interprétés par Warren Brown (le DS Justin Ripley de la série Luther) et par Daniel MacPherson (l’Arion Elessedil de la série Les Chroniques de Shannara). Ils sont efficacement secondés par deux femmes de terrain, le caporal Gracie Novin (Alin Sumarwata) et un agent du FSB, les services secrets russes, Katrina Zarkova (Yasemin Kay Allen).

Strike Back, saison 6 arrive en France quinze jours après sa sortie en vidéo aux USA et avant sa sortie au Royaume Uni, pas encore annoncée. La Section 20 est à la recherche d’une tête nucléaire volée à la Fédération de Russie qu’un agent du FSB propose au plus offrant. La série continue de nous inviter à voyager : chaque épisode nous emmène dans un pays différent, à Goa en Inde, en Birmanie et en Thaïlande, à Jakarta, au Pakistan, à Hong Kong, en Tchétchénie… chacun de ces lieux devenant le théâtre d’affrontements à des méchants de tout poil qui, bien qu’armés jusqu’aux dents, ne font jamais le poids face aux agents du MI-6. Ils se tirent de tous les combats, à l’arme automatique ou à mains nues, soit sains et saufs, soit avec quelques blessures, parfois sérieuses mais qui ne les garderont pas longtemps au lit.

Avec Strike Back l’action passe avant tout, y compris avant la rigueur du scénario qui laisse souvent dans le flou les enchaînements conduisant les membres de la Section 20 là où ils doivent être, toujours au bon moment.

L’entrée dans la danse de plusieurs vilains sans foi ni loi pimente la série. Le super-méchant de la saison 6, c’est Pavel Kuragin, un agent déloyal du FSB, redoutable combattant et dangereux psychopathe, interprété par Alec Newman, très convaincant bien qu’il soit Écossais de pure souche.

Ça bouge beaucoup dans cette série d’action survitaminée, pas avare de bagarres soigneusement chorégraphiées, de rebondissements et de moments de suspense.

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Présentation - 3,5 / 5

Strike Back - Saison 6 - Revolution (10 épisodes d’une durée cumulée de 459 minutes), et ses suppléments (30 minutes) tiennent sur deux DVD-9, logés dans un boîtier épais de 14 mm, glissé dans un étui.

Le menu fixe et muet (avec un montage photographique emblématique de la série montrant, sur fond rouge sang, perché sur un énorme tas de balles, le quatuor du MI-6 prêt à tirer) propose les épisodes dans leur version originale ou dans un doublage en français, les deux au format audio Dolby Digital 5.1.

Sous-titres dans sept langues, dont le français (et l’anglais pour malentendants).

Alors que les deux premières saisons étaient disponibles sur Blu-ray, les suivantes ne sont distribuées en France que sur DVD. Pour les Blu-ray, il faut traverser l’Atlantique.

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Bonus - 2,0 / 5

Strike Back, season 6, declassified (30’) est une suite de dix modules, d’une durée moyenne de trois minutes, dans lesquels Jack Lothian, scénariste de la série depuis 2015, et les acteurs commentent l’action, évoquent les lieux où elle se situe, les problèmes des personnages, épisode après épisode, avec des extraits de scènes. Ce qui n’ajoute pas beaucoup au visionnage de la série.

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Image - 4,0 / 5

L’image (1.78:1) est bien définie et contrastée, avec des couleurs le plus souvent naturelles, sauf dans certaines séquences où apparaît une dominante jaunâtre, un choix scénaristique sans doute, mais qui reste mystérieux et finit par agacer.

Strike Back : Revolution - Cinemax Saison 6

Son - 4,0 / 5

Le son Dolby Digital 5.1, avec une large ouverture de la bande passante et une forte dynamique, devient spectaculaire dans les nombreuses scènes où les armes automatiques crachent des centaines de balles et où explosent grenades et fûts d’essence : immersion garantie dans l’action par un utilisation généreuse des cinq canaux. Ce qui fait, une fois de plus, regretter l’absence d’une édition Blu-ray.

La note maximale aurait été méritée si la clarté des dialogues de la version originale n’était pas, de temps à autre, affectée par un timbre étouffé, un défaut qui n’est pas relevé dans le doublage en français, malheureusement assez monotone.

Crédits images : © Sophie Mutevelian

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 3 octobre 2019
Si l’action prime sur la logique des enchaînements du récit, ça bouge beaucoup dans cette série d’action survitaminée, pas avare de bagarres soigneusement chorégraphiées, de rebondissements et de bons moments de suspense.

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