Ray Donovan - Saison 6 (2018) : le test complet du DVD

Ray Donovan

Réalisé par Allen Coulter
Avec Liev Schreiber, Eddie Marsan et Dash Mihok

Édité par Showtime

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 26/11/2019
Critique

Ray Donovan arrive à New York en pleine déprime. Le mauvais sort semble s’acharner contre lui : il n’a pas fini d’en baver.

Ray Donovan - Saison 6

Rien ne va plus pour Ray Donovan. Il a quitté Los Angeles pour New York. Dévasté par la mort de sa femme, il se jette dans l’East River d’où le repêche Sean ‘Mac’ McGrath, un flic du NYPD. Samantha Winslow lui tend une perche : elle lui offre un salaire attractif, un appartement et une voiture s’il l’aide à soutenir Anita Novak, candidate à l’élection du maire de New York. Elle s’oppose à Ed Feratti, le maire sortant, qui tient la police dans sa main. Cette délicate mission ne va pas être facilitée par l’évasion de prison de Mickey, le père de Ray.

Ray Donovan créée par Ann Biderman, coscénariste de Copycat (Jon Amiel, 1995), de Peur primale (Primal Fear, Gregory Hoblit, 1996), de Smilla’s Sense of Snow (Bille August, 1997) et de Public Enemies (Michael Mann, 2009), avec Johnny Depp dans le rôle de John Dillinger. Dans la foulée, elle a créé en 2009 Southland, une série en cinq saisons sur la police de Los Angeles, saluée par deux Primetime Emmy Awards, toujours indisponible en France.

Ray Donovan - Saison 6

Avec Ray Donovan pour personnage central, la série reste chorale avec une place importante laissée à sa famille, à son père Mickey, à ses frères Terry, Bunchy et Darryl, et à sa fille Bridget, maintenant une jeune adulte, à laquelle la saison 6 donne une réelle présence.

We’re fucking Donovans : we are cursed!

Ray Donovan, dès son origine, nous a montré son personnage principal confronté à des situations délicates dont il ne se tire parfois qu’au prix de sévères raclées. Mais de simples broutilles à côté de ce que lui réserve la saison 6 qui le montre, dans plusieurs épisodes, le visage tuméfié par les coups reçus, dans un état d’hébétude dont le whisky n’a que peu de chances de le sortir. Le sort s’acharne quasi sur Terry, le boxeur, et sur Bunchy, toujours hantés par les abus sexuels d’un prêtre catholique, répétés pendant toute leur enfance.

Ray Donovan - Saison 6

Liev Schreiber donne, épisode après épisode, un peu plus d’épaisseur à Ray Donovan, un personnage équivoque, père de famille protecteur avec des accès de brutalité animale, engagé à fond dans les missions qu’il assume et, pourtant, prêt à trahir ses commanditaires… Eddie Marsan et Dash Mihok sont émouvants dans les rôles respectifs de Terry et Bunchy, deux hommes brisés par une enfance douloureuse. Kerris Dorsey, engagée dans une carrière d’actrice depuis l’âge de 7 ans, est convaincante dans son interprétation de Bridget. On retrouve toujours avec plaisir Susan Sarandon, entrée dans l’aventure au début de la saison 5 et John Voigt qui incarne Mickey avec le talent qui lui valut un Golden Globe en 2013.

Assez poisseuse, offrant en prime une belle balade à New York, cette nouvelle saison est peut-être la meilleure de toute la série, rythmée par des séquences d’action, souvent très violentes, particulièrement bien mises en scène, et des dialogues d’une remarquable qualité.

Ray Donovan conserve donc sa place dans le peloton des meilleures séries sorties ces dernières années.

La diffusion de la saison 7 commence au moment où nous écrivons cette chronique.

Ray Donovan - Saison 6

Présentation - 3,0 / 5

Ray Donovan, saison 6 (12 épisodes d’une durée cumulée de 612 minutes) tient sur quatre DVD-9 logés dans un boîtier de 19 mm d’épaisseur, glissé dans un étui.

Le menu animé et musical propose la série dans sa version originale et dans deux doublages, en français et en allemand, le tout au format audio Dolby Digital 5.1.

Sous-titres en français, en allemand et, pour malentendants, en anglais.

Bonus - 2,0 / 5

Ray Donovan à New York (3’). Des extraits de scènes (avec des bulles informatives) font défiler plusieurs lieux de tournage, l’East River, Penn Station, Ellis Island qui fut la porte d’entrée de 12 millions d’immigrants de 1892 à 1954, Washington Square et Central Park.

Nouveau départ (11’). Rappelle comment Ray, arrivé à New York déboussolé par la perte d’Abby, va s’efforcer de redevenir lui-même.

Ces maigres bonus n’apportent pas grand-chose au visionnement de la série, d’autant moins qu’ils ne sont sous-titrés qu’en anglais.

Ray Donovan - Saison 6

Image - 5,0 / 5

L’image (1.78:1), lumineuse, fermement contrastée avec des noirs denses, offre des couleurs soigneusement étalonnées. Le manque de piqué des scènes de nuit constaté pour les saisons précédentes, a été corrigé.

Son - 4,0 / 5

Le son Dolby Digital 5.1 de la version originale assure un bon équilibre entre les bruits d’ambiance, l’accompagnement musical et les dialogues, toujours bien détachés. Les possibilités du format multicanal sont particulièrement bien exploitées pour immerger le spectateur dans l’action.

Ces caractéristiques se retrouvent dans le doublage en français, avec des dialogues au timbre trop mat et, surtout, monotones.

Crédits images : © 2018 Showtime

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

5,0
5
1
4
0
3
0
2
0
1
0

Je donne mon avis !

Avatar
Philippe Gautreau
Le 26 novembre 2019
Dès son origine, la série nous a montré Ray Donovan confronté à des situations délicates dont il ne se tire parfois qu’au prix de sévères raclées. Mais ce n’était que broutilles à côté de ce que lui réserve celle nouvelle saison où la poisse va jusqu’à le mener à un état d’hébétude dont le whisky n’a que peu de chances de le sortir. On attend avec impatience la saison 7.

Lire les avis »

Multimédia
Ray Donovan - Saison 6
Teaser VO
Ray Donovan - Saison 6
Bande-annonce VOST

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)