La Dame en blanc (1997) : le test complet du DVD

The Woman in White

Réalisé par Tim Fywell
Avec Justine Waddell, Tara Fitzgerald et Andrew Lincoln

Édité par Koba Films

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Le 14/02/2020
Critique

L’adaptation d’un des romans les plus populaires de l’ère victorienne. Un inédit en France. Des mystères à élucider.

La Dame en blanc

Walter Hartright, un jeune artiste-peintre londonien, arrive en pleine nuit à Limmeridge, dans le Cumberland, pour y prendre un poste de précepteur de dessin et de peinture de Marian et Laura Fairlie, deux demi-soeurs recueillies par leur oncle après le décès de leur père. Personne ne l’attendant à la gare, il rejoint le manoir à pied. Une jeune femme apeurée, vêtue de blanc, l’interpelle : « Vous croyez que j’ai causé du tort ? (…) Il ne veulent pas de moi ici ! » avant de disparaître dans la forêt à l’approche d’un cabriolet. Walter ne tarde pas à être attiré par Laura, l’héritière de la fortune de sa mère, la plus jeune des deux soeurs qu’il ne laisse pas indifférente. Mais elle est promise à Sir Percival Glyde, un châtelain. L’inconnue en blanc, lors d’une nouvelle apparition, révèle l’existence d’un secret soigneusement caché, sans en dire plus…

La Dame en blanc (The Woman in White) est l’adaptation du roman éponyme de Wilkie Collins, contemporain de Charles Dickens et de William Makepeace Thackeray. Grand succès dès sa parution en 1860, The Woman in White inspirera, dès 1912, de nombreuses adaptations pour le cinéma et la télévision (dont trois séries au Royaume Uni et une en France, La Femme en blanc par Pierre Gautherin en 1970. Son autre roman à succès, The Moonstone, publié en 1868, vu comme le premier roman policier anglais, l’histoire du vol d’un fabuleux diamant, connaîtra une notoriété semblable sur les écrans.

La Dame en blanc

Le téléfilm La Dame en blanc, agréablement mis en scène par Tim Fywell qui recevra un FIPA d’argent à Biarrits en 2004 pour la remarquable minisérie Cambridge Spies, bénéfice de la photo de Richard Greatrex auquel sa contribution à Shakespeare in Love allait valoir, un an après, une nomination aux Oscars.

Outre le soin habituel apporté par les productions britanniques aux décors et costumes, la distribution de La Dame en blanc est un autre de ses atouts, essentiellement grâce à la présence de Tara Fitzgerald, sortant à peine du tournage de La Dame de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall, Mike Barker, 1996). On y voit aussi un quasi-débutant, Andrew Lincoln, dans le rôle de Walter Hartright, une petite vingtaine d’années avant qu’il ne mène la résistance contre les zombies dans The Walking Dead. Le petit rôle qui lui est assigné, celui du châtelain hypochondriaque, donne une autre occasion d’apprécier le talent de Ian Richardson, dont il avait donné la pleine mesure dans House of Cards, le modèle britannique créé par Andrew Davies et Michael Dobbs en 1990. On remarque aussi Simon Callow, cauteleux et inquiétant dans son interprétation du comte Fosco.

La bonne initiative de faire connaître cette adaptation encore inconnue en France, lui donnera peut-être l’idée d’éditer la minisérie The Woman in White, réalisée par John Bruce en 1982, avec Ian Richardson, déjà dans le rôle de Frederick Fairlie.

La Dame en blanc

Présentation - 2,5 / 5

La Dame en blanc (deux parties de 63 minutes chacune) tient sur un DVD-9 logé dans un boîtier non fourni pour le test, effectué sur check disc.

Le menu animé et musical donne accès à la version originale, avec sous-titres imposés, au format audio Dolby Digital 2.0 stéréo.

Bonus - 0,5 / 5

Rien d’autre que l’Espace découverte Koba Films avec la bande-annonce ou un extrait de quatre adaptations de romans victoriens : La Dame de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall, une adaptation d’Anne Brontë par Mike Barker, 1996), La Foire aux vanités (Vanity Fair, une adaptation de William Makepeace Thackeray par Marc Munden, 1998), La Maison d’Apre-Vent (Bleak House, une adaptation de Charles Dickens par Andrew Davis, 2005) et Femmes & filles (Wives and Daughters, une adaptation d’Elizabeth Gaskell par Andrew Davies, 1999).

Image - 4,0 / 5

L’image, au format original (1.33:1), bien que sa définition ne soit pas poussée, est d’une parfaite propreté, avec un léger grain respectant la texture originelle. Lumineuse et solidement contrastée, avec des noirs denses, elle garantit une confortable lisibilité des scènes nocturnes.

Son - 4,5 / 5

Le son Dolby Digital 2.0 stéréo, très propre lui aussi, pratiquement sans souffle, assure une parfaite restitution des dialogues et de l’accompagnement musical, sans distorsions. Une séparation effective des deux voies crée un semblant d’immersion dans l’ambiance.

Crédits images : © ITV plc (Granada International)

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

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Philippe Gautreau
Le 14 février 2020
Cette belle adaptation, encore inédite en France, d’un des romans les plus populaires de l’ère victorienne, avec l’attention particulière portée aux décors et costumes par les productions britanniques, vaut aussi pour la qualité de sa distribution, dominée par Tara Fitzgerald, Andrew Lincoln et Ian Richardson.

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