Réalisé par Clive Barker
Avec
Scott Bakula, Kevin J. O'Connor et Famke Janssen
Édité par MGM / United Artists
Chargé d’accomplir une mission de routine à Los Angeles, le
détective Harry d’Amour plonge dans l’univers mystérieux de
l’illusionniste Philip Swann. Il tombe amoureux de sa femme,
Dorothea. C’est alors qu’il découvre le terrible secret de
celle-ci et l’existence de Nix, son ennemi, à qui Swann doit
ses pouvoirs magiques…
Les nombreux effets visuels omniprésents s’intègrent
parfaitement au film et au bout d’une demi-heure, il ne nous
apparaît plus étonnant qu’un homme soulève une voiture avec sa
main. Clive Barker signe ici une belle mise en scène, servie
par un Scott Bakula (le personnage principal de la série « Code
Quantum ») au meilleur de sa forme. Le scénario, quant à lui,
est plutôt moyen et n’arrive pas à faire accrocher totalement
le spectateur à l’histoire (notamment à cause des personnages
pas assez développés).
Malgré sa jaquette et sérigraphie correcte, le menu est fixe et muet et d’assez mauvais goût en plus. Même les chapitres (32!) n’ont pas eu l’honneur de recevoir des vignettes animées, mais juste des photos inertes. On notera quand même la présence d’un joli petit livret à l’intérieur du boîtier qui donne certaines explications sur les personnages et les choix du réalisateur en guise d’introduction (8 pages).
Ce DVD n’est pas vraiment bien fourni en suppléments. Les 4 scènes coupées - non sous-titrées - sont très très inutiles et en plus techniquement nulles, (son qui se coupe à intervalles réguliers) mais un petit texte nous prévient tout de même dans le menu de la mauvaise qualité de celles-ci. La bande-annonce est classique et non sous-titrée. Ceci est d’autant plus rageant que le DVD Zone 1 comporte un commentaire audio du réalisateur qu’il aurait pu être intéressant d’écouter.
Malgré son master moyen qui laisse apparaître parfois des tâches à l’écran et un petit grain tout le long du film, et malgré ses couleurs plutôt ternes et sombres, l’image de « Maître des illusions » est tout à fait correcte pour une production de 1995, sans pour autant atteindre des sommets.
Voici la partie technique la plus réussie de ce DVD. Les basses sont toujours mises à rude épreuve pendant les nombreuses scènes qui les réclament, et des effets intéressants se font parfois entendre, comme les moustiques dans la cave du Nix. Le mixage est le même en VF ou en VO (malgré les dialogues toujours un peu trop présents en VF).