Maximum Overdrive (1986) : le test complet du DVD

Réalisé par Stephen King
Avec Emilio Estevez, Pat Hingle et Laura Harrington

Édité par Opening

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Le 11/04/2001
Critique

Lors du passage de la Terre dans le sillage d’une comète, les objets mécaniques se retournent contre les hommes. Un petit groupe de survivants se retrouve séquestré dans une station- service par des camions extrêmement teigneux.

Tout droit sorti de « l’âge de plomb », Dino de Laurentiis (le milieu des années quatre-vingt avec des nanars du genre King Kong 2, « Peur bleue », Conan le Destructeur, « Maximum Overdrive » fut la progéniture innommable et damnée d’un pacte passé entre le producteur et le maître de la littérature d’horreur : Stephen King. King devait pondre trois scénarios, en contrepartie il aurait le droit d’en réaliser un. Il jeta son dévolu sur une nouvelle de « Danse macabre  » : « Poids lourds ».

Et là, on voit que tout est relatif : le génie littéraire n’a rien à voir avec le talent cinématographique.

Bien sûr, la technique cinématographique est bonne ; bien sûr, on y retrouve la vision de King sur la société américaine : les décors sont des toilettes, des fosses septiques, les camions transportent des ordures, du papier toilette, des jouets.

En revanche, les acteurs ne sont pas dirigés ; les dialogues, si justes dans un roman, donnent l’impression de ne jamais coller au caractère des personnages, trop orduriers pour être justes. En bref, le film manque de rythme dans les scènes d’action, le scénario tourne en rond : à l’instar des camions fous, personne ne conduit cette production.

Présentation - 3,0 / 5

La jaquette reprend l’affiche du film qui fait penser à un « Duel » gore, au verso, de conception fort laide, on pourra noter une erreur sur le format du film (2.35 et non 1.85 comme indiqué).
A l’intérieur du boîtier, un feuillet récapitulatif des chapitres, un disque sérigraphié, terne, sur le modèle de la jaquette. Le menu, fixe et muet, se sert d’un compte-tours pour accéder aux différentes pages.

Bonus - 1,5 / 5

Ceux qui ne connaissaient pas Stephen King n’en apprendront pas plus avec le court texte qui lui est dédié, en revanche la liste des principaux films et principaux livres est très fournie.
Les sous titres sont obligatoires avec la version anglaise, on ne peut pas les ajouter à la VF.

Image - 2,5 / 5

Une légère granulation est présente du début à la fin, avec en prime un master laid à souhait (image pâlotte et sans contraste), une restauration s’imposait ; mais, est ce que ça en vaut vraiment la peine ?

Son - 2,0 / 5

La version française ressemble bel et bien à du mono : tout est restitué par la voie centrale, les dialogues français (inaudibles) sont un niveau au-dessus des bruits d’ambiance ce qui donne l’impression d’un « talkover » comme les doublages russes. Nottons aussi la présence de souffle.
La VO est nettement plus « naturelle » et équilibrée et, si vous êtes assez attentifs, vous pourrez percevoir les quelques effets surround (très rares) dont vous gratifiera cette bande son.
Impossible de changer de langue à la volée.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Samsung 16/9 70 cm
  • Sharp DV-560S
  • JVC AX-V6 Pro-Logic
  • Enceintes frontales Thomson, Surround Sony
Note du disque
Avis
Multimédia
Maximum Overdrive
Bande-annonce VO
Maximum Overdrive
Bande-annonce VF

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