Metropolis (1926) : le test complet du DVD

Non seulement il s’agit de l’édition DVD d’un grand classique du 7ème art (considéré par beaucoup comme un chef d’oeuvre intemporel, source d’inspiration pour de très nombreux films d’anticipation beaucoup plus récents), mais voici le premier packaging « collector » de la zone 2. Autour d’un boitier amaray classique une coquille en plastique moulée et argentée reproduit en relief la tête de l’ »être-machine » de Métropolis. D’autant plus collector qu’il s’agit d’une édition limitée.

Un festival de suppléments pour une vraie Edition Spéciale. Outre les habituelles bios/filmos (si l’on veut vraiment critiquer on peut reprocher que tous les acteurs ne soient pas référencés dans ces pages), on trouve des notes de productions techniques, des photos, mais surtout une face B remplie de petits films inédits de Fritz Lang !

Il faut avoir en tête que le film date de 1926, qu’après la projection initiale il a été coupé de multiples fois et que la version intégrale a été perdue corps et bien. C’est donc un travail exceptionnel de restauration qui a été nécessaire afin de nous proposer la version de près de 2 heures de ce DVD. Et globalement, l’image est très bonne. Il y a bien sûr de nombreuses rayures, les coins sombres témoignent de la piètre qualité des optiques de l’époque, mais le contraste et la définition sont excellents. Le seul reproche que l’on puisse faire c’est que dans certaines scènes la compression numérique se fait sentir, mais rien de bien dramatique (des morceaux d’images bougent de manière étrange, signe d’une mauvaise estimation du mouvement de l’image par le mpeg2).

Le film étant muet, la bande son se résume à la musique originale en DD 2.0. Elle est de bonne qualité et, comme toute musique symphonique, gagnera a être écoutée en stéréo simple. Le décodage dolby prologic est ici à proscrire.