Synopsis :
Bien que « La Folle de Chaillot » ne soit pas une pièce
sociale, elle ne s’en prend pas moins à notre société. Jean
Giraudoux l’attaque en poète, non en doctrinaire, et avec les
armes d’un poète : une Comtesse folle, misérable et bariolée
sous toutes les coutures, les yeux cernés de suie épaisse,
possède pour toute demeure une cave aux flancs de la colline
de Chaillot. C’est là même qu’au mépris des hideux
représentants du monde des affaires s’est réfugiée dans la
poésie, autrement dit la liverté de vivre.