Crying Freeman, la matérialisation

Il existe. Il est arrivé sous forme de deux check-discs, sans sérigraphie ni boîtier. Mais la totalité du contenu est là. Le film sur le DVD 1, avec une définition étincelante (bitrate moyen de 8.50 Mbit/s, c’est tout dire) et son transfert HDTV. Les suppléments et les contenus DVD-Rom sur le disque 2. Cette fois, l’éditeur confirme que tout procède selon le plan : le quête de Crying Freeman prendra fin le 21 mars, avec la sortie du coffret dans les bacs.

Dvdfr met en ligne un special Crying Freeman. Cette présentation offre une séléction des interfaces DVD-Rom du disque. Direction ensuite la fiche, pour accéder à un set de 26 captures d’écran (plus les spécifications complètes). Et pour finir, cliquez ci-contre pour la critique intégrale du coffret.

La découverte de Crying Freeman commence par le tout nouveau jingle (en DD 5.1) de l’éditeur Metropolitan. Le premier disque - avec des menus CGI en 3D, en 16/9 - contient le stricte nécessaire : le film, les pistes anglaise et française en 5.1, plus le commentaire audio de Christophe Gans (en stéréo). Contrairement aux indications sur le menu, les sous-titres français ne sont nullement imposés en VO. Ouf !

L’une des nombreuses raisons du rétard de Freeman est que le premier master vidéo n’avait pas été jugé satisfaisant. La qualité du nouvel encodage, issu d’un télécinéma haute-définition, compense amplement l’attente. Crying Freeman a l’une des meilleures images de la Zone 2 à ce jour. Les pistes son sont de qualité ; la VF semble juste un cran moins présente que la VO.

Le disque 2 requiert des heures d’exploration - voire plus si l’on ajoute la navigation des contenus DVD-Rom (compatibles PC et Mac). Les menus du deuxième disque sont fixes, muets et 4/3. Ce qui compte, est le contenu.

Celui-ci est rassemblé autour de trois sections : la Pré-production (2 pages), le Tournage et le Montage. Chaque section constitue une sorte de carnet de bord sur l’état d’avancement de Freeman, avec des éléments vidéo, des galeries d’images et des textes. Les contenus sont en français, ou en VOST. Il n’y a pas de sous-titrages étrangers, ce qui devrait penaliser les acheteurs potentiels non francophones.

Les contenus DVD-Rom doivent être lancés manuellement, ce qui n’est pas un handicap (au contraire, certaines incompatibilités naissent ici). L’interface de navigation comprend 8 sections, qui ouvrent des fenêtres pop-up chez l’utilisateur. Les (nombreux) clips vidéo sont au format Quicktime. Un petit conseil : pour visionner les photos à pleine résolution, ouvrez-les manuellement dans leur répertoire approprié.

« Last but not least », comme disent les américains, Crying Freeman contient… un bonus caché. Hors de question de gâcher la surprise ; nous dirons juste qu’il est en 16/9 et en DD 5.1…

Crying Freeman sera t-il l’un des champions aux box-office de la deuxième quinzaine de mars, ou il sera penalisé par la lassitude de ses fans, après une si longue attente ?

Techniquement, le coffret remplit son contrat. Les inconditionnels devraient craquer face à la richesse et variété de ses contenus. Quant aux autres, la définition et le piqué retrouvé du film reste un argument de poids, même en faisant abstraction des suppléments.

Plus que deux semaines à attendre, courage !