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EXCLUSIF - Autopsie de Seven collector

Par Giuseppe Salza | Publié le
EXCLUSIF - Autopsie de Seven collector

Voici en avant-première française le disque à ne pas rater sous aucun pretexte en avril. Un D-Day Seven, avec le decryptage, les captures et le test intégral du thriller de David Fincher, qui trouve enfin sa physionomie ultime



John Doe revient parmi les humains. Le mois d’avril promet d’être meurtrier… pour la concurrence. Seven n’est plus un simple concentré virtuel de spécifications marketing. Les 2 check-discs de SonoPress - datés 15 et 21 mars - sont arrivés à la rédaction de Dvdfr, et sont entièrement conformes aux promesses et aux attentes. En un mot, l’édition ultime Z2 du film de David Fincher est hallucinante.

Dvdfr se met à l’heure newyorkaise, avec un special Seven introduit par les sept déclinaisons du titre du film dans le générique. Cette présentation, la fiche technique avec ses 41 captures (un record !), la critique exclusive et un article sur le packaging, avec un comparatif avec la précedente édition.

On peut essayer de le dire autrement :
Gladiator est une parfaite démonstration de force et de technologie lorsqu’un Studio (DreamWorks) veux mettre les moyens et l’argent. Un assemblage impressionnant, néanmoins très « hollywoodien » et donc consensuel.
Crying Freeman exprime l’amour inconditionnel du produit-fan, avec une minutie incroyable de détails plus ou moins intéressants, mais toujours sincères. Seven, quant à lui, nous ramène à l’époque où les cinéphiles découvraient ebahis les LaserDiscs Criterion, et leur concentré savant de restitution filmique vers la source originale. Le coffret de David Fincher remplit ce double contrat : reconcilier le spectateur avec la source argentique, avec un master (HDTV) incroyable ; et présenter un dense tissu de suppléments pour plonger le public au coeur du procéssus créatif, où l’idée devient célluloide.

L’édition de Seven 7 est présentée comme une quête conradienne vers les ténèbres. Sur le disque 1 la (re)découverte du film et du nouveau master, suivie par une session multi-angle sur la « restauration ». Et aussi les 3 commentaires audios, pour enrichir le contexte. Place ensuite au disque 2 : l’autopsie du générique, les scènes coupées et/ou rallongées, les deux fins originales, un galerie (ou plutôt quatre) de photos digne de Weegee, les carnets de John Doe. Et retour final à la réalité, avec de l’autopromo (featurette, bande-annonce).

Les puristes pourraient arguer qu’il s’agit du même assemblage de l’édition Z1 New Line sortie pour Noel, et que cette dernière offrait en prime des contenus inexportables (4ème commentaire audio, bonus DVD-Rom) pour des questions de droits.

Cependant, le Seven de Seven7 offre d’autres atouts :
- Une localisation intégrale. Chaque menu, supplément ou page texte est rigoureusement traduit ou sous-titré en français, avec des excellentes traductions. C’est plus simple à dire qu’à faire, on oublie toujours quelque chose. Pas ici.
- Le son. Les pistes anglaises DTS 6.1 et DD EX sont là. En plus, on trouve une VF en DD 5.1 et une piste - sublime - en DTS 5.1, qui n’a strictement rien à envier à sa soeur cadette en VO. On peut changer de langue à la volée, ce que même Gladiator n’avait pas su faire.

Voici la suite du programme à la découverte de Seven :

Le packaging et comparatif avec la précédente édition.

La critique : 10 / 10. Notre verdict :

  • Un coffret incroyable pour un thriller incroyable. Cette adaptation de Seven7 - localisée jusqu’à la dernière virgule - est digne des meilleurs Criterion, la Rolls planètaire des cinéphiles. Un objet rare à conserver.


La fiche technique (avec 41 captures en ligne !).

Et la date de sortie du coffret : le 18 avril 2001.

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