Les ratés de la zone 2
Poussière dans les coffrets, de la colle qui tient avec des prières, interversion de disques. Que se passe t-il avec les soi-disant « collector » de la Zone 2
Avec plus de 450 millions de dollars au box-office planétaire, et une
omniprésence dans les classements depuis près de 2 ans, vous diriez que
Warner Bros a suffisamment de ressources financières pour soigner la nouvelle
édition de Matrix, non ? Faux ! Mis à part que les coffrets ne se
referment pas bien, plusieurs copies ont le volet en plexiglas de gauche (qui
supporte le 1er disque) qui… se décolle au bout de quelques ouvertures.
Toujours chez Warner, les boîtiers de Ben-Hur ont causé pas mal de
soucis aux consommateurs (et donc aux revendeurs). Quelques lots du stock
étaient simplement… poussiéreux, ce qui a amené les acheteurs affectés à
réclamer des échanges standard ou des remboursements.
De la poussière aussi dans une première série (remplacée depuis) des digipack
de la collection HK de Seven7. Quant à Forrest Gump, certains acheteurs
se sont retrouvés avec deux fois le disque 1 (ou le deux).
Que se passe t-il avec les éditeurs lors de « l’étape finale » de leurs
produits ? Ces dysfonctionnements en chaîne mettent clairement en cause le
conditionnement du produit fini, voire le transport des stocks. Où sont passées
les soi-disant salles blanches pour le packaging, et les tests des coffrets ?
Certainement quelqu’un devait s’être aperçu que la colle de Matrix
ne tenait pas, non ?
Les incidents de parcours arrivent à tout le monde. Mais le pourcentage croissant
des « ratés » qui arrivent sur la ligne finale, démontre clairement qu’il y a des
progrès à faire au niveau du contrôle qualité du produit. A moins que ces
déviations du processus ne soient le résultat d’une réduction radicale des coûts,
qui produit un excès de dommages collatéraux auprès des consommateurs (le choix
des mots sera politically incorrect, mais tout de même exact). Le futur proche
nous en dira davantage sur les réelles intentions des éditeurs d’offrir de la
qualité totale aux clients.
En attendant, la phrase de rite devient (hélas) un conseil obligatoire : tant
que vous n’avez pas vérifié que tout est en ordre, ne jetez pas les tickets de
caisse des achats pour aucun raison dans la planète.