FINAL FANTASY - Les bonus en image
Moins d’un mois avant la sortie DVD ultime. Dans ce reportage, Dvdfr décrypte le disque des bonus et présente le set complet des captures. Et, oui, le test ne va pas tarder
Reportages précédents :
- le 10.12.2001 : Les options avancées du disque 1
- le 5.12.2001 : Premiers menus du DVD français
- le 20.11.2001 : Présentation générale
Moins 30… 29, 28, 27…
Le compte à rebours s’approche du 20 février, le jour J de la sortie en France
de Final Fantasy - Les créatures de l’esprit, le double DVD que - par admission même de Columbia,
« est le plus beau disque que nous avons jamais produit, et qui devient en
quelque sorte l’archétype par excellence du format ».
Même si la presse spécialisée dispose d’exemplaires de tests depuis quelques
semaines, la Major a convié hier les uns et les autres à une
présentation/navigation des contenus de Final Fantasy - Les créatures de l’esprit, précédée par le
lancement du premier cru de la collection SuperBit. Histoire de ne rien oublier
pendant les navigations de la bête..
Le verdict sur Final Fantasy - Les créatures de l’esprit en version courte ? 10 sur 10. Un aperçu
de la fiche - et du set de 42 captures disponibles (..moins celles sur les
bonus cachés) donnent une idée de l’ampleur du désastre. Le double DVD-9
offre une vaste amplitude d’explorations convergentes et transversales,
corroborées par des visites virtuelles en DVD-Rom.
A différence d’un Lara Croft - Tomb Raider, qui se contente d’iconiser une virtual
babe, le DVD de Final Fantasy - Les créatures de l’esprit est une sorte de carnet sociologique
interactif, qui avalise et codifie les codes de l’univers des jeux vidéo de
Square, tout en suivant l’évolution des pixels, du format console de salon à
l’anatomie d’Aki Ross. Une explication sans doute lyrique, mais il n’y a pas
d’autre moyen de résumer l’esprit du disque. Seule déception - et de taille -
de la Final Fantasy-mania : le marché français devra patienter jusqu’en juillet
pour la sortie du jeu Final Fantasy X pour la PS2…
Lors des articles précédents, nous avions présenté les contenus du disque 1.
Il est venu le moment de décrypter le numéro 2 - en attendant le test (qui
sortira très prochainement) :
Après une séquence CGI avec Aki derrière les coulisses, Columbia converge
l’attention du spectateur vers un documentaire qui dure 30’ en basic, ou une
heure en extended. En suivant la recette du « lapin blanc » matrixien, on a le
choix d’effectuer des détours vers d’autres extraits contextuels, avec retour
sur le programme initial à la fin des clips. Et, dans la tradition des boîtes
chinoises, des commentaires audio supplémentaires sont activables dans le lot.
La navigation « traditionnelle » se poursuit dans un menu à deux pages rempli
à raz bord de suppléments :
- L’orientation making of offre notamment des regards appuyés sur les
graphismes ou la recherche artistique du dessin, ainsi que des tests
préliminaires de personnages photo-réalistes.
- L’univers lost scènes est représenté par la séquence d’ouverture
alternative, une sorte de Final Fantasy inachevé en version 2.0, et le rêve
d’Aki remonté dans un unique ensemble (qui est aussi le seul et unique bonus
non sous-titré du DVD).
- La partie sociologique de Final Fantasy comprend notamment les
fiches d’identité virtuelles de chaque personnage et des principaux véhicules,
ainsi que le bêtisier des stars.
- Et pour finir, la partie surprise consiste des 5 bonus cachés
dissimulés dans le disque 2. Techniquement, Columbia en répertorie 6, mais
pour nous ce dernier n’en est pas un, puisqu’il est en accès libre au fond
de la deuxième page des bonus (le désormais célèbre clip « rip-off » de Thriller
de Michael Jackson).
Les possesseurs de DVD-Rom pourront poursuivre les explorations, en accédant
au scénario complet du film, à la visite virtuelle de Square et aux
traditionnels goodies. Juste un petit aparté : le DVD exige Quicktime 5 - et
quand nous disons « exige », nous nous referons au sens littéral du mot ; il
ne va pas lâcher prise jusqu’à l’installation du programme… à moins de tuer
le processus avec un bon vieux Alt+Ctrl+Supp.
La beauté a aussi un prix : 28,80 € TTC.