Coup de gueule
Quand il le faut, il le faut ! Surtout lorsque certains éditeurs accumulent les ratés de finition sur les nouveautés les plus attendues. Menus avec la tremblotte, commentaires en VO, mauvaises version : à vous le choix des armes
Les Studios en colère contre le marché français. Si on jette un regard aux
ratages de finition de certaines nouveautés à haut profil, c’est tout comme.
Retour vers le futur : Trilogie
Digipack ou pas digipack ? En fait, c’est selon la tête du revendeur. Universal
n’a pas importé suffisamment de boîtiers pour le territoire français ? Pour
satisfaire la demande, le distributeur a dû sortir la trilogie aussi en format
coffret classique, avec les DVD au format Amaray. Qui plus est, le tirage
actuel de ce coffret annonce à tort plus de 10 heures de bonus, corrigé par
un flyer de errata à l’intérieur du pack…
Rassurez-vous, les possesseurs des digipacks ne sont pas mieux servis. Ce dernier
est un fidèle représentant de la catégorie, je te localise le fourreau, ainsi
j’épargne en frais de traduction sur le digipack intérieur…
Même ratés dans les menus, franchement pas terribles pour une saga d’une telle
envergure. Lors de chaque transition, les consommateurs auront droit à un arrêt
sur image (avec scintillement) du plus joli effet, suivi par un écran fixe de
l’option en français. D’accord que - avec les récentes déboires de Vivendi - le
groupe doit réduire les coûts. Mais, à titre de comparaison, la Major pourrait
jeter un oeil au pasolinien Pier Paolo Pasolini - La Trilogie de la vie : Le Décaméron + Les Contes de Canterbury + Les Mille et une nuits, pour voir à quoi ressemble
un vrai coffret digipack collector.
Warner Bros
Si un centime est un centime chez Universal, quelle est l’excuse de Warner - l’une
des Majors les plus rentables d’Hollywood - pour continuer à ne pas sous-titrer
les commentaires audio de ses nouveautés (Les Goonies,
La Machine à explorer le temps ou Osmosis Jones, pour n’en
citer que trois ?). Autrement dit, si vous ne parlez pas anglais, ce n’est pas
pour vous. Vive la globalisation…
Et pendant ce temps-là, dans les kiosques..
Depuis quelques mois, les Editions Atlas sortent de classiques western ou de
guerre à des prix défiant la force de gravité. Commet ? Cet éditeur rachète les
droits de quelques fonds de catalogue pour une période très limitée, le temps de
vendre au gros le maximum de copies dans les kiosques.
Mais les versions contenues ne sont pas toujours celles souhaitées par le public.
Les acheteurs de La grande évasion - qui imaginaient acheter la récente
édition collector - ont fini par se retrouver
avec l’ancienne version en format respecté mais
en 4/3, et en mono sur toutes les sauces !