PFC, UN PREMIER REGARD
Splendiiiiide ! C’est le mot approprié pour décrire la première vague des DVD PFC, qui arrivent dans les bacs des revendeurs Français. L’éditeur arrive dans le marché avec beaucoup de retard
par rapport aux autres, mais il a décidé de passer tout de suite à
une nouvelle génération d’ergonomie et d’affichage, qui risque bien de faire
des émules.
La première chose qui frappe chez PFC est le boîtier Amaray transparent. Ce
matériel permet donc de lire l’intérieur de la jaquette, qui a été imprimée en
recto-verso (une première absolue dans les DVD Zone 2 français). Plus besoin
donc de sortir un livret pour lire la liste des chapitres, donc. Les deux pavés
inclus dans la confection sont une double-page promotionnelle pour PFC, et une
offre d’abonnement au magazine Les années Laser. PFC a aussi fait des gros
efforts dans la lisibilité des contenus du disque, reproduits sur la face
arrière de la jaquette. Ils dépassent de loin les formats Warner et Columbia,
et ils font jeu égal avec les specs sur les DVD Universal, un exemple
d’ergonomie dans la matière. Dommage que les disques ne soient pas
sérigraphiés ; GCTHV nous a gâtés de ce coté-là…
Pour l’instant, seuls les «P» et «C» de PFC se retrouvent dans la première
vague des sorties. Pour voir le «F» (Fox), il faudra attendre le 3 Septembre et
Titanic. Les DVD sortis comprennent :
The Mask,
L’Ours,
Germinal,
Le Bonheur est dans le pré,
Jean de Florette,
Manon des Sources et
Paparazzi.
Comme nous vous l’avions annoncé, Evil Dead 3 : L’armée des ténèbres de Sam Raimi,
initialement prévu pour Juin, à été repoussé au mois suivant.
Nous avons jeté un tout premier regard préliminaire à The Mask, le titre
phare de cette vague. L’image et le son donnent l’impression d’avoir une
qualité irréprochable. Une nouvelle qui fera plaisir aux anglophones est la
possibilité de pouvoir enlever les sous-titres FR en version originale. Le
changement parmi les trois pistes audio (anglais, français, et le commentaire
audio du réalisateur, hélas non sous-titré) peut se faire à la volée.
PFC a introduit une fonction assez originale : en appuyant sur la touche
«Menu» une fois le film commencé, on passe automatiquement à l’écran des
chapitres, avec le chapitre en cours en surimpression. Quant aux menus (animés,
of course), ils sont splendiiiiides. Et les suppléments n’en sont pas moins. En
plus du commentaire de Charles Russell, on dénombre la bande annonce (à la fois
en VF, VO ou VO sous-titré), un clipping d’interviews tirées de l’electronic
presskit, le making of, les coulisses du tournage, et des notes
bio-filmographies assez à jour. Tous les extras sont en format 4/3, tandis que
les écrans du menu sont en 16/9.
Alors, PFC a-t elle réussi un sans faute absolu ? A vouloir bien chercher, on
trouve encore des fonctions qui y gagneront à être améliorées. Tout d’abord, il
n’y a pas de sélection audio dans le Menu. On effectue les éventuels
changements sur le film en cours, ce qui est un peu déroutant (à ce propos,
PFC devrait nommer les pistes audio, au lieu de les appeler « divers » 1, 2 et
3..). Dans l’ergonomie des menus, PFC devrait trouver un système pour réduire
la navigation d’un clic ou deux. Et pour finir, nous avons trouvé un pépin dans
le DVD : si on regarde le film en VO, et on passe par le Menu pour se rendre à
un différent chapitre, le DVD se reset en audio VF. The Mask
rentre ainsi dans notre liste des pépins.
Dans son ensemble, la première impression de cette première vague PFC est très
bonne. L’éditeur a fait des vrais efforts pour soigner le packaging, les
suppléments et l’interactivité, et le résultat se voit à l’écran. Pour lire nos
impressions finales sur chacun des titres, rendez-vous dans les jours suivants
avec les critiques !