Cinéma : Le secret de la pyramide
Ah oui, ça ne nous rajeuni pas : le « jeune » Sherlock Holmes fête déjà ses 25 ans et il s’offre pour l’occasion un cure de jouvence. Carlotta redistribue Le Secret de la pyramide dans quelques cinémas avec des copies neuves…
Outre le fait que ce film soit une petite perle d’action, de fantastique et d’humour des années 80 (production Spielberg s’il vous plaît), il fait également office de clé de voute dans l’avènement de l’intégration d’images numériques au cinéma.
Il s’agit en effet de la première utilisation d’un personnage en images de synthèses incrusté dans un film « live ».
Il n’apparaît que quelques secondes à
l’écran, mais ces quelques secondes ont donné du
fil à retordre au tout jeune département
informatique d’Industrial Light & Magic, la
société d’effets spéciaux de George
Lucas.
Pour l’anecdote, il faut savoir que ce département sera
vendu plus tard par George Lucas à un certain Steve Jobs
qui donna alors naissance à Pixar avec John Lasseter, ce
dernier étant d’ailleurs l’animateur du
chevalier-vitrail.
Ce personnage et sa technique laisseront les spécialistes de l’époque bouche-bée et vaudront à l’équipe responsable d’être nominée aux Oscars des meilleurs effets spéciaux.
Toujours aussi efficace de nos jours cette séquence participe au charme de ce film que l’on peut classer à mi-chemin entre Indiana Jones et Harry Potter.
Le jury de Mon 1er Festival 6ème édition a d’ailleurs récompensé le film de son prix au mois de novembre dernier, preuve de son efficacité auprès du jeune public malgré l’avalanche d’images toutes plus spectaculaires les unes que les autres auxquelles ils sont soumis.
Le film est donc de nouveau dans les salles pour quelques temps, avec une première sélection de 7 salles à Paris, Saint-Ouen, Herouville-Saint-Clair, Tours, Bordeaux, Nîmes et Toulouse. Espérons que les copies tournent un peu par la suite…
Malheureusement Carlotta n’a pour l’heure qu’un droit de distribution du film en salles et il ne faut pas espérer une remastérisation du film en DVD. Une très pauvre édition existe toujours chez Paramount (recadrée en 1.77 et sans bonus) pour le prix modique de 9,99 €.