Another DVD in the Wall
« We don’t need no education | We don’t need no thought control ». Bob Geldof & Roger Waters résonnent finalement en 5.1 aussi dans la zone 2 !
.
« Video Killed the Radio Star ». Quelqu’un se souvient-il de la chanson des
Buggles ? Ce fut le tout premier clip à passer sur l’antenne de la nouvelle
née MTV USA, un beau jour de 1981. Un jour où le paysage audiovisuel et
son langage allaient changer à jamais.
« Est-ce que quelqu’un se souvient de Vera Lynn ? », demandait à son tour Roger
Waters dans le 2ème disque (4ème à gauche après l’entrée, juste avant
« Comfortably Numb ») de l’album-monument - et testamentaire - des Pink Floyd.
Alan Parker a décidé de prolonger la mémoire collective. Un an après MTV, le
« techie » britannique (génération visuelle Ridley Scott & Hugh Hudson, faut-il
l’ajouter ?) se présentait à Cannes avec deux films, dont un pur électrochoc
de l’esprit : Pink Floyd - The Wall.
A l’instar des Orange mécanique, « Get Crazy », des Russ Meyer ou
« Rocky Horror Picture Show », Pink Floyd - The Wall faisait partie
de ces films-évènement, à redécouvrir en été, jusqu’à ce que les reprises
saisonnières soient oblitérées par la cassette vidéo…
Hé bien, plus maintenant. Près de 2 mois après sa date originale le zone 2 de
Pink Floyd - The Wall, comme un OVNI, est venu pour remuer les esprits
pantouflards et, excusez du peu, remixé en DD 5.1 !
Parler d’un quelconque doublage audio sur Pink Floyd - The Wall est un
euphémisme : le film fut exploité uniquement en version originale avec
sous-titres (même dans des pays accrocs au doublage, comme l’Allemagne et
l’Italie). Une seule piste linguistique donc, mais quelle piste ! Et à coté,
les commentaires audio de Roger Waters et Gerald Scarfe (le concepteur des
animations incroyables du film), et une pluie de suppléments jamais vus, même
dans les vieilles (et rares) éditions en LaserDisc.
Une nouvelle brèche se forme dans le mur. Peut-être la définitive ? Réponse
très bientôt, avec un test complet de ce trip audiovisuel qui inspira à son
tour la génération des Julien Temple, Russell Mulcahy et David Fincher…