Arac Attack ! Deux films à 8 pattes de Jack Arnold en Blu-ray
Elephant Film prépare pour le 27 juin un combo ultime du maître du fantastique avec Tarantula et L’Homme qui rétrécit pour la 1e fois en HD…
Tarantula, de Jack Arnold (1955)
Les amateurs d'oeuvres rares sont au septième ciel. Après Phantasm (1979) de Don Coscarelli le 9 mai chez ESC/Sidonis (le deuxième volet est prévu en juin), un autre film de genre inexplicablement peu vu en vidéo en France fait ses retours le 27 juin prochain chez Elephant Films : Tarantula de Jack Arnold (1955). Et il n'est pas seul : il est réuni à un autre chef-d'oeuvre du gigantisme du même réalisateur, L'Homme qui rétrécit (1957), déjà paru en DVD mais qui arrive pour la première fois en HD. Les deux films fantastiques sont réunis dans Jack Arnold, géant de la peur : Tarantula + L’Homme qui rétrécit, un combo Blu-ray + DVD en édition ultime avec bonus et goodies.
Les monstres géants attaquent la Terre
Tarantula s'inscrit dans le thème du gigantisme, qui se terre dans les déserts du Far West en réponse aux expériences nucléaires dans l'Amérique du milieu des années Cinquante. Des fourmis géantes dans le Nouveau Mexique dans Des monstres attaquent la ville (1954) de Gordon Douglas, l'un des précurseurs du genre, une mante religieuse qui vient du Pôle Nord dans La chose surgie des ténèbres (The Deadly Mantis, 1957) de Nathan Juran, une pieuvre géante (Le Monstre vient de la mer, 1955), des crabes géants (L’Attaque des crabes géants de Roger Corman, 1957), un volatile aux allures de dindon (en double-feature dans La Serre géante + La montagne mystérieuse, 1957) ou les méga-sauterelles dans Le début de la fin (Beginning of the End, 1957) de Bert I. Gordon : la maîtrise de l'atome engendre des monstres.
Pour tourner Tarantula, la Universal fait appel au spécialiste de la SF Jack Arnold (L’Étrange créature du Lac Noir, La Revanche de la créature, Le Météore de la nuit). Le film utilise des tarentules réelles dans des décors réduits, ainsi que des ventilateurs pour faire bouger les bestioles dans la direction voulue. Il y a aussi un cameo célèbre : le leader des pilotes de l'US Air Force qui attaquent l'arachnide est Clint Eastwood. Le film donnera vie également à quelques affiches délirantes où une araignée lascive porte une demoiselle aussi terrifiée que court-vêtue…
Deux ans plus tard, Jack Arnold passe maître dans le tournage avec les araignées dans L’Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man), l'adaptation du roman de Richard Matheson qui sublime le thème du gigantisme dans le sens inverse : suite à un nuage radioactif, un homme se réduit encore et encore, jusqu'au moment où un chat et une araignée deviennent ses ennemis mortels. Grâce à un budget confortable de 750 000 $, à l'utilisation de la perspective forcée et à d'autres techniques mises à point par le spécialiste d'effets visuels Clifford Stine, L'homme qui rétrécit devient l'un des grands classiques de la SF des années 50.
Autour du coffret
Elephant Films profite de ses excellents rapports avec Universal pour signer le double-feature Jack Arnold, géant de la peur : Tarantula + L’Homme qui rétrécit. Le coffret comprendra 4 disques (2 Blu-ray et 2 DVD) dans de nouveaux masters HD, plus un livret de 48 pages rédigé par Matthieu Rostac, journaliste du mensuel "So Film", et sera vendu au prix conseillé de 39,99 €.
Voici plus de détails :
- Tarantula est une oeuvre rare en vidéo. Il revient sur la scène en Blu-ray grâce à un nouveau master, en VOST mono d'origine - en DTS-HD Master Audio sur le Blu-ray et Dolby Digital sur le DVD. Selon les recherches de l'éditeur, le film n'avait pas été doublé en français.
- L'Homme qui rétrécit a déjà eu 4 éditions en DVD chez Universal (la première remonte au 25 avril 2006). Il arrive aussi pour la première fois en Blu-ray, en VF et VOST mono (DTS-HD Master Audio sur le Blu-ray et Dolby Digital sur le DVD).
L'éditeur promet 1 heure de suppléments exclusifs en cours d'élaboration, parmi lesquels un portrait de Jack Arnold par Jean-Pierre Dionnet ; le critique signera aussi une présentation de chaque film.
L'homme qui rétrécit, de Jack Arnold (1957)