Video nasty
Il a été incendié et banni en Grande-Bretagne, Australie et Nouvelle Zélande. La Dernière maison sur la gauche ressort en France dans une édition très soignée. Test complet du film-choc de Wes Craven
Un horror movie tourné comme les newsreel d’actualité de la guerre du Vietnam. Une source d’inspiration classique (« La source » de Ingmar Bergman, rien de moins…), mais un récit sans compromis. Deux filles partent en ville pour voir un concert rock, mais elles tombent sur une bande de détraqués. Les filles sont humiliées, violées et charcutées sans pitié. Mais les malfrats commettent une erreur : ils passent la nuit dans la maison des parents d’une de leurs victimes…
Cela sonne comme un « slasher movie » comme les autres. Sauf que La Dernière maison sur la gauche fut l’un des premiers. Avant « Massacre à la tronçonneuse », Délivrance, « I Spit On Your Grave », ou même « Vendredi 13 » (à noter que le producteur de « Last House » est Sean S. Cunningham, le papa de Jason).
Près de 30 ans après sa genèse, le film-choc qui fut à l’origine du phénomène des « video nasties » au Royaume-Uni, et qui demeure interdit en ce pays, ressort en DVD en France avec un Rating tout public (accord parental) ! Il faut avouer que La Dernière maison sur la gauche a beaucoup vieilli, et que le contexte n’est plus le même. Mais il demeure un monument historique pour les fans de Wes Craven et des horror movies.
Edité par Antartic Video, La Dernière maison sur la gauche est sans doute le DVD à 99 francs le plus réussi à l’heure actuelle. Si l’image et le son ne sont clairement pas dans la même planète d’un Matrix, le disque offre un master 16/9, la VOST, la bande-annonce originale, et un livret digne des meilleurs collector MGM.
Notre critique du film-choc de Wes Craven est ici. Son verdict : 6.0. Vidéo et audio un peu limites, mais un bon rattrapage sur l’ergonomie et les suppléments.
Note : Le montage du film n’est peut-être pas la version ultime du film de Craven, mais il comprend toutes les scènes gore qui furent coupées lors de sa première exploitation en vidéo aux US.
