Vol 7500 (2014) : le test complet du Blu-ray

7500

Réalisé par Takashi Shimizu
Avec Leslie Bibb, Jamie Chung et Jerry Ferrara

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 17/10/2014
Critique

Le vol 7500 quitte l’aéroport international de Los Angeles à destination de Tokyo avec à son bord 273 passagers. Alors que l’avion survole l’Océan Pacifique, l’appareil rencontre une zone de fortes turbulences. Une fois le calme revenu, un passager est victime d’une crise et meurt subitement. Sa mort semble avoir été déclenchée par l’attaque d’une force surnaturelle qui menace les passagers et les membres d’équipage.

Le réalisateur japonais Takashi Shimizu est bien connu des adeptes du cinéma d’horreur puisqu’il est le créateur de la série de films Ju-on, plus connu sous le titre The Grudge, dont il avait signé lui-même le remake et sa suite en 2004 et 2006. Avec Vol 7500, il signe une coproduction américano-japonaise, un film catastrophe… dans tous les sens du terme. Le casting n’a déjà rien d’attirant avec Jamie Chung vue dans Sin City : J’ai tué pour elle et Ryan Kwanten de la série True Blood, le reste s’apparente à des acteurs en cartons qui « incarnent » les passagers de ce vol perturbé : le couple en voyage de noces, le couple en rupture, la gothique, le petit escroc au sac remplit de téléphones portables (comment a-t-il pu passer le contrôle des bagages ?), chacun a sa petite histoire (inintéressante) tandis que les hôtesses blablatent sur les hommes et leurs infidélités.

Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un voyageur se trouve pris de spasmes violents… Autant vous dire qu’on attend encore que quelqu’un vienne nous expliquer la raison de cette chose sans intérêt, filmée avec les pieds, interprétée par des acteurs qui ont l’air de s’en foutre royalement, tandis que le film n’a de cesse de s’enfoncer dans le n’importe nawak et le nanar de compétition.

Les seuls rebondissements de ce vol « chaotique » sont les turbulences rencontrées durant le trajet, puis un pseudo-zombie qui perturbe les passagers en apparaissant dans l’écran de leur tablette, pour finir par une dépressurisation et des compartiments à bagages qui s’ouvrent tout seuls (Bouh !) pendant que tout le monde disserte sur la mort, sur la condition humaine et blablabla dans un avion digne du Air Force One de Mais qui a re-tué Paméla Rose ?, jusqu’au twist final qui ne fera sourciller que le spectateur qui ne serait pas allé au cinéma depuis cinquante ans. Si le film dure 1h15, on trouve tout de même le temps long, on s’ennuie, on oublie, on passe à autre chose.

Présentation - 3,5 / 5

Le test de ce DTV a été réalisé sur un check-disc. Le menu principal est animé et musical. Le visuel de la jaquette est efficace et attractif, mais le spectateur adepte de sensations fortes risque d’être déçu…

Bonus - 1,5 / 5

Les amateurs de suppléments seront également déçus d’apprendre que la section Bonus est vide, en dehors d’un lot de bandes-annonces et des liens internet.

Image - 4,0 / 5

A défaut d’être irréprochable, le master HD (1080p, AVC) de Vol 7500 demeure tout de même de haut niveau, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il sort des usines Metropolitan. La photo de David Tattersall (Star Wars : Épisode I, II, III) aux teintes froides et bleutées trouve ici un joli écrin respectueux, le relief est parfois appréciable et les noirs sont concis. En revanche, le piqué manque singulièrement de mordant, les séquences sombres se révèlent moins pointues et détaillées, les détails se perdant quelque peu sur le cadre. Comme l’action se déroule entièrement dans l’avion, la profondeur de champ demeure limitée, aurait pu être plus poussée.

Son - 4,5 / 5

Dès la première séquence, l’ensemble des enceintes des pistes anglaise et française DTS-HD Master Audio 5.1 est mis à contribution aux quatre coins cardinaux. Les ambiances fusent de tous les côtés, la musique de Tyler Bates (Killer Joe, Sucker Punch) bénéficie d’un traitement de faveur avec une large ouverture, plongeant constamment le spectateur dans l’ambiance. Seuls les dialogues sur la version originale manquent d’ardeur sur la centrale par rapport à la piste française qui de son côté délivre les voix avec plus de peps. Les effets ne cessent d’être balancés de gauche à droite, et des enceintes avant vers les arrières. N’oublions pas le caisson de basses, qui se mêle ardemment à ce petit spectacle acoustique aux effets souvent fracassants sur les séquences opportunes (les turbulences, la dépressurisation).

Crédits images : © Metropolitan Films

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Franck Brissard
Le 14 octobre 2014
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