La Femme la plus riche du monde (1934) : le test complet du DVD

The Richest Girl in the World

Réalisé par William A. Seiter
Avec Miriam Hopkins, Joel McCrea et Fay Wray

Édité par Éditions Montparnasse

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Le 20/08/2013
Critique

Héritière d’une immense fortune, Dorothy Hunter est persuadée que personne ne l’aime pour elle-même et non pour son argent. Elle décide de se faire passer pour sa secrétaire Sylvia. La vraie Dorothy, attirée par le beau Tony Travers, le pousse à tomber amoureux de Sylvia. Mais le stratagème de Dorothy est trop hasardeux et commence à se retourner contre elle…

Réalisé en 1934 par le prolifique cinéaste Williams A. Seiter (Room Service avec les Marx Brothers), La Femme la plus riche du monde est un petit bijou de comédie romantique au charme suranné certes mais dont l’histoire, l’interprétation et le rythme ont su conserver une indéniable fraîcheur.

Le scénario de Norman Krasna, spécialiste des comédies américaines (Le Milliardaire, Joies matrimoniales d’Alfred Hitchcock) est d’une précision sans failles, jouant habilement sur les usurpations d’identité auxquelles s’ajoute un portrait social d’une Amérique sortie de la Crise de 1929.

Formidablement interprété par la grande Miriam Hopkins qui ne tire jamais la couverture à Fay Wray, pétillante et parfaite dans le rôle de la secrétaire, La Femme la plus riche du monde s’appuie sur quelques ficelles du vaudeville mais s’en éloigne progressivement à mesure que le spectateur s’attache aux personnages et que l’atmosphère se fait plus douce et romantique. L’équilibre entre les quiproquos et les scènes plus émouvantes est alors assuré, le tout est souligné par la belle partition du grand Max Steiner et participe au grand plaisir que l’on a à découvrir ou à redécouvrir La Femme la plus riche du monde.

Édition - 5,75 / 10

Le DVD est logé dans un boitier slim caractéristique de la belle collection RKO chère aux Editions Montparnasse, au numéro 134. Le menu principal est fixe et muet. Seule la version originale est disponible. Une fois n’est pas coutume, l’éditeur ne propose pas la présentation du film par Serge Bromberg.

En dépit de quelques menus accrocs, ce master 1.33 - 4/3 de La Femme la plus riche du monde demeure fort plaisant à plus d’un titre. La copie est claire, propre, les contrastes sont souvent fermes et les blancs lumineux. Evidemment, quelques défauts de pellicule subsistent, tout comme certaines rayures verticales, points noirs et blancs, décrochages sur les fondus enchaînés, raccords de montage et autres scories minimes qui ont pu échapper à la restauration, mais ces anomalies se révèlent la plupart du temps anecdotiques. De plus la copie est relativement lisse et stable, et les fourmillements limités.

Les sous-titres français sont de couleur jaune pour une meilleure lisibilité. Seule la version originale est disponible (qui s’en plaindra ?) et se révèle heureusement riche, propre. La musique est joliment restituée, certains craquements persistent, le report des voix est appréciable, évite toutes saturations exagérées et l’ensemble est au final suffisamment dynamique.

Crédits images : © Editions Montparnasse

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm