Homo Eroticus (1971) : le test complet du DVD

Réalisé par Marco Vicario
Avec Rossana Podestà, Lando Buzzanca et Luciano Salce

Édité par LCJ Editions & Productions

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Le 24/06/2014
Critique

Michele a dû fuir sa Sicile natale pour se mettre à l’abri de la mafia. Il débarque à Bergame où il se met au service d’un couple de riches bourgeois. Un sexe hors normes compense son manque de bonnes manières. Personne n’est parfait, mais Cocò Lampugnani, sa nouvelle patronne, s’est engagée vis-à-vis de ses amies à tout faire pour combler cette lacune…

Homo eroticus abat les cartes par son seul titre : une pantalonnade qui se range dans une longue liste des films italiens légèrement polissons réalisés dans les années 70. La stupeur de Bernard Blier, médecin dans l’histoire, à la vue de Michele dans son plus simple appareil, met immédiatement le spectateur au parfum : aucun doute, le gaillard est doté d’un sexe d’une taille à défrayer la chronique et, cerise sur le gâteau… d’un troisième testicule !

Rien dans le sujet pour se creuser les méninges. Un film léger, de temps en temps, n’a jamais fait de mal, à condition qu’il révèle un peu de finesse, ce qui manque à Homo eroticus.

Lando Buzzanca, titulaire du rôle-titre, vu dans plus d’une centaine de films, téléfilms ou séries, pas toujours bien choisis, ne fait pas dans la subtilité. Le réalisateur Marco Vicario et la production ont, en revanche, mis les petits plats dans les grands pour le casting féminin.

En tête d’affiche, la magnifique Rossana Podestà (alors l’épouse de Marco Vicario) qui a fait rêver toute une génération de cinéphiles en 1953 en apparaissant très légèrement vêtue sur la plage dans le film mexicain La Red (le filet). Elle est ici épaulée par un régiment de jolies filles de tout poil, des brunes, des blondes et des rousses, en chemises de nuit arachnéennes : Ira von Fürstenberg, Adriana Asti, Simonetta Stefanelli et une bonne douzaine d’autres !

Voilà qui permet à Michele de suivre à la lettre les prescriptions du médecin : laisser faire la nature et mettre… les bouchées triples !

Homo eroticus n’est certainement pas parmi les meilleurs de la dizaine de films réalisés par l’acteur Marco Vicario, à qui l’on doit quand même Sept hommes d’or, le seul édité sur DVD en France, et Mogliamante (l’épouse-maîtresse) avec Laura Antonelli et Marcello Mastroianni. Quelques scènes d’extérieur sont une irrésistible invitation à visiter Bergame…

Édition - 7,5 / 10

Le DVD est proposé dans un boîtier noir sous une jaquette pas vraiment raffinée, bien dans le ton du film. Un menu très laid, fixe mais musical, n’offre pour seule interactivité que le seul chapitrage.

Aucun supplément et, pire encore, une absence impardonnable de version originale. Il faut faire avec le méchant doublage en français et l’accent sicilien de pacotille dont est affublé le coiffeur Tano Fichera.

La qualité de l’image rachète un peu l’ensemble : la fraîcheur des couleurs et une assez bonne résolution font aisément pardonner quelques taches blanches.

Le son Dolby Digital 2.0 se tient, lui aussi, à l’abri de gros reproches en restituant clairement les dialogues et la musique rythmée, plutôt vulgairement, par une guimbarde.

Crédits images : © LCJ Editions

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7,5 / 10
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Philippe Gautreau
Le 11 juin 2014
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