Un rayon bleu sur le marché 2010 de la vidéo en France
Selon les chiffres préliminaires communiqués par le SEVN, la vidéo en 2010 a stabilisé les scores de 2009. La success story de l’année a été le Blu-ray, qui représente désormais 13% du CA de la vidéo. Bonne progression aussi pour la VOD…
Pour la deuxième année consécutive, la vidéo en France affiche des résultats encourageants. Selon les chiffres préliminaires de GfK communiqués par le SEVN, le marché de la vidéo physique (DVD + Blu-ray) a connu une stabilisation en 2010, avec un chiffre d’affaires au détail de 1,38 milliards d’€ (+ 0,1%) et 94,8 millions d’unités vendues (contre 94 millions en 2009).
Le Blu-ray représente désormais 13% du CA du marché de la vidéo. Plus de 8 millions de galettes bleues ont été vendues en 2010, avec une progression de près de 80% par rapport à l’année précédente (4,5 millions de disques). Son chiffre d’affaires de 173 millions d’euros (contre 110 M€ en 2009), affiche une hausse en pourcentage légèrement moindre, motivée par la baisse du prix des disques bleus, notamment grâce aux premières promos commerciales significatives et à un échelonnement mid-price sur les fond de catalogue. Le Blu-ray doit naturellement remercier James Cameron : l’édition cinéma d’Avatar a vendu a elle seule l’an dernier plus de 500.000 unités HD en France.
Selon les données GfK, 15% des foyers français sont désormais équipés d’une platine ou d’une console Blu-ray.
La santé de fer du Blu-ray se traduit aussi par un petit déclin du DVD, qui aurait vendu 86,8 millions de disques en 2010 (contre presque 90 millions en 2009).
Le chiffre d’affaires de la VOD, qui est comptabilisé à part, est en hausse et s’établit à plus de 135 millions d’€, avec une progression de 40% environ.
Le SEVN attribue ces scores positifs au passage à la vitesse de croisière de la nouvelle chronologie des médias et au développement des offres dématérialisées légales. L’organisation des éditeurs vidéo souligne aussi les efforts du gouvernement contre le piratage (et notamment de Hadopi), et prêche désormais pour une baisse européenne de la TVA sur les produits culturels, à la fois physiques et dématérialisées.