Petit rattrapage de la semaine écoulée : 2ème vague de la collection Succès de StudioCanal, Audrey Hepburn, un vampire, du sexe et un clown
Pays : Royaume-Uni
10 juillet 2008
1 DVD.
5,45 €
8 mars 2006
1 DVD.
10,99 €
6 septembre 2001
1 DVD.
34,32 €
EAN
3475001007292Sortie vidéo
Disponibilité
Hors catalogueDate de sortie en salle :
Studio
- Aucun connu à ce jour.
Il y a 2 avis sur cette œuvre :
16/9 - 1.85:1
Images : Couleurs
Sans
Si vous souhaitez proposer un complément d'information, une jaquette ou tout autre élément concernant cette fiche, cliquez ici :
ParticiperPetit rattrapage de la semaine écoulée : 2ème vague de la collection Succès de StudioCanal, Audrey Hepburn, un vampire, du sexe et un clown
Film Office Distribution, le chant du cygne
Dernière ligne droite pour le distributeur. Le point en détail sur les sorties en juin, les reports et les nouvelles dates
Jude, féru d'images volées, prises à tout bout de champ, veut faire un film sur ses amis. Qu'il serait banal d'emmagasiner des scènes consensuelles ! Alors, il choisit de les filmer à leur insue, sous leur véritable jour. Le résultat est pour chacun dérangeant, comme de se sentir violé de l'intérieur. Jude est mort. Il n'assiste donc pas au visionnage du film. C'est pendant la réception d'enterrement que ses ( soi-disant ) amis, dégageant une tristesse de circonstances, vont soudain le haïr, se dévoiler. Car Jude est un vilain farceur, d'où sa disparition, mais il tient à clore son film, bien qu'absent. Chacun, après signature d'une décharge, lui procurera les séquences faisant défaut. En effet, comment rester impassible devant sa propre intimité exposée aux regards de tous ? La tension n'arrête pas de monter, la cruauté harcèle de bout en bout, jusqu'à un final chaotique.
La conception visuelle peut surprendre par les cassures intermittentes et brèves, mais en rien ne produisant une régression du rythme. La frontière entre le spectateur, les acteurs et l'équipe technique est brisée. L'image rendue caméra sur l'épaule se concentre sur la réalité. Ici, pas de vedettariat, de numéros usés jusqu'à la corde, ni même de scénarios préconçus, trop de fois servis.
Final Cut réjouit par son délire sensiblement inhumain, sa fougue, son génie primaire et sa froideur insoutenable.
Comme quoi, engloutir des millions dans le remake de la Guerre Des Mondes est chose futile. Il suffit d'avoir l'intelligence de se baser sur un scénario intéressant et de réelles émotions, et surtout l'envie d'apporter quelque chose en plus au cinéma, ce même avec un budget limité.