Helga Fanderl : Constellations - DVD

Synopsis : Née en 1947 en Allemagne, Helga Fanderl a fait des études de lettres allemandes, françaises et italiennes avant de découvrir le cinéma au milieu des années 1980. Depuis ses études à l’école des Beaux-Arts de Francfort Städelschule et au Cooper Union School of Art à New York, elle a développé sa pratique du tourné-monté en Super 8, de programmer les séances de ses films qui sont à chaque fois différentes, de faire des projections personnelles in situ, ainsi que des expositions et installations.

« J’essaie, explique Fanderl, de filmer avec la fraîcheur d’une première rencontre et l’intensité d’une dernière. Avec ce désir en tête, elle se consacre depuis des décennies au processus précaire consistant à filmer en Super 8 et à monter à la caméra (ce qui signifie que l’ordre et le rythme de chaque film émergent au moment présent du tournage, jamais après les faits). En travaillant de la sorte, elle courtise l’échec – mais elle effleure aussi la plénitude de l’expérience. Fanderl traduit en film la sensation éclair d’un soudain tressaillement du cœur, par exemple, et l’humble sentiment de quelque chose qui glisse entre des mains impuissantes. » Laura Staab
« Le choix des films à inclure dans un programme est le fruit d’un travail qui confère un nouveau sens aux films, non pas quant à leur contenu particulier, mais en regard des rapports que chaque film entretient avec ceux qui le précèdent ou le suivent. En ce sens, on pourrait dire que Helga Fanderl applique, en les déployant dans d’autres dimensions, les principes de montage à l’œuvre dans certains films de Peter Kubelka, mettant en jeu des notions de résonance, d’écho entre les plans, qu’ils soient consécutifs, sérialisés ou alternés. Le choix des films est le moment du montage : Le montage ou la postproduction entrent tout à fait en compte quand je compose des programmes. Pour chaque projection, en gros, je procède à une sélection spécifique de films. Faire ces programmes – dans leur totalité ou en fragments – est une partie essentielle de mon travail. » Yann Beauvais