Pays : France
(1984 - 2019)
Synopsis :
Contient :
- Marie ou le retour :
Joseph est parti à la guerre, il est officier de marine. Marie
et son fils l’attendent dans une villa au bord de la mer. Un
jardinier subvient à leurs besoins. Au fil des jours, sur ce
petit théâtre de l’attente, chacun procède aux rites de la
patience. Le retour, c’est le retour du père et le retour au
père. Le fils rejoint le père. Il en a les yeux
brûlés.
- Henri Alekan, des lumières et des hommes :
Tourné en avril 1984 à Boulogne, cet entretien saisit Henri
Alekan, chef-opérateur mythique de la « Qualité française », au
moment de son come-back dans le cinéma d’auteur
(Robbe-Grillet, Ruiz, Wenders, Straub et Huillet, Gitaï) et de
la parution de son livre somme : Des Lumières et des Ombres,
véritable traité philosophique de l’éclairagisme. Rencontre
avec un homme au sommet de son art.
- Ave Maria :
Une mèche soufflée, une pierre d’angle rejetée, des pains
multipliés, du blé fauché et la faucheuse qui nous regarde.
Quelques versets bibliques illustrés par des plans volés dans
la campagne durant l’été.
- Modèle depuis toujours :
Un modèle professionnel témoigne à partir de deux séances de
pose, l’une collective, l’autre individuelle : Claire-Marie
Magen dit ce qu’elle vit, craint, espère, ce qu’elle souhaite
donner lorsqu’elle s’offre nue au regard de l’artiste.
Claire-Marie Magen est filmée par Laurent Roth pour la
première fois à la caméra : à l’Académie de la Grande
Chaumière à Paris 6ème ; et en privé et en plein air avec le
peintre Michel Lascault à Mons-en-Montois
(Seine-et-Marne).
- Ranger les Photos :
« Avril 1998. Dominique Cabrera emménage la nouvelle maison
qu’elle vient d’acheter à Montreuil. Je lui rends visite avec
ma nouvelle caméra. Nous décidons après un bon repas de faire
un film tous les deux. Nous nous fixons une règle : douze
plans-séquence, en tourné-monté, avec fondu à l’ouverture et à
la fermeture. Pas de montage donc ; le film montré est le
rush tourné ce jour-là. Le sujet sera le rapport qu’entretient
Dominique aux photos de famille, au cinéma, aux traces du
bonheur. J’ai tourné ce film, je l’ai oublié, je le retrouve
onze ans plus tard… »
- Une maison de famille. J’ai quitté l’Aquitaine :
Le narrateur, interné dans un asile, tente de trouver la
guérison en convoquant l’ensemble des membres de sa famille
pour un test collectif : il s’agit, à l’aide d’une boîte de
jeu de construction et de bobines de films de famille,
d’essayer de restituer le plus exactement possible le bonheur
tel qu’il était dans la maison de famille du Cap-Ferret,
disparue il y a maintenant vingt-cinq ans. Mais rien ne va se
passer comme prévu et tout se termine en chanson…
- La Chose :
« Je suis un enfant de survivant. Dans ce texte,
ni l’Holocauste ni la Shoah ne sont nommés. Je fais comme si
la Chose n’avait pas eu lieu. Mais ça ne trompe personne. Il y
a deux voix en moi : la voix de l’enfance intacte, qui ne veut
rien savoir ; et celle de la conscience déchirée devant le
défaut supplicié du père. Entre ces deux voix, quelle voie
pour devenir un sujet ? C’est en rencontrant beaucoup d’autres
enfants de survivants que j’ai écrit ce texte. Ce monologue à
deux voix est plein de leurs voix singulières : grâce à eux,
j’ai pu cesser d’être une exception. La Chose esquisse cette
fragile invention du bonheur : ou le vivre ne soit plus hanté
par le survivre. »
- Ecoute Israël :
En un plan séquence, à deux caméras, le poème de Laurent Roth
lu par Mathieu Amalric au Théâtre du Rond-Point : la poésie,
terre commune, terre d’accueil pour un possible dialogue
israélo-palestinien.
- La Joie :
Argument de la pièce : « Dans un avion entre Paris et Tel-Aviv.
LUI accompagné par ELLE, transporte la dépouille de son père
rescapé de la Shoah, en Israël. » Film de théâtre : Mathieu
Amalric et Mireille Perrier lisent le texte de La Joie de
Laurent Roth au Théâtre du Rond-Point, dans un filmage
somnambule et halluciné, où s’invitent comme autant de flashes
et de blessures les images d’un voyage en Israël durant la
première Intifada…
- Le Pays fantôme :
Bobine trouvée sur eBay : un soldat filme de sa fenêtre la
cour de sa caserne. Nous sommes dans les années soixante-dix
et j’essaie d’imaginer ce qu’il peut bien avoir en tête.
EAN
3760123579353Sortie vidéo
Disponibilité
Hors catalogueLangue d'origine : Français
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